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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une pluie sans fin qui s'abat sur le sud des Etats-Unis ; des nuages noirs, si noirs qu'ils asphyxient le soleil ; ces ouragans à n'en plus finir qui chassent les hommes toujours plus loin vers le nord ; et leur défaite ultime face à la nature déchainée, vengeresse, quand ils décident de fixer une limite territoriale au-dessous de laquelle toute vie humaine devient impossible…
Cohen n'est pas parti avec les fuyards. Il est resté au-dessous de la limite, retenu par ses souvenirs et ses fantômes tant aimés. Pour demeurer coûte que coûte avec eux, il n'hésite pas à affronter ces terribles ouragans capables de le balayer comme fétu de paille, de braver ces yeux brillants et menaçants qui le fixent dans la nuit noire, de vivre tant bien que mal dans ce monde impossible…
Il faudra tout l'amour de Mariposa, l'insouciance pleine de morgue du jeune Evan, les chouineries et les rires du môme Brisco pour le sortir de sa torpeur, le forcer à s'ébrouer afin d'éloigner de lui ses fantômes. Elisa, Océane, les ruelles sombres de Venise, un corps dénudé sur la plage, quelques souvenirs idiots, Cohen les rejoindra très vite, à tout jamais, juste le temps pour lui de sauver Mariposa, Evan et Brisco, de les ramener à bon port dans un monde plus sûr, moins barbare.
On a voulu comparer un peu abusivement ce livre à « La route », mais il est pourtant bien autre chose qu'un énième roman post-apocalyptique. J'ai aimé le personnage de Cohen ; j'ai aimé sa force, ses fragilités, ses incroyables inconséquences, et surtout cette fidélité sans faille, envers et contre tout, pour ses amours à jamais disparus et ses rêves enfuis.
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« Une pluie sans fin » de Michael Farris Smith, choix de libraire dans la kube box, est une très bonne surprise. Avec ce roman post-apocalyptique comme je les aime, je découvre un Mississipi ravagé et dangereux situé dans la Limite, qui s'étend de l'Alabama au Texas. La limite est cette nouvelle frontière derrière laquelle, depuis que les pluies diluviennes et autres catastrophes écologiques les ont rendues inhabitables, des états sont abandonnés corps et biens par le gouvernement ...
Cohen fait partie des rares hommes qui ont choisi de rester, incapable d'abandonner sa terre et la tombe de sa femme et de sa fille. D'autres restent par obsession car le bruit court que les casinos de la côte auraient enterré des millions de dollars en attendant une amélioration des conditions climatiques. C'est le cas de Charlie, ami de Cohen, qui fourni à prix d'or tout ce dont les survivants ont besoin, de l'eau aux bidons d'essence. À part la pluie incessante, la survie de Cohen avec son chien et son cheval, se déroule presque normalement, jusqu'à sa rencontre avec Evan et Mariposa, deux ados qu'il choisit impulsivement d'aider, deux ados qui n'hésitent pas à lui voler sa jeep et à le laisser pour mort ...
La mise en place est un peu longue mais ensuite la tension devient électrique, l'ambiance pesante. le danger guette à chaque instant: que ce soit la pluie, le vent, la tempête, les ouragans, la destruction des habitations ou les mauvais instincts des hommes. Cohen est un héros malgré lui, profondément déprimé mais qui se retrousse les manches en prenant en charge un groupe de personnes faibles mais décidées, avec les lourdes responsabilités que cela comporte. Apparaissent des bulles de douceur dans ce quotidien de lutte pour la survie avec les flashbacks de bonheur de Cohen et de sa femme.
C'est un roman d'une noirceur terrible compensée par une belle humanité et une écriture travaillée, efficace. Les descriptions de cette région dévastée, sous une pluie permanente sont fascinantes.
J'ai passé un très bon moment.
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Je n'ai fait qu'une bouchée de ces 440 pages pleines de pluie, de vent, d'éclairs et de coups de tonnerre. J'ai adoré cette lecture, à m'en étonner moi-même. L'ambiance y est tellement sombre que je me disais souvent que cela allait me lasser, mais que nenni.

