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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Maya est une jeune femme qui a été vendue pour devenir prostituée. C'est la chouchou du Maire de la ville. Alors que les hommes de Mexico (le chef) la traquent pour la tuer, elle se dirige vers la ferme de Léonard, un homme solitaire et borderline (il vit quand même avec un mannequin en caoutchouc qu'il dit être sa femme) qui n'aime pas les visiteurs. Il va aider Maya en l'hébergeant et la cachant comme il peut.
J'ai passé un agréable moment de lecture même si mon avis est mitigé. Je n'ai pas trouvé ce roman très addictif. Il n'y a pas eu beaucoup de suspense à mes yeux. J'ai apprécié les personnages de Maya et surtout de Léonard même si je n'ai pas trouvé le personnage féminin très crédible face à son passé.
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Maya jeune prostituée a échappé à son exécution et va trouver refuge chez Léonard qui possède une ferme en pleine nature, entourée de foret, d'étang et de prairie.
Il vit seul et a un mannequin de couture pour seule compagnie.

Léonard va prendre Maya sous son aile, et ils vont s'apprivoiser et leur relation va s'apparenter à celle de grand-père / petite-fille.
Léonard va apprendre les rudiments de la vie à Maya qui a été vendue par sa mère dès l'âge de 15 ans, mais Maya est toujours recherchée pour être exécutée car sa mémoire met en péril un haut dignitaire.

Un polar pas trop sanglant qui est ponctué de coup de fusil, de règlement de compte sous fond de corruption.

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L'amour impossible entre Maya, une jeune prostituée et Léonard, un vieux bonhomme asocial. La première essaye d'échapper à ses poursuivants, dont le maire corrompu. le deuxième vit avec un mannequin (en plastique) au fin fond
de la Géorgie. Un roman très noir, sans concession pour une Amérique encore plus noire. Une lecture très plaisante malgré la lourdeur du sujet.
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Il est dangereux de trop en connaître sur les magouilles d'un « amant » puissant dont on est la favorite. C'est ce qui arrive à Maya, une prostituée sortie à peine de l'adolescence que sa mère a vendue à 12 ans pour s'acheter de la drogue. Poursuivie par les sbires du Maire qui veulent lui faire la peau, elle est miraculeusement sauvée par Leonard Moye, un vieux misanthrope retiré du monde, un brin mythomane et entouré de chats, ancien bootlegger qui vit avec une poupée gonflable qu'il appelle Marjean, prénom de sa femme dont on ne sait ce qu'elle est devenue.
C'est cette rencontre improbable entre deux êtres que tout oppose qui fait le charme du récit : d'un côté, une jeune fille qui n'a connu que la violence et qui découvre pour la première fois de sa vie qu'un être humain peut être généreux et désintéressé ; de l'autre, un homme dont l'existence n'est qu'une accumulation de rancoeurs et qui, par la grâce d'une presque enfant, découvre la rédemption et le pardon.
Plutôt amatrice de roman noir, j'ai certes été sensible à ce roman mais, parmi mes lectures récentes et toujours du côté des États-Unis, j'ai préféré par exemple, dans le même registre, « Là où les lumières se perdent » de David Joy. J'ai trouvé en effet que l'abondance des dialogues nuisait un peu à la puissance de l'intrigue.

EXTRAITS
- Mais depuis l'arrivée de Maya, une partie de Leonard avait renoncé à sa fixation sur le passé et sur son drôle de système de valeur, ses possessions, sa dévotion à la terre et son mode de vie hermétique.
- On vit selon nos propres lois par ici.


