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4,03

sur 343 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après la parution de plusieurs romans pour adolescents, Manon Fargetton s'est récemment distinguée par une incursion dans la fantasy pour adulte avec son one-shot « L'héritage des Rois-Passeurs ». Récompensé en 2016 par le Prix des Imaginales, le roman nous relate le destin de deux jeunes femmes issues de mondes différents mais néanmoins liés l'un à l'autre : la première, Ravenn, est l'héritière du trône d'Astria et revient à la cour après des années d'exil pour réclamer la couronne à la mort de sa mère ; la seconde, Enora, est une jeune femme ordinaire, vivant dans le même monde que le notre, et qui voit toute sa famille assassinée le jour de ses vingt ans par de mystérieux hommes armés d'épées. L'une est en quête de reconnaissance, l'autre de vengeance, et leur chemin va évidemment être amené à se croiser. L'ouvrage me paraissait à première vue assez classique, et c'est la raison pour laquelle j'appréhendais un peu cette lecture qui s'est pourtant révélée fort plaisante, même si j'avoue ne pas avoir été complètement transportée. L'auteur maîtrise bien son récit qui ne connaît pas de véritables temps morts et alterne de manière efficace scènes d'action, révélations, et moments plus intimistes nous en dévoilant davantage sur les personnages. Rien à dire non plus sur le style : simple et direct, il permet au lecteur de plonger sans difficulté dans l'histoire tout en se permettant quelques extravagances (les habitants de Rive ont un parler compréhensible mais un peu particulier qui m'a plutôt plu mais pourra en déstabiliser certains). L'intrigue est en revanche un peu plus faiblarde avec certains rebondissements que l'on voit arriver de loin, et d'autres qui paraissent un peu trop faciles (apparition ou disparition inopinée de personnages au bon moment, brusques retournement de situation grâce à des subterfuges assez gros, adaptation beaucoup trop rapide de certains personnages qui découvrent pourtant une société totalement différente de la notre...)

Pour ce qui est du ton du roman, on sent bien que l'auteur a cherché à accentuer l'aspect un peu sombre de son univers en abordant des thématiques plus « adultes » (addiction, homosexualité...) ou en insérant quelques scènes de violence. Ces petites touches de noirceur semblent toutefois un peu trop artificielles si bien que, quelques rares passages mis à part, on pourrait la plupart du temps tout à fait se trouver dans un roman de « young adult ». L'ambiance dans laquelle baigne le livre est cela dit plutôt bien réussie, le plus gros point fort du roman se trouvant essentiellement du côté de son univers qui place le roman dans la catégorie de la « portal fantasy » (si j'ai bien suivi les leçons d'Apophis^^). Ombre (comprenez notre monde) et Rive sont ainsi intimement liés, quand bien même les seuls à être capables de passer de l'un à l'autre sont ces fameux « Passeurs » mentionnés dans le titre. L'idée selon laquelle les hommes et femmes de Rive et d'Ombre seraient malgré tout connectés et que chaque individu posséderait une sorte de double dans l'autre monde n'est pas forcément très originale mais est en tout cas bien exploitée ici. Ces « noirs-portraits » ne pourraient ainsi pas être identifiés par une ressemblance physique particulière (les sexes peuvent même varier), mais partageraient certains traits de caractère et, surtout, auraient tendance à occuper la même zone géographique, dans un monde où dans l'autre. Une idée largement utilisée tout au long du roman par l'auteur (peut-être d'ailleurs un peu trop sur la fin) mais qui reste intéressante. Autre point positif : l'ambiguïté du fonctionnement d'Astria. L'auteur nous dépeint une société dans laquelle le pouvoir est transmis de façon matrilinéaire, ce qui laisse suggérer que les femmes occupent un rôle prépondérant dans la vie de la cité. Au fil des pages, on réalise toutefois que le système mis en scène ici est un peu plus complexe que cela et que, en dépit du sexe de la personne assise sur le trône, les femmes sont exclues des postes à responsabilités, voire même impitoyablement éradiquées dès lors qu'elles manifestent un quelconque don pour la magie.