Des pluies torrentielles s'abattent sans discontinuité depuis quelques années sur le sud des Etats-Unis, la région est gorgée d'eau. le cyclone Katrina, c'était de la rigolade à côté de ça, juste une mise en bouche. Les vents démentiels abattent les arbres, arrachent tout e qui n'est pas solidement arrimé. Pluie et vents s'allient pour détruire les ports, les digues et les ponts. Au point que le gouvernement abandonne cette zone sinistrée, la population a été appelée à évacuer il y a quelques années, et une Limite a été tracée. En dessous, c'est devenue une zone hors lois.

L'auteur sous-entend juste que la situation résulte d'une catastrophe écologique, mais jamais il ne creuse plus que ça. Il ne parle pas des causes, mais du résultat et c'est ce que j'ai apprécié. Point d'accusations moralisatrices, point de militantisme écologiste. En revanche, pour ce qui est de la description de ce qu'est devenue cette région et du climat qui s'y déchaîne, il fait très fort. Une écriture très visuelle qui m'a frigorifiée. J'étais gelée en permanence, la tête rentrée dans les épaules et l'impression désagréable d'avoir les doigts tous fripés ! Ce roman est classé comme post-apo, moi j'enlèverai bien le "post" qui précède car on est en plein dedans cette apocalypse, du début à la fin !

Michaël Farris Smith va nous conter la vie, ou plutôt la survie de quelques personnages dans ce no man's land aquatique.
Tout d'abord Cohen, un jeune veuf qui n'arrive pas à se résoudre à quitter sa maison et ses souvenirs. Sa femme a été tuée lors de leur évacuation par un objet volant, emportant dans la mort sa future fille également car elle était enceinte.
On va suivre aussi une jeune créole tout juste majeure, Mariposa, issue d'une famille où on est diseuse de bonne aventure de mère en fille. Et également un ado, Evan, responsable de son petit frère de sept ans. Ces trois là ont été "recueillis de force" par un illuminé qui fonde sa secte, en se constituant un cheptel humain étroitement surveillé qu'il compte agrandir par tous les moyens...
Leur route vont se croiser et ensemble, ils vont essayer de s'en sortir, de rejoindre la Limite. Regagner le nord et la civilisation.

Une pluie sans fin est un roman plein d'actions, mais aussi plein de réflexions philosophiques que j'ai beaucoup apprécié. Quand il n'y a plus de points de repère, quand la loi de la survie prévaut, les décisions à prendre sont souvent lourdes de conséquences. Lorsque l'humanité des personnages se retrouve confrontée à la bestialité primaire, les émotions sont décuplées. le récit de la survie de ces personnages m'a totalement pris aux tripes. L'auteur nous plonge dans un véritable cauchemar, celui qu'il fait subir à Cohen, Mariposa, Evan et quelques autres. Un cauchemar sans concession où les épreuves, les tuiles, les embûches se succèdent au même rythme que les ouragans, sans interruption, c'est infernal.