Lien : http://papivore.net/litterat..
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Pour ne pas te mentir, sur la quatrième de couverture, j'ai vu que c'est Anatole Pons qui l'a traduit, et Anatole Pons, après le boulot qu'il a fait sur Alex Taylor et « le verger de marbre », je me suis dit que ça ne pourrait pas être une déception.
Peter Farris, je l'avais pas lu encore. Il a sorti, chez le même éditeur, « Dernier appel pour les vivants », roman qui semble-t-il, a été plutôt apprécié des lecteurs. Tu l'as lu ? Moi, je crois que je vais aller le chercher. Gallmeister est une maison avec laquelle il faut compter aujourd'hui. On est à des kilomètres d'autres vendeurs de livres qui ne pensent qu'à faire du fric en alignant des piles de bouquins chez les libraires, pourvu que le nom sur la couverture soit connu et passe à la télé.
Dans ce roman, il y a Maya et Leonard. Les deux principaux acteurs de cette histoire, noire, mais en douceur quand il s'agit de les raconter à travers leurs gestes du presque quotidien.
Maya a 18 ans, et elle est prostituée depuis quelques années, ça veut dire qu'elle a commencé jeune, mais la valeur n'attend pas le nombre des années comme ils disent dans les livres. le bouquin commence dans le coffre d'une bagnole. J'avais déjà lu ça dans « Money Shot » chez le même éditeur, comme quoi, les coffres de bagnoles, ça peut être un début d'intrigue intéressant. Pourquoi Maya est dans le coffre d'une bagnole ? Parce qu'elle sait des choses sur un type et que ce type préfèrerait que ça reste entre eux… Il a donc demandé à deux brutasses de la filer aux alligators. Ah oui, ça se passe en Géorgie, et en Géorgie, il y a des marécages et des alligators, ce qui est très pratique pour se débarrasser des sacs poubelles et autres témoins gênants. le truc, c'est que les deux brutasses en question vont pénétrer sur la propriété de Leonard, et Leonard, il aime pas qu'on entre chez lui si on n'a pas été invité.
Leonard, c'est une espèce de misanthrope, genre « j'aime pas les gens », et rien que pour ça, il mérite le respect. Il a fabriqué du whisky, il y a longtemps, et il a gagné de la thune avec, donc aujourd'hui il veut être tranquille chez lui. Ça t'arrive aussi, de vouloir être tranquille chez toi, non ?
Une des particularités de Leonard, c'est qu'il partage son existence avec un mannequin. Pas un de ceux que tu vois à la télé, qui portent des jolies robes et qui marchent sur des talons, pas du tout. Un mannequin en cire. Tu vois le truc ? Elle s'appelle Marjean. Elle cause pas beaucoup, mais c'est souvent le cas des mannequins en cire.
Leonard, il n'aime pas qu'on vienne le faire suer chez lui, et surtout, il aime pas qu'on fasse du mal aux femmes. Leonard, je l'aime bien. Quand tu liras le passage où il décide d'aller chercher des tampons hygiéniques avec Marjean, tu vas sourire aussi, parce que c'est ça le truc. C'est un roman noir, vraiment, avec des passages presque glauques, mais il y a dedans des situations vraiment drôles.
J'ai assez raconté, tu verras la suite quand tu le liras.
Les méchants, dans ce roman, sont des vrais méchants que t'as grave envie de foutre aux alligators, toi aussi, mais les gentils, souvent, sont pires que les méchants, et ça, c'est plutôt bien trouvé.
C'est lourd, pesant parfois, et glauque souvent, mais c'est bien écrit. Vraiment.
Je t'ai pas parlé de la nature ? J'ai oublié. La nature, c'est, comme souvent dans ce genre de romans, un personnage à part entière, avec des descriptions qui frôlent le lyrisme, et ça aussi, j'ai bien aimé.
C'est bien écrit, et ça se lit d'une traitre, avec plaisir et sans vraiment de regret pour tes 20 balles, quoique…
Parce qu'il faut qu'il y ait un quoique.
Les têtes, ou plutôt ce qu'il y a dans les têtes, ça reste très « premier niveau ».
Maya, malgré sa mémoire « photographique » n'est pas ce qu'on peut appeler une lumière, et loin s'en faut, même si toi aussi tu vas bien l'aimer, cette pauvre môme à qui la vie a oublié de faire des cadeaux.
Leonard, le vieux « taiseux-bourru » mais qui a un bon fond, et qui a bien envie d'être aimé par Maya, comme un grand-père qui pourrait lui apprendre la vie…
Les méchants, sur qui j'aurais bien voulu que Farris s'attardent un peu plus, parce qu'il y a du grain à moudre, notamment avec Mexico, qui m'a fait penser à certains personnages de BD (tu te rappelles du Caïd dans Spiderman ?) et c'est presque dommage. Ils auraient mérité une vie propre, et des vraies plongées dans l'enfer de leurs cerveaux.
Mais bon, c'est fort, ça pique, et c'est une vraie réussite.
Va le chercher, ou demande au mec en rouge de te l'apporter pour le solstice d'hiver…

