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sur 1383 notes
Merci à Jim Fergus pour ce livre qui selon lui n'était pas prévu. L'auteur a fait un énorme travail de documentation pour nous faire partager la vie douloureuse de ces femmes blanches qui partagèrent la vie des Indiens et furent massacrées par les Blancs et perdirent leurs enfants.
Jim Fergus nous conte avec beaucoup de maîtrise la survie de quelques unes de ces femmes, accompagnées de nouvelles venues qui vont combattre, comme des hommes indiens, contre l'armée américaine.
L'auteur a de plus crée de très beaux personnages de femmes et une très belle description des grands espaces.
Å la lecture de cette oeuvre, j'ai eu du mal à différencier l'histoire et la fiction ce qui prouve le talent de l'auteur.
Je remercie Babelio de m'avoir permis de passer une excellente soirée en compagnie de cet auteur qui parle bien le français avec toutefois un accent américain.
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Mille femmes blanches a précédé La Vengeance des mères. Cette première oeuvre narre l'accord entre le président Grant et un chef cheyenne, Little Wolf en 1874 pour échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers et favoriser l'intégration de sa tribu. Malgré cet accord, la tribu de Little Wolf est exterminée par la cavalerie américaine.
Margaret et Susan Kelly, deux jumelles s'en sortent et sont déterminées à venger la mort de leur bébé. Les indiens se réorganisent pour affronter la cavalerie résolue à anéantir les résistants au parcage des indiens.
La lecture de Mille femmes blanches m'avait laissée sur ma faim. A noter la promesse tenue par la superbe couverture de la vengeance des mères. Encore une fois j'ai été ravie par l'écriture de Jim Fergus.
Merci encore à Babelio et aux Editions le Cherche Midi de m'avoir offert cette oeuvre. J'oubliais un point important, j'ai été ravie de pouvoir rencontrer Jim Fergus "himself" grâce notamment à Babelio et aux Editions le Cherche Midi. C'est un parfait humaniste américain, qui parle parfaitement le français et qui a le petit côté charmeur du grand Clint Eastwood.
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Les rescapés du massacre du camp de Little Wolf, comptent leurs morts...

Seules quelques femmes blanches en réchappent dont les deux jumelles Meggie et Suzie, elles ont perdu leurs bébé, et elles ne rêvent que d'une chose se venger. Elles nous racontent ...

Elles nous parlent de leurs conditions de vie, de solidarité, de l'amitié qui les unit. Elles nous confient leur haine pour "l'homme blanc" qui s'approprie la terre et gagne les montagnes pour récolter l'or, mais aussi leur préparation à la guerre, et oui ! les femmes Cheyennes aussi combattent. La plus célèbre est Little Nose.

Elles sont devenues de vraies Cheyennes, un très bel hommage aux femmes et..., à la nature.
Lien : https://monjardinleslivres.b..
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Devenu rédacteur en chef du journal qu'a créé son père à la mort de celui-ci, M. Dodd reçoit un jour une bien curieuse visite... Sa secrétaire l'informe qu'une Indienne demande à le voir. Et effectivement, une Indienne est là, et son accoutrement est tout ce qu'il y a de plus pittoresque et folklorique. Comment a-t-elle pu ne pas éveiller l'intérêt de la sécurité ? Et en plus, elle n'est pas venue les mains vides, elle apporte à M. Dodd deux énormes sacoches, remplies de vieux journaux intimes.

Pourquoi lui ? Parce que, petit, son père l'emmenait souvent à la réserve. Son père, descendant de May Dodd et de Little Wolf (enfin, plus vraisemblablement du Capitaine Bourke, mais allez savoir !), a en effet passé du temps à enquêter sur ses ancêtres et à reconstituer leur histoire, notamment grâce aux journaux de son aïeule, May Dodd, volontaire dans le programme Femmes Blanches pour les Indiens.

