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3,55

sur 380 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai enfin sorti de ma PAL le premier tome de cette série écrite par Jessica Fellowes ! Intriguée par le fait de voir les soeurs Mitford devenir les héroïnes d'une enquête (j'ai lu et beaucoup aimé À la poursuite de l'amour et sa suite, écrits par Nancy Mitford), j'ai été séduite par le fait que l'intrigue se déroule dans les années 20 et se base sur des faits divers réels.

J'ai passé un sympathique moment de lecture ! Bon, j'ai fait traîner tout ça pendant une semaine, mais lorsque je m'y suis remise sérieusement, j'ai terminé les 200 pages qui me restaient.

J'ai trouvé les personnages attachants, notamment Louisa, qui vit dans une atmosphère d'angoisse à cause de son oncle qui est prêt à vendre le corps de sa nièce pour pouvoir éponger ses dettes ! Louisa va finir par s'enfuir et trouver refuge chez les Mitford où elle va être engagée comme bonne d'enfants. La plus âgée de la fratrie Mitford, Nancy, est une jeune fille fantasque qui va vite s'enticher de Louisa et voir en elle une amie et une confidente. Ayant eu vent du meurtre de l'infirmière Florence Nightingale Shore, Nancy Mitford va s'intéresser à l'enquête en cours et tenter de trouver des indices. En effet, la soeur de Nanny, sa bonne au service de la famille Mitford depuis des années, connaissait la victime et tout cela excite l'imagination débordante de la jeune Nancy.

Tout au long du récit, nous allons suivre l'enquête aux côtés des jeunes filles mais aussi de la police avec Guy, un des officiers qui refuse de laisser l'enquête sans résolution, n'hésitant pas à aller à l'encontre des ordres de son supérieur.

J'ai vraiment passé un bon moment dans cette ambiance années folles, entre deux guerres, avec le point de vue des familles aisées, comme les Mitford, dont on suit le quotidien sans déplaisir, avec les domestiques qui s'activent, les réceptions à organiser, etc. Jessica Fellowes nous montre aussi le point de vue de ceux qui sont moins favorisés socialement, comme Louisa ou Guy. le retour à la vie normale pour ceux ayant combattu au front lors de la première guerre mondiale, rapportant ave eux beaucoup de traumatismes, est également abordé.

L'enquête avance progressivement, les indices sont donnés au fur et à mesure, l'autrice nous égarant avec différents suspects, des retournements de situations et des révélations qui s'intensifient au fur et à mesure que l'on approche du dénouement.

Ce dernier est bien trouvé malgré deux bémols : une part de moi apprécie moyennement que des personnes réelles soient vues comme des coupables dans ce genre de fiction alors que ce n'était sans doute pas le cas en vrai, et l'attitude idiote d'un personnage m'a agacée.

Malgré tout, Jessica Fellowes rend ainsi hommage à Florence Nightingale Shore, cette infirmière qui a dévoué sa vie à sauver celle des autres pour finir par être lâchement assassinée sans que le meurtrier soit identifié.

L'ambiance du roman, ses personnages, l'enquête et ses rebondissements font que j'ai passé un bon moment sans être hyper enthousiaste pour autant. À voir après la lecture du deuxième tome si je poursuivrai la saga !
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Florence Nightingale Shore monte dans son compartiment à bord du train de 15h20. Elle n'en descendra jamais vivante. Elle est retrouvée, semblant dormir, par deux employés des chemins de fer.
Qui a pu tuer cette dame d'un certain âge et connue pour son dévouement en tant qu'infirmiere ?
Louisa, jeune femme qui veut sortir de sa condition plus que modeste, se fait embaucher pour s'occuper de la grande progéniture de la famille Mitford. Elle sympathise avec l'aînée, Nancy. Les deux jeunes filles se lancent sur la piste de l'assassin.
Récit détaillant parfaitement le début du 20 ème siècle dans la société britannique et les différences de classes. Pauvre tu es, pauvre tu resteras !
L'enquête n'est pas la plus aboutie du récit et le final un peu bâclé et abracadabrantesque.
C'est toutefois un bon moment pour la partie étude de la condition humaine de l'époque.
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Vous aimez les cosy-mystery ? Vous aimez l'histoire ? Cette série devrait vous plaire…

Je viens de découvrir la série “Les soeurs Mitford enquêtent”, dans son tome 1 “L'assassin du train” (il y en a 4) de Jessica Fellowes, paru aux Livres de poche et originellement aux Editions du masque.

