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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Géorgie du Sud, au milieu de nulle part. Enfermée dans le coffre d'une voiture, ligotée, une chaussette dans la bouche, étourdie, Maya se réveille péniblement. Elle a beau taper des pieds et crier, le chauffeur continue de rouler, sur des routes de plus en plus chaotiques. Prostituée pour le compte de Mexico, favorite du Maire et donc susceptible de savoir certaines choses, elle se doute du sort qui lui est réservé. Lorsque la voiture s'arrête enfin, tout près de la réserve naturelle, et que les deux hommes ouvrent le coffre, elle reconnaît aussitôt Willie Watkins, un des coursiers de Mexico, et Javon. Ce dernier, bien décidé à profiter d'elle avant de la refroidir, manque de vigilance et Maya réussit à s'enfuir, évitant les balles. Courant vers une clairière, elle aperçoit un pâturage, des épouvantails et une maison tout au bout. La voix d'un homme qu'elle ne connait pas, une mâchoire qui craque, du sang qui gicle... Visiblement, il ne faut pas se croire tout permis sur le terrain de Leonard Moye !

Un vieil homme, esseulé (mis à part le mannequin Marjean), rude, violent parfois et qui sait imposer ses propres lois. Une prostituée en fuite, "princesse" de Mr le Maire, maltraitée, paumée et en pleine dérive. Un duo improbable, certes, mais qui pourtant devra faire front contre mafieux en colère, politiques véreux et accros, hommes de main vengeurs et autres flics ripoux. Si Peter Farris sait nous plonger dans une ambiance noire et violente, entre perversions sexuelles, corruption, banditisme et mafia, il sait aussi dépeindre, avec finesse, les paysages alentours et, avec sensibilité, la relation unique et émouvante qui se crée entre Maya et Leonard. Un roman tendu, nerveux et à la fois touchant. Une peinture gangrenée de la société américaine.
Diablement efficace !
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Y a Maya, la p'tite abeille copine de Willy, puis y a Maya, l'héroïne de ce livre.
Point commun, le fait d'avoir connu pas mal de dards. Trop. Pas étonnant lorsqu'on se retrouve sous la coupe d'un proxo bien plus avide d'abattage charnel que de poésie déclamée sur la plage, un coucher de soleil rougeoyant en toile de fond.
Dix-huit ans et déjà un avenir radieux aux abonnés absents. D'autant plus improbable qu'un coffre de bagnole en guise de carrosse conduit par deux branques surarmés prête rarement à la positive attitude.
C'est qu'elle connait trop de secrets, la petite. De quoi faire vaciller les puissants.
Mais le très haut, dans son infinie bonté, se fendra tout de même d'un ange protecteur.
Vous verriez la gueule du chérubin.
Leonard Moye, qu'il s'appelle.
Saint Patron du défouraillage en règle.

Comme une petite réminiscence d'Heidi , sur ce coup-là.
Mais à la sauce Peter Farris, fortement assaisonnée en plomb et autre joyeuseté létale.

À la fois touchant et effrayant, Leonard possède tous les ingrédients du type à qui on ne se frotte pas...à moins d'avoir des penchants suicidaires à l'insu de son plein gré.
La loi, pas son problème dès lors qu'il s'estime en droit de s'arroger certaines mesures de rétorsion sur ses terres.

Ces mêmes terres appelées à devenir le récif salvateur sur lequel allaient venir se fracasser moult vagues de vils salopiots n'ayant pour seul objectif que de rétamer Maya.

Peter Farris, dans un souci de juste équilibre, viendra contrebalancer toute cette violence animale par de très beaux et tendres moments d'absolue tendresse.
De celle qui naît dans les coeurs de ceux que tout oppose mais que tout réunit, finalement.
Un vieil homme solitaire et mutique devenu l'ultime rempart d'une jeune fille à la dérive.
Une raison viscérale de réintégrer le monde des vivants après avoir si longtemps côtoyer celui des presque morts.