D'ailleurs, maintenant il la reconnaît : elle est la première fille qu'il ait eu le courage d'inviter au cinéma, à treize ans. Et la trouille que lui a fichue sa famille (un Blanc, avec une Indienne, il a vu ça où celui-là !) lui a fait passer l'envie de salle obscure pour un moment...

Ce qu'elle lui apporte : les journaux des jumelles Kelly, Margaret et Susan, ainsi que ceux de Molly MacGill. Meggie et Susie étaient des compagnes de May Dodd, arrivées en même temps qu'elle, et leur récit commence là où celui de May s'achève, au matin de l'attaque du village de Little Wolf par l'armée. Quant à Molly, elle fait partie avec ses compagnes d'un nouvel "arrivage" qui n'aurait pas dû partir, le plan Femmes Blanches pour les Indiens ayant été suspendu dans le contretemps.
Mais tout ça, notre M. Dodd l'ignore encore. Il ne pense qu'à comprendre comment sa messagère a pu entrer dans les locaux ainsi accoutrée. Elle lui révèle alors qu'elle est une changeuse de forme... et lui en fait la démonstration in petto. Puis, après lui avoir enjoint de lire les carnets, elle lui dit qu'elle reviendra les chercher, et sort de son bureau. Et il aura beau chercher, personne n'aura vu ressortir une Indienne en tenue !

M. Dodd se résout donc à faire ce qu'on lui a dit, et on plonge avec lui dans les journaux intimes de ces dames. Et c'est un voyage extraordinaire ! Un fameux voyage dans le temps dont je me souviendrai longtemps... Une fabuleuse galerie de personnages, de l'action, des coutumes tellement différentes, et tellement belles (enfin, à part les histoires de scalp, de guerre et de mains de bébés coupées, bien sûr !) Ah, et j'allais oublier ! Une magnifique histoire d'amour... Enfin, quand je dis une, il y en a en fait plusieurs, mais c'est surtout celle de la fougueuse Molly MacGill qui m'a marquée. C'est d'ailleurs dingue le gouffre qu'il y a entre la violence des Cheyennes dans leurs combats et leurs raids et la délicatesse avec laquelle ils traitent à la fois ces dames, mais aussi d'autres "pièces rapportées", que ce soit Christian Goodman le déserteur ou Dirty Gertie, alias Jimmy le muletier, qui paraît parfois homme, et parfois femme. Que Lady Ann Hall, comme son amie Helen avant elle, préfère vivre avec une femme ne les perturbe pas plus que ça non plus. Des Indiens, en 1860, quand même, je n'aurai pas misé cher là-dessus. Et malgré les conventions sociales assez serrées, les femmes seront quand même libres de monter leur petite escouade de combat...

Bref, une fois qu'il a bien lu tous les carnets, (et nous avec lui !), M. Dodd décide de rapporter lui-même les sacoches à la réserve, où une surprise de taille et une proposition inespérée l'attendent...

J'ai adoré ce roman, et si j'en ai l'occasion, je lirai avec plaisir Mille Femmes Blanches, pour retrouver les soeurs Kelly et faire la connaissance de May Odd.
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La compréhension de ce livre ne souffre pas du fait que l'on n'ai pas lu « Mille femmes blanches ». Les grandes lignes du premier tome sont retracées dans le second. Dans ce livre nous suivons alternativement la narration du vécu de deux femmes blanches : une qui a échappé au massacre d'une grande partie de la tribu de Little Wolf (1er tome) et l'autre qui fait partie du deuxième envoi de femmes blanches « indésirables ». Après s'en être débarrassées chez les Indiens, le gouvernement américain les considèrent comme ennemies, les traques, les poursuit et essaye de les éliminer. Nous sommes plongés au coeur de la vie quotidienne des indiens, de leurs coutumes, de leurs traditions, de leurs superstitions. Nous voyageons au milieu de magnifiques paysages. le cumul de ces deux opus nous fait vivre une épopée captivante mais dramatique. A lire sans hésiter.
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J'avais été avertie : ce second tome est moins bien que Mille femmes blanches. Alors certes, il est un peu moins épique, moins aventureux, moins fabuleux. Ça n'en reste pas moins un superbe roman, une magnifique histoire…
Je vais essayer de ne pas spoiler le 1er tome, mais si vous comptez le découvrir sous peu, évitez de lire ce qui va suivre ;-)

