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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
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« le temps, oh... Il est notre pire adversaire. Ne le croyez pas quand il vous souffle d'attendre, c'est une ruse. Une ruse qu'il faut prendre comme une leçon. »

★★★★★

Je me suis lancée dans le premier tome avec beaucoup d'a priori mais j'ai été surprise positivement. de base, c'est pas le genre de livre que je lis et le langage est plus soutenu que mes lectures habituelles. Mais j'ai adoré, je me suis embarquée dans les aventures de Jocelyn et ses colocataires avec plaisir.

Hayley est mon personnage préféré, j'étais tendue dans l'attente de la suite de son histoire qui était hyper touchante. Les autres histoires en parallèle étaient hypers addictives aussi.

Un livre et un univers haut en couleur qui vous transportera dans le New York des années 40.
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“Kiss me once, kiss me twice”
Me revoilà prise dans le tourbillon de jupes, maquillage, ragot, espoir et peines de coeur des pensionnaires de Giboulée. C'est le dernier acte qui se prépare, les jeunes femmes sont mises à l'honneur et finalement Jocelyn, se met un peu retrait, rangé dans un ascenseur, l'oreille tendu pour saisir les notes de la sonate K. 263 de Scarlatti. Quel plaisir d'avoir le fin mot de l'histoire pour chacune des protagonistes de ce show. Il y en a eu des obstacles sur leur chemin, mais leur rêve se concrétise de jour en jour. Mon coeur a battu en rythme avec Manhattan quand il est question d'une jeune fille à qui on a lu Bambi, avec les pensionnaires quand la voix De Page est passé sur les ondes radiophoniques, avec Mme Merle quand sa télévision s'est enfin allumée, avec le Dragon quand un heureux fantôme du passé est venu la visiter dans sa tanière.
“Then, kiss me once again...”
Beaucoup des intrigues étaient pensées dès le début et c'est satisfaisant de voir les histoires se boucler. Bien sûr, avant de nous donner ce qu'on veut, l'autrice choisit de jouer avec nos nerfs, nous faisant croire que la tragédie d'Artemisia pourrait se rejouer avec deux autres amoureux comme personnages principaux. Les occasions de rencontre entre Hadley et Arlan se multiplient, mais ne se réalisent pas. On perd patiente, on s'essouffe, on râle... Mais notre coeur bat à la chamade à chaque fois que le jeu reprend, car on se dit que cette fois, c'est la bonne. À revers de ces tant attendues retrouvailles, une tragédie se dessine pourtant pour Chic, un personnage parfois trop peste, sur qui semble se retourner le karma et, alors même que je l'ai parfois détesté, ma pitié pour elle ne faisait que s'agrandir à chaque fois que le regard d'Arlan se tournait vers une autre qui n'était pas là. Il y a de véritables moments romanesques de drame, dans un salon privé ou dans un restaurant bondé, et on de la peine pour ceux laissés sur le carreau. Mais Malika Ferdjoukh n'est pas cruelle et ne s'amuse pas à punir ses personnages pour leurs travers attachants, elle leur donne tous une fin qu'ils ont bien mérité. Et alors...
“It's been a long, long time...”
C'est un sourire lèvre et l'impression de flotter sur un petit nuage qu'on quitte ce livre doucement, laissant les personnages à leur vie mouvementée, digne d'une véritable comédie musicale.
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Coup de coeur ! Pour ce 3e roman excellent après un 2e légèrement en dessous et pour cette saga en général, qui ne ressemble à aucune autre. C'est un tourbillon ! Ça virevolte, ça s'exclame, ça vit, ça rêve, ça pleure et on ressent toute l'excitation des personnages. Chacun est touchant à sa manière. Je l'ai dévoré en moins de 48h, tellement pressée de connaître la suite de ces histoires et en même temps un peu triste de l'avoir fini maintenant. C'est une belle conclusion et on laisse les filles et Jocelyn sur des happy end plus ou moins intenses. J'ai été un tout petit peu frustrée par la conclusion de certaines scènes que j'aurais voulu plus détaillées, mais c'est dû à mon enthousiame irréfrenable. Par exemple
Je n'ai qu'une hâte découvrir la prochaine flopée de filles que Malika Ferdjoukh nous fera aimer dans sa prochaine saga !
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1949, retour à New-York pour ce dernier opus de la trilogie de Malika Ferdjoukh, Broadway Limited, un thé avec Grâce Kelly.
Le printemps s'invite à la pension Giboulée amenant un vent de renouveau à ses jeunes et moins jeunes pensionnaires.
Les rêves, l'amour, la danse, sont encore au rendez-vous, tout comme l'ambivalence du pays qui prône la liberté mais perpétue la ségrégation, le racisme, la chasse aux sorcières...
Le tempo est enlevé, les chapitres défilent sans que l'on y prenne garde. Et l'inventivité de Malika Ferdjoukh nous promène avec délice à la rencontre de nouveaux personnages tels Ginger et Fred, (mais pas les célèbres !) dont on comprend in fine pourquoi ils sont là.
Cependant j'ai un peu regretté la facilité avec laquelle les intrigues qui nos ont tenu en haleine depuis le premier tome se résolvaient dans la dernière partie du livre (oui, il fallait conclure, les meilleures choses ont une fin !)
J'ai aussi trouvé dommage que certains personnages, dont Jocelyn, soient un peu laissés de côté. Inconvénient d'un roman choral j'imagine !
Et puis, mais c'est là très personnel, une énorme frustration à la fin du chapitre 53 ! Tout en comprenant pourquoi l'auteure l'a choisie ainsi, même si elle avait été tellement préparée que tout était fluide, même si... j'aurais aimé une autre fin (je sais que je vais taper sur les nerfs de ceux qui ne l'ont pas encore lu avec cette phrase sibylline mais j'assume !)
Une lecture dont je me suis régalée entre personnages attachants (oui, oui, même toi Chic, qui joue à l'enfant gâtée pour cacher ta peur), écriture fluide et cinématographique, immersion totale dans une ville et une époque très documentée.
Ça pétille comme du champagne, ça virevolte au son du jazz et du lindy hop, ça rit, ça pleure, et ça nous offre un grand bain d'énergie et de bonne humeur avec un message final : Toujours croire en ses rêves !
Lien : https://livres.comme.l.air.com
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Toutes les bonnes choses ont une fin…