Porté par une écriture sèche et enlevée, ce Diable ne s'habille pas en Prada mais possède, cependant, suffisamment d'atours pour vous faire éprouver de la Sympathy for the Devil.

Grand moment.
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Belle surprise que ce deuxième roman de Peter Farris !

Géorgie du Sud. Ses marécages, sa chaleur saturée de mouches, ses tatous abimant les voitures, ses coyotes. Et attention aux crocodiles qui vous attrapent la jambe, aux serpents qui glissent à vos pieds! Dans un terrain isolé au coeur de la forêt vit Léonard, ancien trafiquant d'alcool, vu comme un fou, lui qui emmène partout un mannequin, figurant sa femme, Marjean. Partie? Morte?

Et voilà que débarque soudain une toute jeune prostituée, Maya, et à ses trousses, deux tueurs! Léonard va se prendre d'affection pour cette fille meurtrie et jouer les justiciers...

Mais on se doute que les choses n'en resteront pas là. Maya sait trop de choses, notamment sur le Maire, son client attitré... Vivante, elle est très gênante...

Dans un style brut et efficace, mais coloré de poésie quand il s'agit de décrire la nature sauvage, l'auteur nous offre une chasse à la femme faite de violence et de cruauté inouïe. Il met l'accent sur toutes les manigances politiques, les agissements des gangs, les réseaux de prostitution, la brutalité et la corruption au quotidien. Un portrait acéré et juste de l'Amérique actuelle. Et une magnifique et improbable amitié, qui m'a touché le coeur.
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Titre : le diable en personne
Année : 2017
Editeur : Gallmeister
Auteur : Peter Farris
Résumé : Georgie du sud, au milieu de nulle part. Maya est enfermée dans un coffre et roule vers une mort certaine. Prostitué par un caïd local depuis son plus jeune âge, elle a le malheur d'être devenu la favorite d'un homme influent ce qui fait d'elle un témoin à abattre. Léonard Moye vit seul reclus dans sa maison au beau milieu d'une nature hostile. Lorsqu'il perçoit l'arrivée d'une voiture inconnue, l'homme que l'on prend pour un fou, n'hésite pas une seconde et se saisit d'une arme afin d'aller à la rencontre des intrus qui se sont engagés sur ses terres sans autorisation.
Mon humble avis : En règle générale je suis assez friand des bouquins édités par Gallmeister. Spécialiste du nature writing, des polars américains et des grands espaces j'ai rarement été déçu par cet éditeur qui m'a permis de découvrir des auteurs tels que Graig Johnson, David van ou James Crumley. C'est donc avec un plaisir certain que je m'attaquais à la lecture de ce court polar qu'on disait nerveux et addictif. Les premières pages me confortaient dans cette opinion : j'étais en territoire connu, Gallmeister nous aura encore gratifié d'un roman puissant et tout à fait dans le style que j'affectionne particulièrement. Farris est un auteur talentueux, à n'en point douter, l'ambiance qui règne dans ce diable en personne est pesante, lourde. Nous sommes ici dans une région rurale où l'on touche du doigt l'envers du rêve américain, la nature est hostile et les personnages