Les lacunes que peut avoir le lecteur à propos de l'histoire ou du fonctionnement du monde de Rive sont progressivement comblées au moyen de brefs extraits de lettres ou de chroniques intercalés entre chaque chapitre. Et heureusement, car mis à part quelques mentions de lieux (les réserves de cristaux d'âmes, Sav-Loar...) les indications concernant Rive sont plutôt limitées. Ces petits interludes fournissent ainsi une bonne occasion pour l'auteur d'étoffer un peu son univers, dont on devine déjà qu'elle a l'intention de l'exploiter à nouveau (ce qu'elle n'a d'ailleurs pas manqué de faire depuis, puisqu'est paru l'an dernier chez Bragelonne « Les illusions de Sav-Loar », autre roman mettant en scène un personnage dont on fait ici la connaissance et se roulant avant les événements de « L'héritage des Rois-Passeurs »). Un mot, pour finir, sur les deux protagonistes qui se révèlent plus ou moins convaincantes et se démarquent par leur force de caractère. Ravenn, princesse sur le retour, est une guerrière et une meneuse d'hommes de talent qui ne compte que sur elle-même pour récupérer la position qui lui revient de droit. Ni particulièrement aimable, ni très diplomate, la jeune femme dégage une certaine froideur que viennent heureusement atténuer quelques scènes la dévoilant sous un jour un peu plus vulnérable, et donc plus sympathique. Toute aussi déterminée, Enora est en revanche bien plus torturée et impose une plus grande distance avec les autres personnages et avec le lecteur. S'il ne peut s'empêcher de compatir à son deuil, celui-ci pourra ainsi éprouver quelques difficultés à vraiment s'y attacher, d'autant plus que la jeune fille se cantonne les trois quart du roman au rôle de spectatrice, ce qui est un peu dommage. Les personnages secondaires manquent pour leur part d'épaisseur et auraient mérité d'être un peu plus développés. Si les particularités de certains parviennent à titiller la curiosité du lecteur, il est ainsi dommage que beaucoup d'autres se voient reléguer au simple rang de figurant.

« L'héritage des Rois-Passeurs » est donc un bon roman, bien rythmé et bien écrit, même si on peut regretter que certains aspects se révèlent un peu trop classiques et que le ton se rapproche parfois plus du « young adult » que du roman pour adultes. La lecture reste malgré tout divertissante et c'est avec intérêt que je suivrai les prochaines parutions de Manon Fargetton.
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Je découvre l'écriture de Manon Fargetton avec ce roman de fantasy, que j'ai plutôt apprécié en dépit de quelques réserves, détaillées plus bas.
Tout d'abord j'ai été conquis par l'inventivité de l'intrigue, la complexité des relations qui unissent Ombre et Rive, les deux mondes parallèles qui autrefois n'en faisaient qu'un. C'est ce que j'ai préféré, tant l'imagination de l'autrice est prenante, les surprises multiples.
Les personnages, nombreux et bien dessinés, m'ont paru solides mais un brin convenus. C'est pourtant ce qu'attendent de nombreux lecteurs plus jeunes que moi, si j'en crois les critiques très élogieuses déjà postées. Il y a indéniablement une sorte de romantisme adolescent à l'oeuvre dans ce roman, pas si éloigné du cadre d'un scénario de BD ou d'une série.
Le style m'a paru lui aussi solide et ne souffre que de défauts mineurs. Etait-il vraiment nécessaire, par exemple, de multiplier les anglicismes (notamment un « welcome back » d'autant plus agaçant qu'il intervient dans le contexte d'Ombre) ? La création d'un langage propre aux petites gens d'Ombre est souvent très savoureuse, mais n'est pas soutenue tout du long du roman, d'où une impression de demi-mesure.
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C'est un roman imaginaire de pure fantasy adulte. Je le précise car il contient quelques scènes explicites mais rien de très choquant. Il part d'un monde comme le nôtre, Rive, reflet d'une réalité nommée Ombre. À partir de là s'enchaînent d'incroyables aventures dans une contrée inconnue, entre limbes et royaume en conflit. On y retrouve tous les éléments qui rendent hommage à ce genre littéraire entre Neil Gaiman et Robin Hobb : des guerriers valeureux, un air médiéval, la bonne vieille taverne de la Plume et de l'Enclume, un château, une muraille, des dragons ou des vouivres, des magiciens, des prêtres, des dieux et des prétendants au trône d'Ombre, des morts...

