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Très bel album, à destination des plus jeunes autant que des plus grands.
Les illustrations sont sensibles et d'une grande beauté. On retrouve un texte poétique, lent et doux comme une chanson. L'ensemble se lit très vite mais on est tout de même plongés dans cet univers propre à Gael Faye.
J'ai beaucoup aimé le petit texte autobiographique à la fin, qui vient éclairer et ancrer le tout.
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Un livre à ouvrir et découvrir en écoutant le texte de Gaël Faye (grâce à un QR code en fin d'ouvrage). Un livre avec des illustrations tout en douceur qui invite à partager les souvenirs d'enfance de l'auteur de "Petit pays" et à s'ouvrir à l'ennui des après-midi qui ouvrent à l'imaginaire.
Un livre pour enfants mais pas que car il nous nous rappelle que nous oublions si vite que s'ennuyer est une chance pour rêver, imaginer, déconnecter et avancer.
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Un très bel album, qui aborde le temps tel qu'il s'écoulait dans son pays d'origine, en Afrique. le format, les illustrations, tout en fait un très bel objet. Il est aussi possible d'écouter la voix de l'auteur avec un fond musical.
Juste un peu déçue de la vitesse de lecture, j'aurais aimé que cela puisse se déployer un peu plus.
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Un album tellement superbe que, pour vous le faire aimer, je ne sais même pas par quoi commencer.
Les illustrations d'Hippolyte ? Allez, les illustrations : des aquarelles d'une délicatesse, d'une poésie… aussi bien dans la représentation de la Nature - avec ce jardin merveilleux et cet arbre-univers – que dans les scènes d'intérieur, foisonnantes de détails charmants. Vous les entendrez, le cri du kasuku, le tambourinement de la pluie sur le toit de tôle, le vent dans les rideaux.
Les textes ? Rien de plus prosaïque que L'ennui des après-midi sans fin pour un enfant, sans écran, avec seulement des rêveries pour occuper l'esprit… et de ce thème modeste, Gaël Faye crée un monde merveilleux de mots drôles, tendres ou poignants :
"Rayon de soleil en suspension, filaments de poussière dans l'air
Qui traversent le salon pour zébrer d'ombre et de lumière".
Des mots si simples, et pourtant si évocateurs, d'images, de sons : "Si le frigo ne bourdonne guère c'est qu'il y a coupure de courant"…
Des mots qui évoquent tellement plus qu'un après-midi d'ennui.
Une réussite totale.
Challenge Globe-Trotter (Burundi)
Challenge Poévie
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Cet album est un coup de coeur absolu ! Tout y est réussi : texte, illustrations, chanson, musique.
Tout d'abord, le texte. Bref et poétique, il est une ode à l'ennui des enfants (et des adultes !). Dans notre société où l'on veut le meilleur pour eux, où on cherche à les occuper en permanence en leur faisant faire des activités ou en les mettant devant un écran, cet album nous rappelle que l'ennui est un élément essentiel au développement des enfants. Il leur permet de développer leur imagination et leur esprit créatif. Gaël Faye et plus généralement les artistes en sont un bon exemple.
Ensuite, les illustrations. Elles sont très réussies. Elles retranscrivent parfaitement les émotions et sentiments qui se dégagent du texte. Leurs couleurs chaudes et leur tracé délicat nous transportent en Afrique, aux côtés de ce petit garçon, lors des après-midi de chaleur ou de pluie.
L'album est accompagné de la chanson du texte dans laquelle on retrouve avec plaisir la voix grave de Gaël Faye. La musique et le texte s'accordent à merveille et c'est avec grand plaisir que j'écoute en boucle cette chanson tout en alternant avec la lecture de l'album.