L'intrigue démarre en 1919 en Angleterre et s'inspire de personnages ayant existé et d'un fait réel : sans doute un point fort du roman.
Ainsi, les soeurs Mitford ont bien existé et défrayé la chronique par leur choix de vie et leurs inclinaisons politiques. Pour avoir eu l'occasion de lire “Ces extravagantes soeurs Mitford : Une famille dans la tourmente de l'Histoire” d'Annick le Floc'hmoan, des personnages qui, à l'âge adulte, n'apparaissent pas aussi sympathiques que dans ce cosy mystery.

Florence Nithingale Shore, la victime, a bien existé aussi. Son meurtre ne fut jamais élucidé.
Je trouve qu'il est judicieux de la part de Jessica Fellowes de nous relater l'entre-deux-guerres de façon légère grâce au cosy-mystery. Pour autant, le roman n'est pas dépourvu d'intérêt et de sérieux lorsque sont évoqués des sujets en arrière plan de l'intrigue comme les impacts de la première guerre sur les hommes qui ont combattu, mais aussi les changements qui s'opèrent dans la société anglaise, sur fond de montée du nazisme en Allemagne..

Certes, ne vous attendez pas à une enquête palpitante même si le suspense reste entier jusqu'à la fin, une fin bien amenée d'ailleurs. Certes il y a un meurtre et une enquête menée par des novices mais encore une fois, cette part de l'intrigue fait la part belle à l'évocation de la vie de gens de cette époque de l'entre deux-guerre, des gens de milieux sociaux différents avec des préoccupations différentes.
On a là un mix de genre entre polar et fiction historique.

Une lecture sympa, comme souvent avec les cosy mysteries, et pas dénuée d'intérêt historique, ce qui me plaît tout particulièrement.

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A Londres, en 1920, Louisa Cannon, dix-neuf ans, est blanchisseuse comme sa mère. Harcelée par son oncle, elle décide de fuir la capitale et accepte un poste pour chaperonner les plus grands enfants de la fratrie Mitford, les enfants du Baron redesdale à A sthall Manor dans l'Oxforshire. Pendant son voyage en train, elle apprend qu'une femme, Florence Nightingale Shore a été poignardée dans le train. La cinquantenaire était revenue récemment en Angleterre après avoir été infirmière sur le front. Cet assassinat qui a eu lieu non loin de Alsthall, intéresse immédiatement Nancy, l'aînée des Mitford, une jeune fille de dix-huit ans, intelligente et vive, qui entraîne Louisa dans une enquête pour éclaircir la mort de l'infirmière.

Première enquête des soeurs Mitford, et plus précisément de l'aînée de la fratrie, Nancy, qui deviendra écrivaine, l'assassin du train plonge le lecteur dans l'ambiance d'après première guerre mondiale, mettant en lumière le rôle des femmes qui s'émancipent, tant dans l'aristocratie anglaise, que dans la classe des plus modestes mais également des femmes qui se sont illustrées sur le front, c'est le cas de la victime, qui a réellement existé et dont l'assassin n'a jamais été identifié.
C'est l'intérêt de ce roman qui fait revivre des personnages réels, Nancy Mitford, Florence Nightgale Shore, autour desquels Jessica fellowes imagine une enquête policière, des situations historiques reconstituées, des alibis, et des mobiles et le milieu aristocratique bien rendu.
Même si les personnages sont sympathiques et bien définis, j'ai trouvé que l'enquête était un peu légère, beaucoup de délayages avec très peu d'éléments factuels. L'amitié entre Louisa et Nancy est bien décrite, la première jeune fille très réservée, alors que l'autre est plus effrontée, et est le prélude de collaborations futures pour résoudre certaines enquêtes.
Un roman policier qui se laisse lire, sans plus.
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C'était une bonne lecture !
J'ai trouvé très sympa de connaître les soeurs Mitford même si le roman suit surtout Louisa, leur bonne. On découvre alors la vie dans une grande maison avec les domestiques. Et comme vous savez, j'apprécie particulièrement ces aspects là.

