AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,45

sur 28 notes
5
15 avis
4
10 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Gros coup de coeur pour cet excellent polar à l'ancienne, qui nous replonge dans l'Amérique des années 1950/60, le lieu n'est pas nommé, il s'appelle simplement la Ville, mais on pense aux cités américaines chères aux auteurs de polars de cette époque, Hammett et Chandler, à qui l'auteur dédicace son livre. J'ai découvert le héros, Jeff Fergusson dans sa deuxième enquête, Vengeance sur pellicule qui m'a donné envie de connaître le début de l'histoire. On peut les lire séparément, ce n'est pas directement la suite, mais c'est toujours mieux de commencer les séries par le début.

Jeff est un ancien flic qui a renoncé au métier à cause de la corruption et de la brutalité de son chef, Tyler. Ils sont été coéquipiers autrefois mais ne s'entendent plus guère. Il est devenu détective privé, a bien de la peine à faire tourner son agence et depuis toujours il doit lutter contre sa passion pour le whisky. La Ville est un endroit glauque à souhait, très pollué, il n'y a plus le moindre espace vert et la météo est désastreuse, il pleut presque sans discontinuer. Sans oublier que les autorités de la ville, en particulier la police se partagent le pouvoir avec les maffieux, bref un vrai coin de paradis. Une magnifique blonde, maquillée comme une voiture volée et enveloppée d'un vison demande à Jeff de retrouver son frère David qui a disparu. Elle est riche, elle devait retrouver son frère à la gare pour se rendre dans une ville voisine régler une affaire de famille, mais elle l'a attendu en vain et depuis quatre jours il est introuvable, ce qui inquiète beaucoup Véra. Elle considère son frère comme un être faible, qui vit de petits boulots en dehors de la rente de deux mille dollars que lui laisse le notaire sur leur héritage familial. Elle offre une grosse somme à Jeff pour le retrouver. le détective s'aperçoit vite que David n'est pas net du tout et qu'il a de bien mauvaises fréquentations. Rapidement Tyler et le chef de la pègre locale s'en mêlent, les coups pleuvent sur Jeff, qui ne s'en laisse pas conter.

J'ai beaucoup aimé ce roman d'ambiance, plein de rebondissements et de personnages plus glauques les uns que les autres, tout le monde semble vouloir la peau de Jeff. La technologie n'existe pas et le détective ne peut compter que sur sa logique, son sens de l'observation et son réseau d'amis pas toujours très nets non plus. Il doit en particulier se méfier des femmes qui ne lui veulent pas que du bien, mais il saura être le plus malin.

Ayant lu la deuxième enquête il y a à peine un mois, j'ai détecté quelques contradictions entre les deux, Jeff n'a pas le même coéquipier lorsqu'il parle de sa carrière dans la police et Big Tony, mort à la fin de ce livre reviendra dans le suivant (où il mourra aussi !), mais ce n'est pas gênant. Ce livre a un côté intemporel, les morceaux de jazz cités datent de la fin des années 1950. Cela nous ramène à une sorte de temps mythique de l'histoire américaine, quand la mafia avait ses entrées à la maison blanche. Même si Jeff est vraiment un privé de polar typique, on n'est jamais dans la caricature et c'est un personnage attachant qui essaie de mener une croisade contre le mal qui ravage la société. Il y a un côté intemporel, surtout avec la pollution, qui n'était encore pas un problème aigu à l'époque, la Ville avec son climat froid, ses pluies acides c'est aussi nos villes d'aujourd'hui.

J'ai adoré cette plongée dans la Ville, cette sorte de fable intemporelle qui respecte les codes du polars des années 1940/50 et nous fait voyager dans le temps et l'espace, nous avons tous une Ville qui sommeille au fond de notre imagination et je vous recommande chaleureusement de visiter celle de Michael Fenris. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Eaux Troubles pour cette superbe découverte.

#Diamantssurmacchabées #NetGalleyFrance !

Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          190
Premier tome des aventures du privé Jeff Fergusson, tome que je lis en deuxième après avoir apprécié la lecture du second tome Vengeance sur pellicule de Michael Fenris. J'ai été logique avec moi-même. Ma manière de lire prouve seulement que l'on peut lire la série dans le désordre, cela ne pose aucun souci, même si le tome 2 comporte quelques allusions au tome 1.
Jeff Fergusson est donc un détective privé. Il a quitté la police parce qu'il était dégoûté de la corruption qui y régnait. Son ancien co-équipier, Taylor Bridges, a d'ailleurs atteint le sommet de la hiérarchie. D'autres policiers ont plutôt fini avec une balle dans le buffet – ce sont des choses qui arrivent. Ce n'est plus le problème de Fergusson. Son problème serait plutôt de boucler ses fins de mois, et de ne pas dépasser une certaine dose d'alcool – il sait ce que trop boire peut coûter à sa santé, en le privant de réflexes vitaux. Il apprécie le jazz, notamment Miles Davis.
Un jour, une riche jeune femme lui demande de rechercher son frère, David. Ils devaient partir ensemble, pour vendre la maison d'une vieille tante, et il s'est évaporé. Que lui est-il arrivé ? Jeff n'est pas vraiment optimiste, il sait trop ce qui se passe dans cette ville. Et pourtant, il va mener l'enquête – il est payé pour cela, et son métier, il le fait bien, et son enquête va faire remonter à la surface une affaire vieille de dix ans.
Roman noir ? Oui. Diamants sur macchabées est un roman contemporain, pourtant, il emprunte tous les codes des romans des années cinquante auquel il rend homme sans les plagier. le roman ne manquera pas de femmes fatales, qu'elles se nomment Véra ou April. Il ne manquera pas non plus de patrons de la pègre (tous se valent) ou d'hommes de main cognant, tabassant, achevant, ou étant achevé (cela dépend). Jeff a beaucoup de mal non à se sortir indemne de la masse d'embûches et de gros bras qui seront sur son chemin, il a beaucoup de mal à s'en sortir tout court. Il est un détective privé avec trente ans de police derrière lui, non un super héros, et si son corps souffre, se blesse, cicatrise, il reste le plus souvent lucide sur celles et ceux qui l'entourent. Que l'on veuille s'en sortir dans la vie, oui, mais pas par tous les moyens.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          140
L'accroche de Miss Aline 
Un privé, une disparition. Une enquête facile, classique ? Que nenni, Jeff va se rendre compte que beaucoup de monde cherche son disparu. Rien ne sera simple pour parvenir à boucler son enquête.
Ce roman c'est d'abord une ambiance vieux film noir et blanc. Un privé comme on n'en voit plus : l'imper, un bon verre de scotch, du jazz. La femme fatale,  des bijoux. Des ripoux, des truands qui n'ont pas peur de canarder à tout va. Une ville sombre. Sûr que l'auteur a la plume descriptive et nous plonge direct dans son livre.