de ce roman sont aussi frustres et sauvages que le décor qui les entoure. le style de l'auteur est parfois lyrique lorsqu'il dépeint la nature mais toujours direct et brut lorsque la narration se rapproche de l'humain. Sur un sujet balisé et somme toute plutôt banal, Farris parvient à passionner son lecteur grâce à un talent certain pour installer une ambiance et dépeindre une galerie de personnages pervers, jusqu'au-boutistes et d'autres plus nuancés. Sans surprise le récit se déroule à un rythme soutenu, marqué par des scènes d'action plutôt réussies ( pas mes scènes préférées néanmoins ) et d'autres scènes plus intimistes où l'on apprend à connaître et à entrer en empathie avec les deux personnages principaux de ce polar sec et sans fioritures. Oui Farris va à l'essentiel : les cadavres s'accumulent et le sang coule à flot dans ces marécages de Georgie du sud et ce pour le plus grand plaisir du lecteur que je suis. Par certains aspects ce polar m'a rappelé un film formidable : White Lightin du génial Dominic Murphy sorti en 2008 et passé complètement inaperçu. Farris dépeint à merveille cette Amérique laissée pour compte, gangrénée par la violence, la pauvreté et la corruption. C'est à mon humble avis fort, rude et passionnant de bout en bout. Encore une belle réussite chez Gallmeister. 
J'achète ? : Oui sans aucune hésitation. Si comme moi tu es passionné par les polars authentiques, témoins d'une réalité sans concession tu ne pourras que dévorer ce court roman de Peter Farris.
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Dans la famille des amitiés improbables qui se révèlent toujours les plus solides, je voudrais Leonard le vieux bouilleur de cru qui vit avec une armée de chats et un mannequin de couture, et Maya, jeune fille dressée à assouvir les pulsions les plus cradingues des nantis de la région, du riche homme d'affaire jusqu'au maire de la ville.
Ces deux-là, qui n'ont en commun que leur marginalité, n'auraient jamais dû se croiser, Leonard n'ayant aucune disposition particulière pour les relations avec ce qui pourrait être sa petite fille et Maya, n'allant que là où elle est louée, n'aurait certainement jamais mis les pieds sur la propriété de cet ancien bootlegger qui ne permet de toute façon à personne de fouler son terrain sans sa permission expresse. Mais Maya a entendu les confidences sur l'oreiller du taulier de l'hôtel de ville et serait capable, si elle décidait de l'ouvrir, de mettre à mal tout le système de criminalité en col blanc du district et ça pourrait bien remonter très loin alors inutile de prendre le moindre risque, Maya doit débarrasser le plancher et quel meilleur endroit qu'un coin isolé de cambrousse pour régler définitivement cette sale habitude qu'elle a de respirer ?
Et si le plan Faire-taire-la-poule-du-maire n'aurait dû être qu'une simple formalité, c'était sans compter sur Leonard Moye qui, tout misanthrope qu'il est, apprécie moyennement que des malabars armés jusqu'aux dents s'en prennent à une petite nana sans défense, chez lui et sans son consentement en plus, non mais on croit rêver !