On retrouve nos aventurières là où on les avait laissées. Les jumelles Kelly ont soif de vengeance et veulent « casser du Blanc », n'importe quel soldat, les responsables de leur douleur. Elles n'ont plus rien à perdre et leur colère est aussi grande que leur tristesse.
Au milieu de leurs carnets s'intercalent ceux de Molly, qui fait partie du dernier convoi de femmes blanches destinées à épouser des Indiens, avant que ce programme soit interrompu (le gouvernement américain ayant décidé qu'il était plus simple de finir le massacre que d'intégrer progressivement les Natifs à la population blanche). Molly et ses compagnes « cornes vertes » (les nouvelles, inexpérimentées) se retrouvent donc totalement perdues, en milieu hostile et en temps de guerre. Elles seront guidées par les soeurs Kelly et la chouette Gertie, pour apprendre à trouver leur place et à décider du sens qu'elles souhaitent donner à leur nouveau destin.

Ce deuxième tome est très émouvant. le lecteur souffre avec ces femmes, ces mères, et avec le peuple des Américains natifs. C'est un très beau roman historique, où l'on ne s'ennuie pas une seconde. J'ai adoré la verve des soeurs Kelly, qui m'ont beaucoup émue.

La fin nous laisse entre la vie et la mort, entre métaphore et fantastique. Je me languis de lire le tome qui clôturera cette trilogie, en espérant que M. Fergus n'attendra pas dix nouvelles années !
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La suite de "milles femmes blanches" ...on semble s'éloigner un peu de la vérité historique mais la saga est passionnante.
Je conseille cette lecture .
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Dans ce livre on retrouve l'univers des indiens au moment de leur chute - ce que je connais mal et qui est absolument palpitant et terrible -, toujours sur un format de journal intime.


On a par contre ici deux points de vue et deux styles en alternance. Ça permet de rompre un peu la monotonie et c'est rigolo d'avoir certains évènements relatés de manières bien différentes mais j'ai trouvé que cet aspect n'était pas tellement exploité. Les deux personnages principaux, qui sortent tous deux des normes, se ressemblent pourtant entre eux sur certains points. Et surtout, ont globalement les mêmes valeurs morales. C'était pour moi un point fort du premier tome de montrer différents personnages qui peu à peu vont accepter les cultures et valeurs des autres (entre blanches comme avec les indiens), même avec une seule voix narratrice, et il a ici quasiment disparu.


Et pas seulement du côté des personnages principaux. La majorité des arguments avancés se ressemblent, dans les deux camps, avec une acception commune de ce qui est bien mais on peut pas forcément faire autrement. Toute une panoplie de personnages différents nous récite les même poncifs sur la guerre, le deuil et le vivre ensemble, qui n'apportent pas grand chose à notre point de vue de lecteur moderne. Si le premier tome était mièvre par moment, on pouvait mettre cela sur le compte de la personnalité de la narratrice. Ici, c'est trop universel pour ne pas entraîner de lourdeur, surtout vu le style artificiel des dialogues dans lesquels ils sont insérés. Et de même dans l'autre sens pour la caricature totale du grand méchant - nettement plsu crédible dans le premier tome.


Les nouveaux personnages sont présentés comme variés et hauts en couleur mais au fond cela ne change pas grand chose aux évènements, à chaque fois tout le monde tombe d'accord. de même, tous les protagonistes ont le même avis (ou presque) sur chacun des autres protagonistes. Mêmes les jumelles perdent leur impertinence. J'ai donc trouvé l'ambiance et la variété particulièrement affadies par rapport au premier tome mais néanmoins suffisant à installer un décor éclectique en surface.