Côté personnage nous ne sommes pas en reste. L'ancien flic reconverti en privé. Plutôt tenace, il va au bout de toutes les pistes qui s'ouvrent devant lui. Il a de la bouteille et est assez lucide sur lui-même. La femme fatale jusqu'au bout du porte cigarettes. Chacun des personnages est bien décrit qu'il soit du bon ou du mauvais côté. Ils ont  de l'épaisseur, du caractère. Il y a matière à observer la nature humaine dans tous ses travers.
L'intrigue simple de départ se révèle des plus complexes. Elle est maîtrisée de bout en bout. Tellement sous contrôle de l'auteur que la fin n'est pas soupçonnée. Une enquête que se lit confortablement installée au fond d'un vieux fauteuil, un verre à porté de main à déguster lentement.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
Commenter  J’apprécie          70
Il fallait vraiment oser, en 2018, écrire un roman en noir et blanc, un vrai polar de la fin des années 50, en Amérique dans « la ville » dont le nom symbolique apparaît en fin de roman … sans ADN, avec une seule caméra de surveillance même pas exploitée, une balistique balbutiante. En prime une ambiance bien glauque, qui sent la sueur de flic négligé, le tout dans une atmosphère enfumée, alcoolisée. Une plongée dans l'univers de Chandler et Léo Malet, avec la palette classique du détective privé intègre et au coeur presque grand, que n'aurait pas renié Petre Cheyney (le père de Lemmy Caution), du flic pourri, des mauvais garçons chatouilleux de la gâchette, de la bourgeoise couverte de fourrure (animale, oui à cette époque les auteurs osaient encore …), la petite droguée à peine pubère, des belles voitures …
Tout ce petit monde se trouve embarqué dans une intrigue somme toute classique mais bien menée, aux multiples rebondissements et au final digne d'un film de Tarentino. N'oublions pas non plus « la bande son » jazzy car en fait ce roman agit sur le lecteur comme un vrai film de gangsters, servi par la précision du style de cet auteur que je lis pour la première fois, dans lequel le narrateur, son héros nous fait immanquablement penser à Philip Marlowe. On ne s'y ennuie pas une seule seconde !
Commenter  J’apprécie          40
Je vous dis d'entrée de jeu, ce polar est une réussite ! " Diamants sur macchabées" c'est avant tout une histoire aux allures de la série Nestor Burma. le style des années 50 se fait sentir au fil des pages. le lecteur va suivre le détective privé Jefferson Fergusson, ancien flic. C'est lors de la visite de la belle Véra Llerellyn que tout va commencer pour notre détective. Il doit enquêter sur la disparition de son frère David, un malfrat en tout genre.
" - Il a disparu.
Je ricane : - Disparaître ici, mademoiselle, c'est plus qu'une évidence !
On disparaît dès qu'on naît dans cette saleté de ville, l'existence même n'est qu'une survie!
- Pas mon frère ! réfute-t-elle. "
Mais il s'agit bien plus d'une disparition. Cette affaire est semée d'embûches. Michael Fenris plante un décor des années 50 dans une Ville dépourvue d'identité. Certains endroits craignent avec ses bars et boites de jazz peu fréquentables. Au volant de sa Pontiac, Jeff est sur la trace de David. Il s'est attaché d'ailleurs d'une junkie, April, qu'il a rencontrée dans l'immeuble de David.

