Norilsk

Livre aussi superficiel que mal écrit. L'écrivain enchaîne les poncifs sur la Russie et les russes dans un style vilain. Un livre qu'on oubliera vite, très vite...

De l'auteur j'avais déjà lu "Maori" en bande dessinée, une histoire hors des sentiers battus, assez woke avant l'heure finalement.

Abandon ici pour ce roman pourtant prometteur mais pour moi, le style d'écriture est vraiment trop peu agréable, trop "parlé" si vous voyez ce que je veux dire : en voici un extrait que je place ici pour valider mon commentaire sur ce bouquin

"Tout avait commencé six mois plus tôt, à Paris. Une éditrice que je connaissais m'avait contacté par mail pour convenir d'un rendez-vous autour d'un café, et je me doutais que ce n'était pas pour mes beaux yeux. de fait elle était venue en force, accompagnée de sa copine éditrice elle aussi, que je connaissais pour l'avoir vue lécher la joue d'une jeune inconnue lors d'une soirée arrosée, inconnue qui s'avérait être ma fille. Aussi pompette qu'elle, j'avais trouvé ça drôle."

(perso je ne trouve pas cela drôle) !

Non, non ! J'ai malheureusement offert ce livre avant de l'avoir lu, désolé ! Quelle tristesse... Je me demande si l'auteur a mis les pieds dans ce coin isolé de Sibérie ! Des poncifs, clichés... 160 pages d'une médiocre qualité ! Euh... la couverture me plait bien.

Quel intérêt à lire un tel livre ?? Caryl Férey n'a jamais été en Russie, ni en Sibérie. il ne parle pas la langue ... Apparemment cette ville ne l'intéresse pas plus que ça! En lisant le 4eme de converture, on en apprend presque tout autant sur cette ville d'extraction du nickel avec son environnement pollué à l'extrême, sans végétation, sa boue et la vie misérable et difficile de ses habitants.
Férey se contente de nous décrire les déboires de son compagnon, La Bête, leur guide, la charmante Bambi, véritable alien dans cet univers (où du reste, elle ne vit plus), les fantasmes sexuels des 2 voyageurs et les frasques de boissons dans les bistrots du coin, et ce ... sur les 4/5 du récit !!
Vers la fin du récit, de vagues remarques sur l'histoire de cette ville qui fut un des goulags de Staline. Mais, svp, Férey a quand même pris le temps de lire Les récits de la Kolyma de Chalamov ! c'est vrai, c'est tout a fait dans le même coin, juste près de 5'000 km entre les 2 villes.
Je vous épargne tout commentaire sur le style et la grossièreté inutile du vocabulaire.
Un question : comment un éditeur a-t-il pu investir dans un tel voyage et publier un tel récit ???