Peter Farris a des influences, on peut pas nier. Il ne les pompe pas, non, mais on les perçoit bien en filigrane, d'ailleurs il le dit lui-même, parmi ses écrivains fétiches on trouve comme ça dans le désordre : Harry Crews (Farris a un goût indiscutable, et je le dis en toute objectivité, si !), Dorothy Allison, Larry Brown, Flannery O'Connor, Rick Bass, pour ne citer qu'eux. Et c'est vrai, tout est là : du trash, de l'Amérique profonde, un soupçon de ferveur religieuse, du sudiste mal dégrossi et hop, on plante le tout à Plouc-City qu'ici Peter Farris à choisi de renommer Trickum County, pour la discrétion.
And the rest is history, la recette classique du polar noir bien serré mais qui rate rarement sa cible, un livre qui ne s'impose pas trop de limites et malgré des personnages parfois un poil caricaturaux (maire pourri jusqu'à la moelle, mercenaires et dealers en guise de gardes du corps, vieil ermite détestant la terre entière mais qui, à la première occasion, se révèle être un pied tendre...) ça n'en reste pas moins un bon Gallmeister qu'on lit avec un petit sourire gras et jubilatoire. Pourquoi s'en priver ?
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« le diable en personne » est un bon polar comme je les aime. Tous les ingrédients étaient réunis pour réussir à me faire entrer dans le roman et tourner les pages avec avidité jusqu'à la fin : une histoire assez noire, saupoudrée de quelques notes d'humour peut-être toutes aussi noires, des personnages assez complexes et intéressants, à la description plutôt bien fouillée, une intrigue qui tient en haleine mixée à quelques grammes d'émotion.
Géorgie du Sud… Maya, dix-huit ans, réussit à s'échapper alors que deux hommes tentent de la tuer. Elle est sauvée et recueillie par un vieil homme solitaire Léonard Moye, qui va la prendre sous son aile et la protéger. Dès la première page, on apprend que la jeune femme est une prostituée dont le proxénète a cherché à la supprimer parce qu'elle connait un secret.
Résumé comme ça, on pourrait se dire « ouais, bof, merci bien, mais non. », c'est du déjà vu, pas de quoi s'emballer et se précipiter dans la 1ère librairie venue, toute affaire cessante, surtout en ce moment*. J'avoue que moi-même j'avais hésité à l'emprunter avec cette 4ème de couverture. Sans parler de la 1ère de couv' qui n'a guère aidé à me rassurer sur la qualité du roman. Finalement, je me suis laissé tenter par le fait que ce soit une édition Gallmeister et je n'ai pas été déçue.
Alors je recommence, plouf, plouf… Oubliez mon résumé mal dégrossi de l'histoire et pensez simplement que l'auteur Peter Farris, par son écriture acérée et psychologique, arrive à créer une atmosphère sombre, angoissante parfois, qui s'accorde bien à l'ambiance des bourgades rurales des Etats-Unis du Sud. Alcool de contrebande, sexe, politique, violence, amitié et haine. le programme est sympa pour quelques jours… de lecture tout du moins… et encore, je n'ai pas parlé des terres du vieux Moye, au milieu de nulle part, dans la forêt, avec les petites bébêtes qui vont avec, agrémentées de quelques épouvantails pour éloigner les curieux ni de son mannequin dans sa cuisine assis dans un fauteuil habillé à la mode de son cru et qu'il prend pour sa femme.
En plus des rebondissements et les moments plus musclés, c'est l'apprivoisement entre Maya et Léonard, deux êtres un peu perdus, solitaires, qui fait le petit plus de ce roman noir. Et si on nous a déjà raconté l'histoire du vieil homme revêche et grincheux, misanthrope, qui finit par s'adoucir et montrer la douceur qui est en lui (un peu du genre Gabin ou Galabru mais au physique plutôt grand et maigre), et même si les méchants sont de foutus méchants, et bien, ça coule quand même comme une bonne rasade de whisky un soir d'hiver.
Le style de Farris est assez plaisant. Il sonde l'âme humaine, les travers, les perversions, les difficultés relationnelles. Et il laisse aussi entrevoir quelques moments de beauté et de bonté. Quelques percées du soleil parmi les nuages, ça fait du bien. Les épouvantails auraient beau ricaner, ça donne quand même un peu de sourires dans ce monde de brutes…
Un bon polar qui vaut le détour, pas forcément jusqu'en Géorgie du Sud, mais au moins, plus sûrement, dès que possible, jusqu'à une librairie ou bibliothèque pour découvrir cet écrivain*.