Malgré tous ces éléments, le récit pèche à deux endroits : il manque de psychologie et de profondeur, surtout chez les personnages, qui, pourtant, ne manquent pas de courage et de caractère comme Jana la peintre. J'ai plus apprécié les hommes Julian, Charly, Hank le dieu (oui, le dieu s'appelle Hank sous sa forme humaine...), malgré un roman aux allures féministes avec les deux héroïnes Énora et Ravenn. J'ai eu l'impression que les personnages secondaires devenaient rapidement des personnages clés, prenant plus d'importance et de place dans l'intrigue qu'une Enora, passive à certains moments (on ne ressent pas vraiment son désir de vengeance) et une Ravenn purement guerrière, et moins féline qu'on le voudrait, pas assez badass??

Deuxième déception: l'histoire va bien trop vite. La notion du temps est perdue, comme si le livre se déroulait à la fois sur 3 jours et des dizaines d'années... En effet, sans rien révéler, dès qu'a lieu un massacre ou une aventure d'envergure, trois pages suffisent à décrire l'évènement et les protagonistes semblent passer immédiatement à un autre problème, donnant l'impression que les personnages se connaissent depuis toujours et tissent des liens très forts juste après leur rencontre. L'auteure aurait gagné à étoffer son histoire en ajoutant une centaine de pages. Suis-je trop gourmande ? Oui, j'aime les gros pavés!

Car en effet, les points positifs sont nombreux : l'univers est original, et à partir de la moitié du roman, le développement de l'intrigue autour de l'initiation à la magie, au passé des Rois-Passeurs est tout simplement passionnant. le langage du peuple d'Ombre (très innovant!!), les rites qu'il partage, l'héritage compliqué qu'il porte, tout cela rend le roman agréable à lire. La plume est fluide, efficace, imagée. J'ai tourné les pages de ce roman à la vitesse de l'éclair !

L'imagination de l'auteure est débordante et le roman ne manque pas de rebondissements. Et à chaque fois que je m'attardais sur certaines incohérences, la romancière bottait en touche en affirmant son histoire de façon très créative, en assumant une cosmogonie nouvelle, créant deux réalités étranges, conférant une aura de merveilleux, une poésie éthérée et un certain érotisme à ce livre malgré quelques gros raccourcis.

Il faudra que je dévore ses autres romans !!!❤

A suivre!
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Un bon livre de fantasy, classique et sans prétention.
Les personnages sont bien structurés, l'histoire se déroule selon un schéma linéaire, le monde à double face est intéressant, il manque juste un grain de folie soit des personnages (trop sages à mon goût), soit à l'intrigue.
Bien sûr, la barre devient toujours de plus en plus haute dans ce domaine littéraire, et notre soif de mondes complexes avec des enjeux surprenants est devenue presque trop tyrannique pour les auteurs!
Bravo à cet autrice française, que je continuerai à lire...
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Après avoir lu "Les illusions de Sav-Loar" de la même auteure, j'ai eu envie de connaitre la genèse de cette histoire.


Un très beau début en compagnie de Ravenn qui joue les chasseuses de dragon à l'autre bout du monde. Elle reçoit alors une lettre lui annonçant la grave maladie de sa mère. Elle doit rentrer.

Je comprends alors que l'histoire de ce livre va se situer dans le même temps que la fin "des illusions de Sav-Loar" et j'avoue ne pas avoir apprécié cette surprise.

Nous changeons de lieu et de personnage. Nous sommes dans notre monde. Enora et son frère jumeau vont fêter leur vingt ans. Cette plongée en urban fantasy est poussive. Je n'ai pas ressenti le moindre intérêt pour cette jeune femme qui passe son temps à se plaindre sans agir.

