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EAN : 9782898006043
160 pages
Goélette éditions (17/08/2023)
4/5   1 notes
Résumé :
Suivez Anaïs Favron dans ses aventures autour du monde et apprenez-en davantage sur l’univers du voyage grâce à ses nombreux conseils. Destinations, nourriture, hébergement, escapades et excursions, moyens de transport, marchés et activités figurent notamment dans ses carnets où rien n’est laissé au hasard !

Laissez-vous captiver par ses voyages originaux, ses palmarès insolites, ses recommandations culinaires qui vous feront saliver et ses entrevues ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Carnet de voyage rempli d'anecdotes, de conseils et de souvenirs de voyages autour du monde (agrémenté de plusieurs photos également). L'animatrice a fait plusieurs types de voyage autour du monde, des plus touristiques aux plus humanitaires voire dangereux (entre autres: Togo, Japon, Islande, Espagne, Turquie, Norvège, Bali, Italie, Grèce, Belgique, États-Unis, Malaisie, Vietnam, Cambodge). C'est intéressant, souvent amusant, sans prétention et les anecdotes fusent dans le désordre, mariant tous les types de voyages. Ce qu'on retient: Anaïs Favron ne pourrait vivre sans voyager. Elle donne aussi quelques (mais pas tant que ça) trucs pour ceux qui ne sont pas encore adeptes des voyages. C'est comme écouter les anecdotes d'une amie globetrotteuse quand on aime le voyage nous-mêmes: on se reconnaît dans certaines, on se dit qu'on ne ferait jamais ça pour d'autres, on rigole et on passe un bon moment.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Chocs culturels

Le trajet vers l’Afrique a été interminable : escales à Amsterdam et à Tunis, avant d’arriver à notre destination, Lomé, au Togo. En ville, notre hôtel était une immense tour en miroir avec une piscine sur le toit du deuxième étage. Tout juste devant se dressaient de petites maisons en terre avec un toit en paille. Pas de porte. Je m’étais préparée à être confrontée à la pauvreté — l’absence de télévision, par exemple —, mais je n’avais pas imaginé une maison à pièce unique pour six personnes… et SANS PORTE ! ! !

Puisqu’il faisait toujours chaud, les besoins étaient différents, si bien que les cuisines se trouvaient plutôt à l’extérieur. Quand je dis cuisine, je veux dire un immense chaudron sur un rond de feu. De l’autre côté de la rue, dans notre hôtel, nous avions une cuisine complète avec une employée qui nous préparait des repas trois services tous les soirs. Nous avions aussi deux salles de bain avec de l’eau chaude. Je n’y comprenais rien.

En parlant de salle de bain, la ville de Lomé est située sur le bord de l’eau, avec une magnifique plage. Dès notre arrivée, on voulait aller voir la mer ! En chemin, j’ai aperçu des hommes qui… des hommes qui faisaient leur numéro 2… et qui enterraient le tout dans le sable ! QUOI ? Puis, ça m’a semblé logique : quand on n’a pas d’eau courante ni de salle de bain, le sable de la plage, c’est normal, c’est une litière pour humains. Après le choc vient l’acceptation.
Un marché, des cadavres d'animaux

Les après-midi, pendant que mes frères sortaient leurs jumelles pour regarder les Françaises en monokini autour de la piscine, je restais dans la cuisine avec Patience, qui préparait nos repas. Elle me montrait des recettes, des techniques, et je notais tout dans un petit cahier. C’est la femme qui porte le mieux son nom sur la Terre !

Parlant de femmes, elles étaient habillées de magnifiques tissus colorés noués sous les bras. Sur le bord des rues, il y avait des caniveaux creusés à même la terre. Les femmes s’y agenouillaient pour se soulager. C’est là que les eaux usées étaient aussi vidées. Les gens n’avaient pas de sous-vêtements, de vêtements cousus, d’électricité ni même d’eau potable. Le choc devenait de plus en plus grand.

Mais, rapidement, je m’y suis habituée. Même que le soir, quand je voyais les familles rassemblées autour du feu, à rire ensemble, à faire de la musique, à danser et à manger en groupe, je trouvais ça beau. De Oh mon Dieu, comment font-ils pour vivre sans télévision ?, c’est devenu Mais ils n’ont pas besoin de télévision !

J’ai subi un autre choc lorsque j’ai visité le marché. Je savais que la viande provenait d’un animal mort, mais quand ses différentes parties sont présentées dans une barquette, coupées en morceaux, on finit par l’oublier. Pas au marché de Lomé ! La boucherie se résume à un cadavre de vache déposé sur une grosse pierre. On en demande un morceau au boucher et il prend sa machette pour le découper, avant de l’emballer soigneusement dans du papier journal. Quand je dis on, je parle des Togolais, car les étrangers ne peuvent pas acheter d’aliments au marché. C’est interdit pour des raisons de système digestif pas adapté. Nous devions donc aller à l’épicerie libanaise, qui ressemblait à un gros Costco avec des produits européens. Il y avait de l’eau canadienne embouteillée. Ben voyons, ils transportaient notre eau jusqu’ici ! ! !