J'ai terminé la trilogie de Broadway Limited.

J'ai savouré ce dernier tome, consciente que, même si je voulais enfin connaître le dénouement, j'aurais un petit pincement au coeur en quittant Jocelyn, Hadley, Manhattan, et les autres !

Je ne vais rien spoiler, mais je peux tout de même vous dire que la plupart des histoires ont leur résolution, même si certaines ont une fin ouverte qui m'a un peu frustrée !

Un petit bémol pour l'histoire de Ginger, dont je ne voyais pas trop l'intérêt avant d'arriver à la fin du livre. J'ai repéré également un gros clin d'oeil de l'autrice à sa tétralogie Quatre soeurs ! Je n'en dis pas plus, mais si vous avez lu cette saga, ça va vous sauter aux yeux.

Encore une fois, c'est toujours aussi plaisant de se promener dans les rues de New York et de croiser des visages connus ou qui ne vont pas tarder à le devenir !

Dans ce tome, j'ai d'autant plus aimé Artemisia, aka le Dragon. Dès le début du roman, elle a réussi à me mettre la larme à l'oeil... Je suis passée par un tourbillon d'émotions contradictoires tout au long de ma lecture : plus on se rapprochait de certains dénouements et plus je sentais que Malika Ferdjoukh prenait plaisir à jouer avec nos nerfs !