Poursuivie par des tueurs mystérieux, elle est sauvé par deux frères. C'est très très classique comme situation. Ils lui apprennent qu'elle est une passeuse (alors que les passeurs ne sont que des hommes). Elle a le pouvoir d'ouvrir un passage entre notre monde et celui d'ombre.

Les trois jeunes gens franchissent donc cette porte et débarque en ombre, univers médiéval qui ne leur pose aucun problème d'adaptation.

Le récit est assez poussif, les héros sans intérêts, à part Ravenn qui en héroïne badass donne un peu de couleur à l'histoire.

La magie comme la politique de ce monde est survolée. Cela manque cruellement de profondeur. Les personnages ne sont pas assez approfondis, si bien que je n'ai pas vibré ou été inquiète pour eux une seule fois.

J'avais bien aimé les illusions de Sav-Loar, même si je le trouvais pas assez développé. Je n'ai pas vraiment apprécié celui-ci, même si la plume est agréable.

La partie urban-fantasy est trop convenue, l'incohérence de comportement des héros de notre monde dans celui d'ombre et l'inconsistance des personnages nuisent au récit.
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Ce roman de fantasy est porté par des héroïnes fortes et déterminées. Elle qui jouent à un jeu dangereux, prises entre deux feux : leur désir de liberté et l'affrontement malsain de magiciens bien décidés à faire régner leurs lois. Un jeu qui se joue à la frontière de mondes miroirs, propriétés de dieux capricieux... Mais peut-on seulement s'élever contre leurs volontés ?

L'intrigue est bien menée, mais j'aurais aimé peut-être un peu moins de manichéisme. Pour les débutants en matière de mondes imaginaires.
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La vie d'Enora, étudiante en théâtre à Paris, est plus ou moins ordinaire, jusqu'au jour où sa famille est massacrée. Elle se découvre alors un talent particulier, celui de se transporter dans un monde parallèle, appelé "Ombre", qu'elle compte bien utiliser pour venger les siens.
En Ombre, la reine se meurt et la princesse est revenue réclamer son droit de naissance : le trône du royaume. Tandis que Ravenn affronte les coups bas et les machinations de son propre père, son chemin va croiser celui d'Enora, et le destin d'un univers tout entier va alors reposer sur l'alliance de ces deux caractères forts.


Acheté pendant la Grosse OP de Bragelonne de 2017 car j'en avais entendu beaucoup de bien, j'ai décidé que puisque je suis dans une frénésie "fantasy", c'était le parfait moment pour enfin me plonger en Ombre.

Pour commencer, je ne peux pas nier que j'ai trouvé beaucoup de similarités entre L'Héritage des Rois-Passeurs et les livres de Pierre Bottero qui ont bercé mon enfance ; cependant, si je devais faire une comparaison, ce premier livre de Manon Fargetton en serait plus une version "adulte". En effet, les personnages y sont plus âgés, les thèmes plus matures, et vous y trouverez aussi de la violence et un peu de sexe. Définitivement pas recommandable aux plus jeunes, donc.

Si Manon Fargetton ne possède pas la plume superbe et poétique de Pierre Bottero, qui restera toujours inégalable à mes yeux, elle reste tout de même agréable à lire, mais je n'ai pas trouvé qu'elle ajoutait énormément de charme au récit.

L'univers qui se dévoile au lecteur petit à petit au travers des extraits d'archives m'a paru relativement intéressant et bien construit. Cette mise en place du décor me donne très envie de lire Les Illusions de Sav-Loar, qui est également dans ma pile à lire. J'ai également apprécié le féminisme présent tout au long de l'histoire, incarné par des héroïnes différentes mais fortes.

En revanche, niveau personnages, je dois avouer qu'hormis Bleue, qui n'apparaît que brièvement, je n'ai réellement apprécié que Ravenn. Les autres ne m'ont pas vraiment marqué ou parus attachants, et j'ai en fait eu l'impression que l'accent était plutôt mis sur Ravenn, qui possédait plus de reliefs.