L'intrigue est à son comble mais qui démarre sur les chapeaux de roues. C'est une histoire où les gangsters et les caïds sont au rendez-vous. Les rebondissements sont multiples. Je suis entrée directement dans ce polar car le style m'a beaucoup plu. J'ai un coup de coeur pour Jeff, ce détective malgré son penchant pour l'alcool et les cigarettes. Derrière ces penchants, se cache un homme au grand coeur.

L'ambiance est également une réussite. Michael Fenris nous a écrit un polar simple et efficace avec des dialogues bien construits, ce qui donne un rythme effréné.


" Diamants sur macchabées" est un polar de haute voltige ; pas de temps mort pour le détective. Michael Fenris va à l'essentiel. A la fin de ce polar vous aurez un bonus concernant la prochaine aventure du détective. Je n'ai qu'une hâte : le suivre dans " Vengeance sur pellicule".

Lien : https://delphlabibliovore.bl..
Commenter  J’apprécie          30
En lisant ce polar, j'ai retrouvé avec plaisir ce cher Jeff Fergusson, détective privé vintage que j'avais découvert l'an dernier avec Vengeance sur pellicule. Je précise que « Diamants sur macchabées » est le premier roman de la série Jeff Fergusson, mais ne pas lire ces deux romans dans le bon ordre ne m'a pas gêné dans la lecture.
J'ai aimé retrouver cette ambiance particulière de l'Amérique des années 60, ce côté vintage / retour aux sources pour suivre une enquête.
David Llrellyn, la trentaine, a disparu depuis 5 jours. Sa soeur Véra le recherche et elle embauche Jeff Fergusson pour l'aider à le retrouver. Véra est très classe, avec une apparence très soignée. de son côté, Jeff se déplace toujours en vieille Pontiac le Mans (bon, pas si vieille que cela, si on est dans les années 60), à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux.
J'ai aimé les descriptions particulièrement sombres de la Ville. L'auteur joue un peu avec l'opposition ville/campagne. Jeff a quelques soucis de santé et toujours un flingue de chargé. On lit dans ses pensées et c'est souvent drôle. Il a des relations très conflictuelles avec son ex-collègue flic, Tyler Bridges.
Ce polar se lit très vite. le lecteur est rapidement pris dans cette ambiance un peu sombre mais qui semble très réaliste. Jeff a gardé ses habitudes de flic ; il se croit souvent suivi. Sensible, altruiste, il a beaucoup d'empathie pour certains personnages qui gravitent autour de lui. Il avance rapidement dans son enquête de terrain. Téméraire, il n'hésite pas à utiliser des méthodes illégales pour parvenir à ses fins.
En bref, on trouve dans ce polar vintage des cadavres (normal !), une vieille histoire de diamants, des hommes à la mine patibulaire qu'on n'a pas envie de croiser, un détective privé attachant dont on suit les accès de colère, les déceptions, le raisonnement, le tout dans une ambiance sombre juste comme il faut. Un auteur à découvrir, et qu'il est possible de rencontrer en fin d'année au festival du roman policier d'Osny.
Je remercie chaleureusement NetGalley et Eaux Troubles pour cette lecture agréable et originale.
Lien : https://voyagesdek.travel.bl..
Commenter  J’apprécie          20
Après avoir quitté Michael Fenris sur une île de Caraïbes, nous voilà plongé dans le monde du roman noir. Une ville américaine rongée par la pluie, qui pourrait faire penser à Gotham city si le personnage avait porté un costume, des flics aussi corrompus que les truands qui l'arrosent, une blonde vaporeuse au compte en banque bien garni et un privé, ancien flic tenté par la bouteille et un fond de jazz. le décor est planté, froid, glauque, intemporel même. On ne connait ni le lieu, appelé simplement la Ville, ni l'époque. La blonde propose au privé de retrouver son frère pour une somme d'argent conséquente et Jeff Fergusson se met au travail. Les ennuis arrivent rapidement, et la mafia comme la police s'intéressent de très près, de trop près à lui. le disparu a décidément des choses à cacher. Dès les premières lignes, j'ai imaginé Humphrey Bogart dans la peu de Fergusson. Personnage désabusé, notre privé prendra tous les risques pour retrouver le disparu. Michael Fenris respecte les codes du genre et nous livre, avec « diamants sur macchabées », un polar très agréable à lire. On s'attache à Jeff Fergusson et à ses imperméables sans cesse détrempés, et on l'accompagne dans le monde sinistre qu'il fréquente au quotidien, éclairé de temps à autres par quelques touches de lumière. Une belle découverte qui m'a donné envie de me replonger dans les oeuvres de Chandler.
Merci à Netgalley et aux éditions Eaux troubles de m'avoir permis de découvrir ce titre.
Commenter  J’apprécie          10
Je découvre le héros très atypique, Jeff Fergusson, de l'auteur Michael Fenris, et je n'ai qu'une envie c'est de suivre une autre de ses enquêtes! dans un style bien à lui, nous sommes plongés dans une ville à l'ambiance sombre (dont nous ne saurons pas le nom), à une époque qui n'est pas non plus spécifiée. Autant je positionnais le tout dans les années 40 pour le côté jazzy, autant je referme ce roman en me disant qu'il peut être hors du temps.

Pourquoi atypique? Et bien le trench, le petit chapeau, le whisky (que pour fêter une enquête résolue, attention!!), les cigarettes, sa vieille guimbarde. Son côté seul, avec peu d'amis, dont certains lui en veulent énormément. Je l'ai adoré ce Jeffersson Fergusson, un détective à l'ancienne, presque un vieil ours mal léché, qui a du répondant, qui s'embarque dans une affaire somme toute alambiquée.