Cela me fait drôle de quitter cette ambiance jazzy du New York des années 40, de ne plus me rendre à la librairie Jerusha Abbott pour parler bouquins avec Mrs Chandler, ou me promener dans les rues en trottant derrière une des pensionnaires pour ne pas qu'elle me perde en route… Je vais regretter la pension Giboulée, sa salle de bain toujours occupée, les discussions animées des pensionnaires lors du petit déjeuner, les bons mots d'Easter Witty, les parties de poker d'Artemisia ou les chansons que fredonne Charity. Encore une fois, comme la plupart des romans de Malika Ferdjoukh que j'ai lus, j'adorerais voir une adaptation de cette trilogie !

Je suis sûre que ça ferait un carton parce que tous les ingrédients sont là : dépaysement, humour, amour, personnages nombreux, musique, glamour (les costumes des années 40 !)… Par contre, il faut que ce soit une série ! Un film ne saurait rendre justice à l'ambiance et à tout ce qui se passe dans la trilogie !

Bref, je ne sais pas quoi ajouter pour vous convaincre de vous plonger dans cette trilogie prenante, attachante, virevoltante et touchante ! ❤

Comme dirait un des personnages de l'histoire, c'est une saga très « brioche »
Lien : https://lalectriceenrobejaun..
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Par où commencer? Tellement de personnages, d'histoires qui s'entremêlent, cette Saga est, pour moi, à apprécier comme une bonne série télé!

Ce roman est une bouffée d'air frais! J'ai adoré suivre les aventures des différents personnages qui, je trouve, constituent la véritable force de ce récit. On s'attache à leurs histoires, et leurs problématiques quotidiennes qui nous immergent totalement dans ce New York des années 50!

Malika Ferdjoukh a réussi à inclure dans son récit des petits éléments historiques et quelques "guest" comme Grace Kelly ou encore Fred Astaire, qui donnent une dimension réaliste à son roman! J'ai adoré sa plume pleine d'humour, et j'ai trouvé qu'elle avait un véritable don pour nous tenir en haleine 🙈

Puis voilà, tous les concours de circonstances, les caprices du destin, personnellement j'ai trouvé ce roman totalement addictif et j'avais vraiment du mal à le lâcher ! 🙈 Même si je ne suis pas du tout fan de romance a la base, il y a une certaine fraîcheur dans ces histoires qui m'ont beaucoup plu!

Puis la fin... 😍😍😍

Bref, une saga parfaite pour cet été ensoleillé ! ☀️
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Oh que j'aime cette série ! Vraiment ! Avec ce tome 3, on replonge dans la pension Giboulée où nous attendent nos personnages préférés. Et ça fait du bien !
Oui, à chaque fois je fais un article sur un nouveau tome mais en même temps... Ça parle de danse, de chants d'amour, de secrets, de New-York, de rêves... que vouloir de plus ?

J'ai mis un petit temps au début à retrouver l'ambiance et les nombreux personnages mais ensuite, c'était comme si je ne les avais jamais quittés. Ce New-York pétillant et insouciant mais aussi grave et fragile est absolument délicieux. Nos personnages évoluent, se posent des questions, avancent et nous entraînent dans leur tourbillon. J'ai eu l'impression que contrairement aux deux autres tomes, les chapitres valsaient davantage avec les histoires nous emportant entre le rire et les pleurs à chaque mot. Quelle écriture! On est sur la fin, on sent venir un tournant dans l'avenir des personnages, on aimerait que tout s'accélère mais aussi que rien ne change. Elles ont fait du chemin ces filles de la pension, et Jocelyn aussi. Les injustices sociales, l'amour, L Histoire sont évoqués avec brio. J'ai un pincement au coeur pour cet ellipse du chapitre consacré à Hadley, c'est terriblement frustrant, et en même temps, je comprends le choix de l'auteur de laisser la pesanteur opérer.
Les nombreuses références culturelles et cinématographiques et les clins d'oeils aux années 40 me happent à chaque fois. C'est si documenté. Cet univers est incroyable.
Je ne saurai décrire la réjouissante à lire cette série. Je la recommande chaudement. Inutile d'en dire plus.