*Les habitudes -même langagières- ont la vie dure : en ce moment, inutile de se précipiter dans la première librairie venue. le plaisir s'en trouvera forcément décuplé, une fois la bise revenue.
Et si je puis me le permettre, si vraiment l'envie vous démange d'acquérir un livre, passez commande par internet via une librairie indépendante plutôt que le mastodonte sans foi ni loi, le godzilla bouffeur des indépendants et petits artisans.
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Un proxénète cruel, des clients sadiques, une pute en fuite, des flics corrompus, mais pas tous, une bootlegger de mauvais poil, des accointances politiques, des cartels dans le décor, autant d'ingrédients pour faire un bon polar. Mission réussie pour Farris qui a su assembler tous ces éléments dans un récit prenant, plein de rebondissements, avec un dénouement qui m'a pleinement satisfait. le sort de Maya ne tient qu'à un fil, mais les malfrats à ses trousses rencontrent des obstacles, c'est le moins qu'on puisse dire!

On ne s'ennuie pas un seul moment pendant cette lecture, car non seulement l'action ne manque pas, mais l'alternance entre les différents protagonistes augmente la tension et la curiosité sur le fameux fatal secret s'amplifie au fil des pages. L'héroïne, par sa fragilité et sa résilience, attire la sympathie tandis que l'on comprend peu à peu l'énigmatique Léonard, lui qui apparaît de prime abord comme un hillbilly cinglé; ce n'est pas si simple. . . J'ai aimé ce roman au rythme enlevant, avec ses personnages imagés et son récit aussi punché qu'addictif.
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Relisant ma critique de Dernier appel pour les vivants - premier livre de Peter Farris - je me rends compte combien le diable en personne m'amène en partie les mêmes jugements : sans effets inutiles, ni emphase à deux balles, Farris nous prouve à nouveau qu'il est parfaitement à l'aise avec tous les codes du roman noir américain. Et nous livre au passage un solide classique du genre, particulièrement attachant.

Ici, Maya, une jeune prostituée livrée (avec d'autres) en pâture par son mac Mexico à des politiciens et influentes personnalités locales, parvient à s'enfuir et à se réfugier chez Léonard.
Sauf que Maya, entre deux saloperies sexuelles subies chez ses clients dépravés - et notamment chez le maire de la ville qui la tient pour favorite - sait des choses. Compromettantes. Et qui pourraient bien entraver les plans d'un certain nombre de délinquants en cols blancs en train de s'emparer de la plupart des terres de cette Géorgie du sud. Mexico et le maire lancent leurs sbires aux trousses de Maya, mais Léonard n'a pas l'intention de les laisser faire. Car chez lui, la loi, c'est sa loi !

Au-delà de l'histoire relativement classique et banale (mais bien ficelée), le livre est rendu particulièrement attachant par le soin que met - à nouveau - Farris à intégrer à son histoire, personnages et paysages.

Maya et Léonard, la jeune et le vieux, deux destins qui s'attendaient et qui se trouvent. Pas dans le sexe, comme Maya en a si souvent l'habitude. Mais dans le but nouveau que chacun donne à l'autre de son existence. Dans les tournants de vie que provoquent leur rencontre. Dans cette symbiose de relation qui donne un sens au lendemain, pour ces deux paumés, l'un volontaire et l'autre pas, qui en manquaient tant.

Et puis, tout en faisant du noir, Peter Farris ne peut s'empêcher de laisser sa plume témoigner de son amour pour sa Géorgie sauvage : ses forêts, ses marécages, ses landes sauvages que même les cartes n'arrivent pas à correctement positionner, ses villages paumés encore loin des grandes villes émergentes et tous la richesse de sa population animale, des alligators aux coyotes en passant par... les chats.

On bascule ainsi selon les pages du polar noir au roman de nature writing, puis au thriller psychologique. Avec autant de réussite dans chacun des styles. Et pour cela, il faut être fort, très fort !
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Maya doit disparaitre. C'est une pute qui en sait trop, beaucoup trop sur certains arrangements et projets d'une municipalité de Géorgie, celle de la capitale de l'état. Mais, , elle, elle veut vivre. Alors, elle se sauve et rencontre un personnage pour le moins étrange. Et cette rencontre va déclencher une réaction en chaîne, pour le moins inattendue. Et sale, très sale.
Et finalement, le plus intéressant et ce qui est vraiment développé, c'est la psychologie des personnages, leur destruction ou leur retour à la vie. L'auteur ne s'appesantit pas sur les horreurs qu'a vécu Maya, il n'y a pas de voyeurisme. Certains événements sont sous-entendus, effleurés. Malgré les sujets, les morts, la violence, c'est un roman très délicat par de nombreux aspects.
Ce n'est pas un coup de coeur, mais assurément une belle lecture.
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Encore une fois Gallmeister ne déçoit pas...Très bon roman noir sur une Amérique à deux voir trois vitesses. L'écriture est fluide, les personnages principaux attachants, on a tout de suite envie de se plonger dans l'histoire.
Le personnage de Maya, cette jeune prostituée noire qui en sait trop, se révèle au fur et à mesure, et sait nous séduire, tout comme le binôme qu'elle forme avec cet étrange personnage qu'est Léonard. le tout contient beaucoup d'humour malgré la noirceur du fonds de l'histoire !
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