Un roman tout plein d'eau, dans lequel je vous conseille de vous plonger...en apnée ! J'en ressors lessivée mais fortement impactée. Je ne suis pas une pro des romans de SF, d'ailleurs je n'ai ni vu Mad Max, ni lu La route de Cormac McCarthy même s'il est dans ma PAL..., mais des romans comme cela j'adhère. Moi j'en fais un coup de coeur.
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Nombreux sont les auteurs qui ont raconté le Monde après l'Apocalypse. Dans la lignée de la route de Cormac McCarthy ou de Et toujours les forêts de Sandrine Collette, Michael Farris Smith imagine une Pluie sans fin qui, si elle ne signe pas la fin du Monde, entraîne l'extinction de notre société.
Dans ce roman, nous suivons la trace de Cohen, qui ne s'est jamais relevé de la mort de sa femme enceinte et vit dans une maison isolée du Sud des Etats-Unis.
Mais cela fait plusieurs années qu'il pleut sans interruption et cette région, à 140 km au Sud de la Limite instaurée par le gouvernement américain en déroute, est devenue une zone de non-droit.
Il doit se débrouiller pour survivre, trouver à manger, négocier avec des trafiquants et sauver sa peau d'une horde d'individus sans foi, ni loi qui errent dans les villes abandonnées.
Les éléments sont déchaînés, les paysages détruits, les routes inondées, les rivières emportent tout sur leur passage, les maisons, les ponts et les rares véhicules tentent de rejoindre La Limite.
Cohen va croiser la route d'Evan, un adolescent violent et de Mariposa, une jeune fille au lourd vécu qu'Aggie, un gourou tyrannique, oblige à attaquer les gens pour les voler. Dépouillé de tous ses biens et des précieux souvenirs de sa femme, il quitte sa cabane pour tenter de les retrouver et entreprend un périlleux périple vers le Nord.
Un roman où la violence se cache derrière chaque coin de rue, où chaque rencontre devient un danger, où la morale s'est diluée dans les eaux de cette pluie qui se déverse sans discontinuer sur la Terre.
Le personnage de Cohen est particulièrement émouvant et son image de colosse blessé m'a beaucoup touchée. Mariposa, la jeune femme révoltée et violente, m'a paru se déliter au fur et à mesure de l'histoire, comme effacée par l'imposant Cohen. Evan l'adolescent sans repères, en se construisant dans ce monde dur et sans pitié, se révèle sensible et attachant.
Un roman post-apocalyptique que j'ai trouvé, malgré quelques petites incohérences difficiles à reprocher à un premier roman, aussi passionnant que terrifiant.
En choisissant ce thème pourtant assez galvaudé, Michael Farris Smith m'a totalement embarquée dans cette histoire de survie où la pluie qui tombe sans discontinuer n'est pas sans me faire penser à ce qu'il tombe aujourd'hui sur notre Planète.
Un sujet d'actualité pour un excellent roman.
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Une pluie sans fin.
Michaël FARRIS SMITH

Dérèglement climatique, tempêtes à répétition, cyclones, ouragans et pluies diluviennes ont massacré, ravagé le sud des USA jusqu'à le scinder en deux horizontalement : de la Louisiane à la Floride.
Sous cette « limite » c'est le sud.
Un no man's land dangereux, où le manque de tout et surtout de vivres rend le peu d' hommes qu'il reste ultras violents.
D'autant plus qu'il paraît que les casinos ont enterré leurs coffres-forts sous des mètres de terre et de boue avec l'espoir de les déterrer plus tard.
Cohen n' pas voulu quitter ses terres et sa maison pourtant détruite par les intempéries.
Il reste car c'est là que sont ses souvenirs avec sa défunte femme.
Mais au décours d'une incroyable aventure il va se retrouver en charge d'un groupe de personnes pour qui il sera le symbole du courage, de la liberté et surtout de l'espoir… bien malgré lui.

Incroyable roman apocalyptique !
J'ai débuté ma lecture en pensant que j'allais lire un succédané du sublime « La route » de McCarthy en me disant « bof ça ne sera jamais à la hauteur.
Bon pour moi « La route » c'est un monument alors la barre est très haute mais alors juste en dessous je mets ce roman.
Un roman qui fait frissonner, grelotter tellement les éléments climatiques sont bien décrits.
Le désespoir, la tristesse, la résignation, la fatigue et la faim sont palpables.
La trame très bien construite, les personnages charismatiques et l'écriture prenante.
C'est une très bonne lecture !