Alors évidemment, il y a eu un meurtre sur lequel une enquête va être menée. Pourtant, l'enquête n'est pas tellement au centre du roman. J'en retiens plus la vie des Mitford et des domestiques.
Sachant que ce roman se vend comme un policier/cosy mystery, l'enquête est censée être au centre et ensuite, gravitent autour les personnages. Mais c'est l'inverse qui s'est produit et du coup j'ai moins retrouvé le côté enquête.
Et c'est ce que je reproche un petit peu au roman. Tous ces éléments ont créé des longueurs.
C'est dommage car j'ai pourtant bien aimé le dénouement de l'enquête et les explications autour du meurtre.

Sinon, la plume est fluide et agréable à lire.
Je compte lire la suite en espérant ne plus ressentir ces longueurs.
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Il s'agit du premier tome de la saga des soeurs Mitford enquêtent. Mais en fait, pas vraiment, mais juste leur bonne et le policier dont elle est tombée amoureuse.
La lecture est agréable malgré quelques longueurs. Ça se tient dans l'ensemble mais certaines ficelles sont trop grosses. Je n'ai pas accroché plus que ça.
Le problème, c'est les personnages qui sont plats. Les membres de la famille Mitford ont des surnoms ridicules et ne servent pas à grand chose pour la plupart (hormis Nancy).
Je ne suis pas convaincue par ma lecture, j'ai déjà acheté le deuxième donc je lui laisse une chance.
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un roman policier plutôt léger prenant place juste après la première guerre mondiale. on y suit deux jeunes filles de milieux opposé qui vont collaborer pour une enquête, pour l'une c'est une recherche du frisson pour l'autre le moyen de devenir honorable. le tout dépeint la société anglaise avec moult détails dessus et coutumes. mais je me suis ennuyée... j'avoue que nos deux héroïnes m'ont passablement tapée sur les nerfs par leur stupidité ou trop grande naïveté . j'avoue que mon seul vrai engouement vient du personnage de Florence Ninghtinghale j'ignorais qu'elle avait été assassinée.
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Persuadée que j'allais adorer, j'ai acheté les trois premiers tomes. Dommage car je ressors de celui ci franchement mitigée.
J'ai aimé l'intégration dans la famille Mitford, dont les filles me fascinent par leurs destins si différents.
Le style d'écriture ne m'a pas plu, on ne sent pas dans les années 20, les dialogues sont écrits trop simplement et sans recherche, le tout est plat.
Il y a aussi énormément de répétitions qui alourdissent l'histoire : machin découvre tel indice et en parle à truc qui ensuite l'explique à Bidule qui résume le tout pour une 4e personne...
L'enquête est brouillonne et manque de rigueur, on a l'impression que Louisa et Guy se baladent (il leur faut 2 ans pour résoudre l'enquête !).
La résolution d'ailleurs ne m'a pas convaincue, et je trouve assez insultant pour la mémoire des personnages ayant réellement existé de les accuser de meurtre!
Petite déception pour ce roman qui se lit facilement mais dont j'attendais plus. Je vais lire les suites puisque je les ai déjà, en espérant que ça s'améliore.
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Comme son nom l'indique, Jessica Fellowes est la nièce de Julian Fellowes, le créateur de "Downton Abbey", la série télévisée qui traite des rapports maîtres-valets au début du XXème siècle, à laquelle Jessica a par ailleurs consacré plusieurs ouvrages. "L'assassin du train", premier opus de la série des "Mitford murders", est aussi le premier roman de l'auteure. En effet, même s'il est ancré dans une certaine véracité historique (à part le personnage fictif de Louisa Cannon, toute la maisonnée Mitford, domestiques y compris, est bien réelle, et le meurtre de Florence Nightingale Shore est également un événement véridique), il s'agit bel et bien là d'une fiction : jamais Nancy Mitford ou sa famille ne fut en lien avec cette affaire et le crime est resté à ce jour non résolu.