Gros coup de coeur de l'année !
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On retrouve ici tous les personnages découverts dans la saga concoctée par Malika Ferdjoukh, aux Etats unis dans les années 1950 : l'univers du cinéma, la passion des personnages pour cet art, leur quête pour un rôle, les relations amoureuses qui se nouent et se dénouent mais aussi le contexte historique avec la chasse aux communistes.

Le roman fourmille de vie, de dialogues truculents comme sait si bien les écrire l'auteur. On glousse, on parle verbiage, on lit du Dickens, on croise le lapin d'Alice, des personnalités comme Woody Allen, on note des phrases comme " il capta le tumulte silencieux du rebus de son visage ", bref un vrai délice de 662 pages.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Pas d'accord du tout avec Lucilou ou Herrera. Il n'y a aucune ellipse. La scène est là. Elle existe bien. Elle est simplement ailleurs, distillée avec soin au cours des trois tomes. En réalité, lorsque cette scène arrive, tout est là. Tout a été dit, déjà.

L'auteure s'est exprimée avec clarté sur le sujet. Loin d'être une option de dernière minute, son choix a été mûrement pesé, longuement pensé.
Elle a expliqué que cette scène a été conçue et résolument fixée ainsi, dès le début de la trilogie.

Il semble même que cette conclusion a été un pivot déterminant de son écriture, et de ce récit. Sans "cette scène", écrite de cette manière, Hadley n'aurait jamais existé.

Selon elle, il aurait été au contraire plus facile, et très paresseux, de plaquer une scène de blablas explicatifs, de redites écrites "dans le sens du poil", à la façon des séries télé : ("je t'ai attendu(e), je n'ai jamais cessé de t'aimer, je t'ai cherché(e), tu m'as manqué(e), tu m'aimes, je t'aime, on s'aime, etc. ", avec toutes les platitudes convenues, tous les poncifs du roman de gare).

A la place d'un bavardage de convention plaqué "a posteriori", la romancière a préféré une démonstration en amont, par des actions "a priori" , par une multitude de scènes en "live" (les quêtes parallèles des deux amants, leur attitude en miroir, face à d'autres amours possible, refus d'une vie aisée pour elle, ou bien lui, résistant aux offensives charmeuses de Qui-on-sait, et une foule d'autres choses). Fidélité, espoir, la foi en soi et l'autre, restent inébranlables, malgré le temps qui éloigne, malgré les séparations, les tentations, le découragement, les rencontres croisées, si souvent manquées...

Qu'est-ce qu'on aurait pu raconter de plus, qui n'aurait pas été redondant, prémâché, ressassé à gros sabots, bref, vraiment indigeste ? Pourquoi aurait-il fallu tartiner un supplément de confiture inutile?

On pense à la fin des "Demoiselles de Rochefort", lorsque le jeune marin grimpe dans le camion, et que l'on sait qu'il va enfin trouver celle qu'il cherche. le spectateur n'assistera jamais à leur rencontre (Imaginons un peu le dialogue : " Tiens, je t'ai cherché partout", ou "Ah, t'étais donc là finalement ?" et autres balourdises du même ordre, très ridicules) . Dans le film, le camion, en toute s'implicité, s'éloigne, et... Fin. Pas besoin d'enfoncer les choses dans le crâne à coups de marteau.
Tout a été clairement montré avant. Rien à ajouter.





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Quel régal de se replonger dans les aventures new-yorkaises des locataires de la Pension Giboulée. le style inimitable de Malika Ferdjoukh est toujours aussi savoureux, les péripéties à travers salons, bars, studios, hôtels et autres lieux en vogue de nos héroïnes et héros sont toujours aussi rocambolesques. C'est drôle et touchant à la fois. Et pour qui aime la musique et le cinéma de ces années-là, c'est un pur moment de plaisir!!
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