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Entre Mad Max 2 et La Route : le nouveau chef-d'oeuvre post-apocalyptique.
99Inconsolable de la mort de sa femme et de l'enfant qu'elle portait, Cohen survit au-delà de la Ligne, dans la partie sud des Etats-Unis ravagée depuis des années par des tempêtes et dont la population a été évacuée. Il croise la route du prophète apocalyptique Aggie. Décidant de libérer les femmes et enfants retenus prisonniers par ce dernier, il tente de leur faire passer la Ligne.
rivers-final-cover. Dans un monde réduit au déluge, le gouvernement ne pouvant plus gérer un territoire aussi vaste que les Etats-Unis, la population a été invitée à se réfugier au nord de la « Limite ». Nous suivons un antihéros, Cohen : un charpentier veuf, qui, poussé par les agressions et les tempêtes, va devoir quitter sa maison au Sud et ses fantômes, pour prendre la route, échangeant rations, tirs ou informations avec ses compagnons d'infortune.Ici il n'y a que des gens ordinaires, ni bon, ni méchant. Juste des personnes confrontées au pire, à l'inconcevable, qui ont perdues leur repaire et devant affronter un univers hostile, hors norme.
Grâce à une écriture qui met à distance les émotions et un contraste entre le quotidien dédié à la survie et les flashbacks de bonheur conjugal, le cheminement de Cohen nous invite à faire le deuil d'un monde pour retrouver l'espoir. Un roman post-apocalyptique différent.
Lien : https://collectifpolar.com
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Le sud des Etats-Unis est en proie à des ouragans et des pluies diluviennes quasiment en permanence. Dans ce monde digne de l'apocalypse la plupart des habitants ont fuis vers la Limite, vers le nord, plus épargné. Mais pas Cohen. Lui il est resté dans sa maison, construite par son père est quasiment indestructible. il est resté là après avoir perdu sa femme Elisa, et l'enfant qu'elle portait. Il survit là avec son chien et son cheval.

Lorsque la route de Cohen croise celle de Mariposa et Evan, son univers tourné vers le passé va changer. Après quelques péripéties sanglantes il va se retrouver en tête d'un groupe d'hommes , de femmes et d'un bébé terrifiés mais bien décidé à franchir cette Limite salvatrice.

Commence alors un road movie où la loi du plus fort, ou du plus armé, règne. Ensemble ils vont affronter les éléments déchaînés et les hommes . Et la route vers la sauvegarde est peuplée de danger, la mort rode partout et parfois l'humanité n'a plus d'humain que le nom.

C'est le premier roman de Michael Farris Smith et c'est une sacrée réussite. Ayant lu les deux suivants j'avais pu déjà apprécier la plume sombre de l'auteur. J'ai été emporté par cette histoire d'hommes et de femmes qui luttent ensemble, aussi perdus et effrayés les uns que les autres...Ce qui donne d'ailleurs parfois quelques échanges savoureux au milieu de toute cette horreur.

C'était une magnifique lecture pour moi et je ne peux que vous conseiller de lire tous les livres de Michael Farris Smith ( Nulle part ailleurs sur la terre et le pays des oubliés)
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Encore une fois, je suis conquise par les parutions de cette maison d'édition ! Il y eut Déchirés, puis Treize, deux romans qui m'avaient transportée, et voilà maintenant "Une pluie sans fin". Un coup de coeur.

Pour être transportée, ça je l'ai été, dès les premières pages.
Ce nouveau monde où la nature a repris ses droits, sous la forme d'une pluie sans fin et de tempêtes toutes plus meurtrières les unes que les autres, est effrayant.
C'est un roman post-apocalyptique, au même titre qu'un bon livre zombie, on y retrouve les thèmes chers à ce genre, sans les zombies évidemment. Quoi que de ce côté-là, la tension était parfois si forte, le danger si présent, qu'il m'est arrivé plus d'une fois de penser aux zombies justement, vous savez, quand les héros vont dans un nouvel endroit et qu'ils ne savent pas sur quoi ils vont tomber. Et bien voilà, c'était la même chose.
Une tension constante, une pluie qui nous trempe des pieds à la tête, qui nous coupe le souffle, qui nous rend transis de froid, qui nous étouffe... L'auteur a vraiment su trouver les mots pour décrire magistralement cette pluie. Elle est tellement présente qu'on aurait pu craindre des répétitions, mais pas du tout. Mais tellement présente qu'elle en devient un personnage, peut-être même le méchant à combattre, à redouter et à affronter. Mais elle n'est pas seule. L'homme dans l'adversité peut démontrer une grande force, mais il peut aussi devenir le pire de ce qu'il a en lui. Et ceux qui portaient le mal en eux vont profiter de ce chaos pour le laisser enfin exploser dans leur folie.