Ce roman n'en respire pas moins l'illusion du réel tant il traduit bien l'époque racontée. L'action s'étalant de 1919 à 1921, Jessica Fellowes y restitue avec talent le trouble ambivalent d'une Angleterre nouvelle qui, au sortir de la Grande guerre, tente d'aller de l'avant mais reste profondément traumatisée par la violence des conflits. A la façon de son oncle, la romancière reconstitue avec passion la vie d'une grande maisonnée anglaise ainsi que les rapports entre maîtres et domestiques. Son écriture, que l'on devine très documentée, relate le quotidien animé des Mitford dans leur grand manoir de campagne et les personnalités hautes en couleurs des différents membres de la famille, mais aussi des employés de maison avec qui on adorerait se régaler d'un thé ou d'un chocolat dans la chaleur de l'office.

Les relations moins hiérarchiques qui se tissent dans le cadre de la nursery permettent à Jessica Fellowes de justifier l'amitié entre Louisa, la nouvelle bonne d'enfant âgée de 19 ans, et l'aînée des Mitford, Nancy, âgée de 16 ans. Parce que cette dernière, dans la fleur de l'âge, se soucie peu des convenances et est surtout enchantée d'avoir avec elle une jeune fille de sa génération, toutes deux se rapprochent malgré la différence de classes sociales qui se rappelle parfois à elles. Nancy est dépeinte avec toute la fantaisie qui caractérisait la véritable Nancy Mitford, même si son jeune âge et son enthousiasme semblent se prêter davantage à l'héroïne d'un polar pour la jeunesse que pour adulte.

La dimension polar, justement, parlons-en : elle passe après la dimension sociologique. Non que cela soit voulu, comme c'est le cas dans la série Son espionne royale (l'humour en plus) mais probablement parce que l'auteure, dont il s'agit des débuts dans l'écriture de fiction, maîtrise moins bien les ressorts de la littérature policière policière que les éléments socio-historiques. Souffrants dès lors de quelques longueurs et de retournements de situation un peu classiques, l'enquête n'en reste pas moins agréable à suivre et s'offre même un final particulièrement palpitant au cours de la soirée d'anniversaire de Nancy.

En bref : Un premier tome qui parvient à mêler Histoire et polar pour le plaisir du lecteur. L'intrigue policière est certes un peu convenue mais la reconstitution de l'Angleterre d'après-guerre et des rapports entre classes est réussie. Jessica Fellowes, si elle ne s'impose pas nouvelle Reine du Crime, s'affirme en tout cas comme la digne descendante de son oncle et on a déjà hâte de voir comment les soeurs de Nancy seront mises à l'honneur dans les prochains tomes...
Lien : http://books-tea-pie.blogspo..
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Nous sommes bien dans un cosy murder, l'ambiance de la vieille Angleterre y est bien décrit, et les personnages plutôt bien travaillés.
Cependant le livre n'a, d'après moi pas complétement rempli sa part du contrat. le rythme est parfois trop lent à mon goût, et au final ce ne sont pas les soeurs Mitford qui enquêtent mais Louisa.
Il m'empêche que la fin était bien menée et surprenante.
Je pense livre certainement la suite de la saga, mais avec un peu moins d'attentes que pour ce premier tome.
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