Si j'avais aimé Petit pays du même auteur, j'ai adoré L'ennui des après-midi sans fin. C'est un album à destination des enfants comme des adultes. Il donne envie de nous asseoir et de prendre le temps de contempler les petites choses du quotidien qui nous entourent.
Merci Gaël Faye et quel talent !
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: La quatrième de couverture annoncera ce qui va suivre et l'idée nous charmera:
"... Enfant, j'ai eu la chance de m'ennuyer. Je n'avais pas école l'après-midi et chez moi à la maison pas d'écran ni de télévision.
J'ai donc dû apprendre à déployer des trésors d'imagination pour m'inventer des jeux et des passe-temps...".
Le titre ne semblera pourtant pas aussi optimiste, " l'ennui des après-midi sans fin".
N'est ce pas là l'expression d'une lassitude?
Pas sûr.
Peut être que tout simplement l'auteur Gaël Faye évoquera ici une forme d'ironie, au contraire stimulante, en jouant sur les mots car, tous les spécialistes de la Petite Enfance le disent, entre deux offres ludiques des grands lecteurs, il faut aussi laisser s'exprimer la créativité du petit lecteur. On plante la graine et puis elle pousse.

C'est un peu la métaphore proposée en couverture avec l'illustration d'Hippolite, le jeune personnage de l'histoire qui pose abrite aussi un baobab au fond de lui, au dessous duquel une réplique de lui-même se trouve dessous à rêvasser.
Il est le gardien de ses histoires et s'effeuillera avec plaisir par la suite pour les transmettre, se livrer, les partager sans doute.

Le temps qui passe qui est des sujets principaux des n'est pas désagréable.
Il inviterait presque les jeunes lecteurs à faire comme le personnage, à s'approprier chaque instant de retrouvailles avec soi, pour le ranger avec ses souvenirs. C'est un sentiment très familier.
Voyez-vous de quoi il est question?
Rappelez-vous la sieste forcée l'après-midi, par exemple.
Nous avons tous imprimé comme un instantané cet instant des siestes imposée par les parents. Nos sens y étaient beaucoup plus à l'affût et nos yeux dérivaient sur le papier-peint, nos oreilles captaient les bruits du dehors et ceux derrière la porte de la chambre.
L'imagination commençait légèrement à naviguer, posant des idées sur les images, les bruits, avant de sombrer.

Avec le personnage, nous basculerons d'un moment de pause à un autre. Ces moments seront des croisières de la vie quotidienne, parce que le jeune garçon à le coeur à la zen attitude et à la créativité tranquille.
Nous serons ailleurs.
Les illustrations ici ajouteront un exotisme ambiant qui appartiendra aux souvenirs du jeune personnage, qui différera de notre après-midi en banlieue ou en campagne française.
Nous associerons facilement cette déambulation du passé à peut-être des moments autobiographiques de l'auteur. C'est reposant, ludique, rafraîchissant, ponctué de petits détails qui nous éveilleront des idées amusantes ou poétiques.
Le jeune homme de l'histoire tissera sa mini histoire dans sa tête simplement en profitant de chaque moment. Il sera seul la plupart du temps mais sans être solitaire et sauvage. On comprendra juste que chacun est occupé avec son temps qui s'écoule.

C'est un grand album à découvrir et à écouter.
La verve poétique de Gaël Faye se réservera à priori à un public pré-ado, nous le reconnaissons volontiers dans l'écriture et les mots de vocabulaire.
Mais l'ajout d'une musique, nous serons dans le slam et pourtant, la formule chanté devrait en faire une proposition accessible dès 8 ans- écouter le cd et suivre les images- c'est d'ailleurs à cet âge que le discours du livre parlera le plus.
" Pas de chaine, pas de télé, y a que l'aquarium à regarder..."
L'auteur nous suggérera une vie qui paraîtrait impossible pour certains jeunes lecteurs, sans nouvelles technologies.
Et pourtant.
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Quand j'ai reçu le colis, j'ai d'abord été impressionné par la taille de celui-ci. Je m'attendais à un livre d'un format classique, et quelle surprise quand j'ai ouvert le paquet. En plus de sa taille imposante, la couverture m'a frappée aux yeux par ses couleurs et sa beauté. Même la texture, le touché y a été pensée et bien travaillé. Immédiatement je l'ai ouvert et j'ai été éblouie par la beauté des dessins. Une succession d'aquarelles magnifiques. le texte de Gaël Faye qui les accompagne et tout aussi beau et poétique. Je ne pense pas que ce livre puisse vraiment être destiné aux petits enfants, peut-être à partir de 13ans. En tout cas, pour un adulte, ça reste un magnifique objet-livre a avoir dans sa bibliothèque.
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Comme un enfant au matin de Noël, j'attendais avec impatience de savoir quel ouvrage m'avait été attribué pour ma deuxième participation à la Masse Critique de Babelio. C'est donc émerveillée que j'ai découvert la plume de Gaël Faye et le pinceau d'Hippolyte, à travers leur collaboration pour L'ennui des après-midi sans fin.