J’adorais le marché. J’adorais voir les étals de produits locaux. J’adorais parler avec les Togolais, même si une fois sur deux c’était pour me faire demander en mariage en riant.
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Un marché érigé dans la rue.

Mon métier d’animatrice m’a permis d’assouvir ma passion du voyage à l’écran. À faire en Grèce : la liste d’Anaïs, Partir autrement en famille, Avec ou sans cash, 50 façons de tuer sa mère, La course aux vacances, etc. Ces émissions m’ont aussi fait découvrir une fabuleuse communauté de voyageurs sur les réseaux sociaux (oui, oui, vous autres !).

À force de vous partager des conseils et d’échanger avec vous, j’ai eu envie d’aller un peu plus loin et de raconter mes expériences, en espérant vous donner ainsi envie de partir, ou encore de vous permettre de voyager à travers mes aventures !
Dès la petite enfance

Ma vie a toujours été remplie de voyages. J’ai eu la chance d’avoir des parents curieux et entreprenants, ce qui fait que j’ai goûté très jeune aux déplacements géographiques. Dans le Sud, l’hiver, alors que ce n’était pas encore à la mode, ou encore aux quatre coins du Québec et sur la côte est américaine, en voiture, à une époque où coucher un enfant dans le coffre du véhicule familial parmi les bagages était une excellente idée ! Je sais, je trahis mon âge, mais bon, je suis tellement vieille que quand on venait à Montréal en visite, ma grand-mère nous emmenait voir les animaux au zoo du parc La Fontaine. Vous pouvez donc me traiter de dinosaure !
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Paris et sa majestueuse tour Eiffel

Prendre une simple bouchée de ce pain au chocolat gonflé, croustillant, gras et jouissif m’a fait réaliser que je n’avais jamais vraiment mangé de croissant auparavant. Il y avait autant de miettes sur mon visage que de bonheur dans mon cœur. Je vous rappelle qu’on était en 1988 et que les croissants que nous pouvions nous procurer à l’épicerie à l’époque se trouvaient dans un sac en plastique, déjà mous et dépourvus de passion. C’était la préhistoire de la gastronomie au Québec !

C’est donc par la bouche que j’ai vécu mon premier grand dépaysement. Ajoutons le fait que nous avions la même langue, mais utilisée d’une façon totalement différente : leur déjeuner, c’est notre dîner, leurs bas, ce sont nos collants, et leurs foufounes, ce ne sont pas des foufounes ! Faites vos recherches !

Mais revenons à la bouffe, s’il vous plaît, parce que non, ce n’est pas terminé! Par un bel après-midi de congé, ma famille française organisait un BBQ. On devait manger des hot-dogs. Je connaissais ça : pain, saucisse, moutarde ! Mais, en France, le pain, c’est une baguette, la saucisse est beaucoup plus grosse et coulante et la moutarde n’est pas comme celle qu’on nous sert au Stade olympique quand on va voir les Expos. À la première bouchée, mes sinus ont subi un lavement et j’ai compris que je me trouvais dans un autre monde ! Ah, et les enfants buvaient du vin rouge dans des verres de Schtroumpfs. À ça, j’avais dit non ! Il y a des limites à s’intégrer !

Une fois les saucisses cuites et consommées, le papa a emballé un fromage camembert dans du papier d’aluminium avant de le déposer dans les briquettes toujours chaudes du BBQ. Ils sont vraiment spéciaux, ces parents, que je me suis dit… Puis, quelques minutes plus tard, on a ouvert le paquet, on a déchiré des morceaux de pain frais et on les a trempés dans le fromage fondu. Je savais que mes voyages passeraient des pupilles aux papilles.
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Quand j’ai écrit ces lignes, j’étais à Hanoï, au Vietnam, à la fenêtre de mon appartement. Le bruit des moteurs de scooter et les klaxons omniprésents me rappelaient chaque seconde que je n’étais décidément pas au Québec. En me penchant pour regarder à l’extérieur, je pouvais voir une petite dame à son kiosque de bánh mi et une vendeuse de fruits ambulante avec ses deux paniers bien balancés au bout d’un grand bâton tenant en équilibre sur ses épaules. Au Vietnam, les objets qui me semblent être des antiquités sont en fait encore utilisés quotidiennement, et c’est magnifique. Pourquoi réinventer quelque chose qui fonctionne bien ? J’adore ces gens !

Je suis revenue du Vietnam à la fin de janvier 2020, en faisant escale à Pékin. J’avais entendu parler d’un virus qui ravageait la Chine et, quelques temps seulement après mon séjour, plusieurs pays ont annulé les transits par ce pays. C’est fou !
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C’est bien moi, ça ! Écrire un livre sur les voyages quelques mois avant qu’une pandémie se déclenche. Depuis, quelques années se sont écoulées. Après plusieurs réécritures, l’ouvrage existe enfin !

Est-ce qu’il va vous transformer à jamais et régler tous les problèmes de société ? Assurément pas, mais ça peut être le fun quand même !

J’ai simplement rassemblé les questions qu’on me pose fréquemment, en privé, sur les réseaux sociaux, afin d’y répondre et d’en faire un guide à l’attention des voyageurs débutants ou en devenir. Si vous avez déjà fait le tour du monde, il est possible que vous trouviez mes conseils inutiles.
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