Le gouvernement a abdiqué face à cette pluie qui détruit tout. On se rend compte que nous, pauvres hommes, sommes bien peu de chose face aux éléments. Que nos constructions dont nous sommes si fiers ne valent finalement pas tant que ça... et qu'elles ne font pas le poids.
Certains hommes n'ont pu se résoudre à quitter leur terre, comme les avait priés le gouvernement. Et c'est dans un chaos sans nom qu'on fait la connaissance de notre héros, Cohen. Très vite on s'attache à lui, il nous fend le coeur. Ses flashbacks sur sa vie d'avant, avec sa femme qu'il aime à en mourir, l'aide à tenir, et nous offre des moments de répits, où on peut se reposer un peu, quoi que, pas tout le temps... J'ai autant aimé ses passages avec sa femme, des passages d'une tendresse infinie, que les autres. J'ai tout aimé dans ce roman.
En particulier Cohen. C'est ce genre de héros hanté par les siens, qui survit on ne sait pas comment, tant il est anéanti. Ce genre de héros qui, contre toute attente, et sans se soucier des conséquences, va tendre la main. Quitte à se la faire couper.
Il prend les coups et se relève, il se relève toujours. Et il avance. Il cherche un but à tout ça, une raison à ce chaos et à ce que lui, il soit toujours en vie.
Et dans ce chaos, il va faire des rencontres, certaines qui vont changer sa vie. Et qui vont, inévitablement, le mener vers ce qu'il a attendu depuis si longtemps.

Je ne me suis jamais ennuyée, pas un seul instant. le style de l'auteur est si prenant, parfois poétique et envoûtant, il nous colle à la peau comme cette pluie qu'on arrive presque à ressentir. Certains passages sont sombres, écoeurants, mais aussi tendres et tellement émouvants. L'ambiance est si particulière, étouffante et nous donne froid dans le dos. Ce monde est ravagé par la pluie mais aussi par l'homme, les deux monstres de cette histoire.
J'ai eu si peur pour nos héros, à en trembler et à en avoir l'estomac contracté. L'auteur parvient facilement à les rendre proches de nous. Et rien que pour eux, pour savoir s'ils vont s'en sortir et parvenir à atteindre cette limite, on tourne les pages sans s'en rendre compte.

En bref, l'un des meilleurs livres post-apocalyptique que j'ai lu, un coup de coeur pour ce roman qui restera longtemps présent dans votre esprit, si bien que la pluie, aura une toute autre saveur...
Lien : http://www.inmybookworld.com..
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Je ne désire pas faire le résumé de ce livre, d'autres l'ont fait, et bien fait, avant moi. Je veux simplement dire que ce livre m'a littéralement pris aux tripes. Et que je m'en souviendrai longtemps. De plus, je trouve ce livre très bien construit et très bien écrit. Quant à la comparaison avec Faulkner et McCarthy, no comment... Ce livre n'a pas besoin de ces comparaisons improbables. Il se suffit à lui-même.
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Comme l'indique le titre, comme l'indique les autres critiques : il pleut ! Il pleut beaucoup, parfois l'orage ou la tempête s'y mettent. Pour moi la force de ce roman c'est qu'il a fallu parfois que je lève la tête pour regarder par la fenêtre et me souvenir ce que pouvait être une journée ensoleillée !
Je vous le conseille pour son univers et son ambiance. Vous suivrez Cohen et quelques survivants dans cet univers apocalyptique. L'intérêt de ce livre n'est pas dans ses multiples rebondissements et son suspense haletant mais plutôt pour ce monde qu'il nous fait découvrir, on veut avec les personnages savoir ce qu'il y a derrière la "limite", on a envie d'y croire, on tremble de froid et de peur en parcourant cette Amérique désolée... Bref on se laisse porter par ce roman et son écriture !
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