En conclusion, L'Héritage des Rois-Passeurs a été une lecture sympathique et agréable, qui m'a rappelé l'univers de Gwendalavir tout en étant plus adapté à mon âge. Cependant, il manquait un certain charme ou peut-être un ou deux tomes de plus pour en faire une lecture mémorable. Je me plongerais cependant dans Les Illusions de Sav-Loar avec plaisir et impatience!
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Je n'ai pas accroché. Tous les ingrédients y étaient mais rien n'y a fait, la sauce n'a pas prise.
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Ombre, un univers médiéval ou la magie domine, Rive, notre monde moderne gouverné par la technologie, deux reflets déformés d'une même réalité, deux mondes parallèles uniquement reliés et accessibles entre eux par l'intermédiaire d'un Passeur. Manon Fargetton reprend pour cet ouvrage tous les classiques du genre avec une famille royale déchirée par une querelle de succession présageant une guerre, des prêtres traditionalistes qui intriguent secrètement, de puissants magiciens avides de pouvoir, et des Dieux qui se mêlent aux mortels pour manipuler leur destin. Une tragédie familiale va entrainer la rencontre de deux héroïnes très différentes, l'une princesse guerrière, héritière légitime du trône et prête à tout pour obtenir ce qui lui est dû, l'autre une jeune femme ordinaire qui va basculer dans un univers de magie et de souffrances pour venger sa famille. Si l'univers est bien élaboré avec sa propre mythologie, son système de magie original par l'utilisation des ombres et de la lumière, les noirs portraits… l'ensemble souffre de descriptions peu détaillées et d'explications par trop sommaires. L'histoire s'appuie sur de bonnes idées mais elles ne sont ni assez exploitées, ni approfondies et de fait, la trame parait embrouillée. Même si la priorité est manifestement donnée, sans grand succès d'ailleurs, aux personnages et à la légende des rois passeurs, il est dommage qu'Ombre n'ait pas été mieux dépeint pour pouvoir se représenter clairement le cadre de l'action. L'auteure veut à l'évidence en faire trop et du coup mélange énormément de choses passant plutôt rapidement sur des détails pourtant essentiels et usant de facilitées scénaristiques peu cohérentes. Les personnages sont presque caricaturaux, manquant de subtilité, de discernement et même d'attrait. Obnubilés par leurs objectifs respectifs, enfermés par leur égoïsme, aucun ne se soucie des conséquences ou des effets néfastes qui pourraient résulter de leur entreprise. En résumé, malgré ces réserves sur le fond, « L'héritage des Rois-Passeurs » sans être extraordinaire n'est pas un mauvais roman même si l'ensemble manque de substance. Cela reste un récit correct, bien rythmé, dûment écrit, avec un imaginaire original et son lot de trahisons et de rebondissements qui procure une lecture qui s'avère quoi qu'il en soit, agréable et divertissante.
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3,5/5 pour ma deuxième lecture de Manon Fargetton

Encore une fois, je me suis vite immergée dans le monde créé par l'autrice. L'intrigue était intéressante, il y avait des choses qui m'ont beaucoup plu : les dragons et le rôle de Ravenn dans la chasse aux dragons, les Rois Passeurs, les dieux, certains personnages.
Pour ma part, j'ai vraiment beaucoup aimé le travail fourni par l'autrice sur l'univers qu'elle a créé. Les bribes entre les chapitres sont super intéressants ! le travail sur le langage est aussi superbe ! L'idée est simple mais originale, bravo !
Et grand + : ça se passe en France (enfin, pour une partie) et ça, c'est juste trop bien ?

Même si j'étais plutôt satisfaite en finissant ce bouquin, il y a quand même certains points qui m'ont empêchée de donner 4 étoiles :
- encore une fois, les personnages ne m'ont pas vraiment paru incroyables. A part mon coup de coeur pour Lïam (parce qu'il me rappelle beaucoup un autre de mes personnages favoris), le reste m'a laissé un peu sur ma faim. Enora et Julian, mouais, bof les deux.
- il en est de même pour les histoires d'amour, j'accroche toujours pas...
- côté intrigue, le dénouement est un petit peu facile mais bon, ça marche quand même

En conclusion, c'est quand même un bon livre de fantasy et je vais sûrement pas tarder à lire Les Illusions de Sav-Loar!
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