Lien : http://leslivresdelie.org
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Maya, prostituée à peine mineure à la solde de Mexico, le parrain local et son demi-frère le Maire de la plus grande ville de ce coin du Sud profond de l'Amérique, est emmenée pour être exécutée dans les marais. Elle en savait trop et pouvait être dangereuse. Mais elle est sauvée par Léonard, un vieil excentrique misanthrope qui devient son père de substitution. Mais Mexico ne veut pas en rester là…
L'intrigue est mince et déjà vue dans nombre de polars mais ce qui fait l'intérêt de cet ouvrage, c'est l'atmosphère crée par l'auteur, son écriture cinématographique, ses personnages attachants ou repoussants, la violence inévitable : tout un univers qui est projeté devant nos yeux de lecteur. La magie de la bonne littérature.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Pas de bol pour Maya, esclave sexuelle mise sous contrôle par le terrible Mexico, elle est la chouchoute du maire et a entendu ce qu'il ne fallait pas...Quand elle atterrit par hasard chez Leonard, elle croit en sa rédemption : protégée par ce vieux un peu bizarre (il trimballe sa femme -un mannequin de couture habillé- un peu partout et a la gâchette facile). Sauf que Leonard, ancien bootlegger, lui aussi cache quelques secrets...

Le décor est planté : une pute à peine sortie de l'adolescence, un vieux fermier pro de la gâchette, quelques pontes politiques franchement véreux, des flics pourris et des petites mains pour les basses oeuvres.

Ça pourrait paraître convenu, a priori, mais c'est vif et rythmé, franchement addictif et nerveux !

L'auteur nous plonge au coeur de la Géorgie rurale où les fermiers disputent leur moindre bout de terrain aux spéculateurs, et où moustiques et alligators (quand ce ne sont pas les truands locaux, accessoirement ex-stars de base-ball) se disputent le moindre carré de chair humaine.

J'ai aimé cette narration enlevée (et la traduction impeccable !), l'énergie dégagée par ce polar ; j'ai aimé les personnages (la fragilité de Maya et celle aussi de Leonard, "le diable en personne", derrière sa carapace, alors qu'au cours de la lecture, on ne peut s'empêcher de le redouter...).
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D'un côté, on a une pute en fuite. de l'autre, on a un paysan rustre qui vit avec un mannequin de vitrine. Les deux vont se retrouver alors qu'une armada de mafieux s'apprête à les tuer.
Langue poisseuse, intrigue ficelée avec soin, roman noir, glauque, rempli de tripes et de sang. de l'action et du meurtre avec une bonne poignée de psychologie. C'est rude. Passionnant de la première à la dernière ligne, l'auteur ne s'embourbe pas de détails futiles. Autant aller à l'essentiel. Il a raison. C'est génial.
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J'ai beaucoup aimé l'intrigue, les personnages, l'amitié qui se crée,
Des passages un peu noir, une prostituée qui fait tout pour sauver sa peau
Un monde de drogue, meurtre, sexe, bagarre et un peu d'humour malgré l'ambiance règlement de compte....
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Roman américain, publié chez nous par la maison d'édition française spécialisée dans la littérature des États-Unis, le diable en personne a tout d'un classique de la littérature noire américaine, et peut-être encore plus du film noir américain, teinté de western. On y trouve les élites et les flics corrompus, les cartels mexicains, le vieux solitaire excentrique de la ruralité profonde, des fusillades maousses, l'alcool de contrebande…

Comment une très jeune prostituée se retrouve sous la protection d'un vieux misanthrope un peu cinglé, pourquoi est-il si important pour ceux à qui elle a échappé de la faire taire définitivement, qu'est-il arrivé à la femme de Léonard Moye qui la remplace par un mannequin (de paille, pas de mode) ? Les réponses à toutes ces questions sont données dans le livre. Mais sans trop de détail, ici ce n'est pas l'intrigue qui compte, ce n'est pas le pourquoi de l'action, c'est l'action en elle-même, les personnages et leurs rapports. Des personnages parfois drôles, parfois touchants, plus rarement un peu insipides.

Il ne faut pas espérer en ouvrant ce livre faire une découverte hors des sentiers battus. Ce qu'il raconte, la façon dont il le raconte… on est en terrain balisé. Il reste que c'est bien fait et agréable à lire, ce qui est le principal.

Chronique rédigée dans le cadre d'une série de 12 articles sur les romans sélectionnés pour le 2ème tour des trophées 813 2018. Vous pouvez trouver l'intégralité des chroniques sur https://romancerougenouvellesnoires.wordpress.com/tag/trophees-813/
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