Les femmes... il se fera charmeur mais terriblement empathique pour une junkie qui peine à le remercier. Il sera sans fard pour les autres qui espéreront le duper. Il laissera sur le bitume plusieurs gouttes de sang, il se fera proprement castagner, mais une force incroyable le remettra chancelant debout, amoché, mais debout.

Passionnant, jusqu'à la toute fin, ce roman de Michael Fenris ravira tous les amateurs de polar, esquivant la technologie, il s'appuie sur l'homme, ses déviances, ses croyances, ce en quoi il croit et sa moralité propre.

Je vais découvrir très vite une autre de ses enquêtes avec "Vengeance sur pellicule" qui doit sortir en poche en août 2021.

Enjoy!
Lien : https://saginlibrio.over-blo..
Commenter  J’apprécie          10
Voilà je me suis attaquée au petit dernier de Michael Fenris « Diamants sur macchabées » et je dois avouer que j'étais autant intriguée qu'impatiente de le commencer.
En effet après trois livres dans des registres très différents, cette fois il se frotte au polar et sincèrement c'est une très belle réussite.
Cet auteur est surprenant, il possède une aisance scénaristique incontestable et de ce fait il nous alpague et nous promène sur les chemins de son imagination avec brio.
Dans cette histoire nous suivons Jeff Fergusson, ex flic reconverti en détective privé. Il est engagé par une femme, Véra, pour retrouver son frère, David, qui a disparu. Alors qu'ils devaient partir ensemble il n'est jamais venu au lieu de rendez-vous. Dès lors Jeff va devoir marcher sur les traces de David, qui se révèle être un petit malfrat, pour connaître les raisons de cette disparition.
Mais comme tout bon polar ce n'est jamais si simple !
Jeff va devoir se replonger dans les bas-fonds de la Ville, reprendre contact avec d'anciens informateurs, d'anciens collègues pas forcément sympathiques ou honnêtes.
J'adore les polars, j'en lis depuis un certain temps et « Diamants sur macchabées » possède tous les éléments nécessaires pour en faire un très bon : ambiance pesante, personnages plus ou moins obscurs, descriptions nombreuses, enquête et intrigue bien maîtrisées, rebondissements bien calculés et dénouement aux petits oignons.
Au niveau des personnages il les a très bien conçus. On trouve le héros et l'anti-héros bien sûr mais également des personnages secondaires qui sont tout aussi intéressants et importants dans la conception et la composante du récit.
J'ai eu un petit faible pour Jeff, abîmé par son ancien métier ou la vie tout simplement, il dégage une aura qui m'a conquise. Il est objectif face à lui-même, il est tenace et a beaucoup de coeur sous sa carapace. Il n'est pas sans me rappeler un autre personnage de polar que j'adore…
Pour conclure je me suis vraiment régalée et j'ai lu ce livre goulûment. Dans ce climat, parfois glauque ou pesant, parfois léger et amusant, je me suis vue arpenter les rues de la Ville à ses côtés avec curiosité et envie.
L'auteur a su insuffler les ingrédients essentiels pour réaliser un récit réussi. Simple, efficace, ce polar est bien ficelé, bien dosé, les informations sont données au bon moment et à bon escient.
Alors si comme moi vous aimez les atmosphères captivantes composées de malfrats, de flics plus ou moins honnêtes, des jolies poupées le tout sur fond de jazz en savourant une clope ou ce que vous voulez, alors c'est le bon livre.
Lien : https://levoyagelivresquedef..
Commenter  J’apprécie          10
Ce message s'adresse en priorité aux fans de Raymond Chandler et de son Philip Marlowe, à ceux qui ne rataient pas une aventure de Mike Hammer de Mickey Spillane, ou encore à ceux qui auraient succombé à la plume de James Crumley remis récemment à l'honneur. Si vous êtes un amoureux du genre, ne passez pas à côté de ce livre. Michael Fenris en a respecté les règles avec brio et m'a encore une fois bluffée. Et pour ceux qui ne connaissent pas le roman policier dans ce qu'il a de plus noble, il est peut-être temps de vous laisser tenter !

Décidément, il est trop fort ce Michael !! Bravo Monsieur.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (55) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}