Cet album jeunesse, sorti aux éditions Les Arènes, s'accompagne du CD de la chanson éponyme, écrite et interprétée par Gaël Faye. Illustré par les jolis dessins un peu spleen d'Hippolyte, le livre raconte les déambulations imaginaires d'un jeune garçon pour tromper l'ennui après l'école : pour lui, pas de télévision, pas de jeux vidéos, «y a que l'aquarium à regarder».

Après avoir écouté les deux pistes audio pour «me mettre dans l'ambiance », j'ai parcouru les pages en me laissant emporter par une voix mélodieusement monocorde, rythmée par une musique aux notes nostalgiques d'un temps lointain, mais chéri. La lecture m'a ramenée des années en arrière, à cette « vie d'avant », quand je passais mes longues journées de vacances assise à la fenêtre de ma chambre, en répétant mon refrain préféré : « Maman, je m'ennuie », et tout en débordant d'imagination et de créativité pour combler cet ennui.

L'ennui des après-midi sans fin est une bulle ; douce et poétique, elle peut envelopper autant les jeunes que les adultes, avec cette souvenance de l'enfance et de l'ennui. L'ennui, cet état qu'on ne choisissait pas forcément étant enfant, qu'on redoute en tant qu'adulte et qu'on évite soigneusement en gavant notre agenda d'activités et de sorties en tout genre, mais qu'on retrouve involontairement en 2020, quand on arrive au bout de nos «to-do list» de confinement.

Un bien joli album que voilà: un texte en prose, des illustrations aux couleurs fraîches, une musique entêtante de souvenirs, et peut-être une petite invitation à réapprendre à s'ennuyer.

Merci aux éditions Les Arènes, et évidemment à l'équipe de Babelio :-)
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J'ai commencé par écouter les deux pistes audio avant de lire cet album, puis de réécouter les chansons et je n'ai pu m'empêcher de relire le livre. Les deux se mêlent tellement bien ! L'atmosphère créée est unique, c'est la seconde fois que je lis un album avec des pistes audio incluses et cela fonctionne à merveille.
Je connaissais Gaël Faye auteur, mais je ne le savais pas artiste aussi complet, il a écrit et chanté la musique de la piste une, la seconde est l'audio sans parole, ce qui permet au lecteur de faire à son tour sa propre interrelation, c'est une bonne idée. La mélodie est douce, nostalgique, parfaite pour un couché et lisant l'histoire à un enfant ou pour se relaxer adulte.
Je me reconnais beaucoup dans le texte, enfant aussi j'ai eu la chance de m'ennuyer et dû déployer tout un monde d'imagination pour passer le temps, aller crapahuter en forêt, à jouer à des jeux inventés avec les copains. Neil Gaiman avait fait tout un discours sur l'ennui et son importance, ici c'est dit de façon poétique et toutes celles et ceux qui sont de ma génération ou plus vieux comprendrons parfaitement les paroles. le texte seul est touchant, avec la musique il tire quelques larmes de souvenirs. L'auteur est intelligent dans sa façon de faire, ce qui le rend accessible à tous âges.
Quelques mots sur les illustrations réussies, j'aime beaucoup la palette de couleurs utilisées, Hippolyte fait ressortir la nostalgie et la simplicité du moment présent. Si vous cherchez une critique négative, ce n'est pas le bon livre. Je n'ai pas le talent de Gaël Faye pour faire rimer les mots comme on fait des ricochets.

Et comme toujours je termine sur un remerciement immense aux éditions Les arènes pour m'avoir envoyé ce livre.
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Gael Faye nous entraine dans l'ennui de ses après midi sans fin.

Une chanson très poétique, d'un enfant à l'imagination débordante qui à son époque, les écrans n'existait pas.
L'ennui prenait le dessus mais hors de question, de ne rien faire.

Un album a lire ou à écouter.
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