Le plus gros point faible du roman est pour moi son introduction abracadabrante. le tome précédent avait une vraie fin, avec d'ailleurs un épilogue qui voulait un peu trop tout conclure, et l'auteur s'est ici senti obligé de justifié l'existence de cette suite. Comme pour le tome précédent, on commence par un personnage moderne qui découvre les cahiers rédigés par les femmes blanches chez les indiens. Sauf que ça s'étale sur des pages et des pages, et que ça n'est absolument pas crédible. de grands sentiments sont évoqués dans tous les sens, et ça ne m'a pas fait partir du bon pied dans le roman.


Surtout que cette surenchère de justification fait que je me suis nettement plus posé la question de la crédibilité de la manière dont c'est raconté, et là ça échoue violemment. On ne voit pas comment et pourquoi les narratrices auraient écrit comme ça à ces moments là. L'une rapporte de nombreux dialogues dans des styles tout à fait artificiel, l'autre que l'on croyait illettrée et matérialiste se lance dans des description de paysages ponctués de "Aye" et de tournures grammaticales fausses mais pas assez pour ne pas sembler voulues. le coeur du roman est très plaisant mais se retrouve du coup un peu noyé sous ces éléments.


Les thèmes évoqués ici sont assez différents de ce du premier tome, ce qui est agréable car on a peu de redite. le côté adaptation aux coutumes indiennes est survolé, la thème de la mort et du deuil très présent (bien que vécu de manière trop commune entre les différents personnages), celui de la vengeance, que j'attendais plus nerveux d'après le titre, la fin du mode de vie traditionnel des indiens et beaucoup plus celui de la force morale ou de caractère. le scénario et une forme de suspens y ont plus d'importance que dans le premier tome.


J'ai passé un bon moment de lecture, avec une vraie évasion teintée de réalité historique. Je trouve tout de même cette suite nettement moins puissante que Mille femmes blanches, que je recommande pour découvrir cet univers !

Merci à l'éditeur et à Babelio pour m'avoir offert ce livre, en plus de l'occasion de rencontrer l'auteur !

PS : La couverture + sa légende intégrées à l'histoire c'est très chouette !
Lien : http://lemoulinacritiques.bl..
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La suite des Mille Femmes Blanches... Ce premier opus qui ne nécessitait en soi pas un prolongement, selon moi. Soit. Fergus l'a fait. Et ce n'est pas mal du tout. On retrouve les ingrédients qui ont marché, on suit le parcours des héroïnes, mères en colère, en haine, via le format extrait de journaux "intimes". Mais à mon sens, il n'ajoute rien de plus. Si vous avez aimé le premier vous aimerez le deuxième et le futur troisième puisqu'il semble que c'est prévu. Peut-être même sorti, je ne sais pas. Pas mal mais pas indispensable.
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Il y a plus d'une dizaine d'années j'avais lu l'épopée de ces "1000 femmes blanches" qui m'avait littéralement fascinée et marquée. Aussi, ai-je longuement hésité à lire la suite, pensant qu'il y allait forcément avoir des redondances.
Finalement, "la vengeance des mères" peut se lire séparément .
Il y a, tout de même, quelques redites, au début et le livre est un tout petit peu long à démarrer .
Toutefois, très rapidement, le lecteur est , une nouvelle fois, aspiré par l'histoire et par le style fluide, dynamique et entraînant de Jim Fergus. Une fois, pris par l'histoire, il est impossible de lâcher le livre, lu quasiment d'une traite !
Dans le précédent roman, la tribu de Little Wolf, qui avait échangé 1000 chevaux contre 1000 femmes blanches a été exterminée par les soldats américains ( l'opération d'échanges appelée opération FBI est fictive mais est tellement criante de vérité que j'ai dû aller vérifier...)
Dans ce roman, les quelques femmes, qui ont échappé au massacre, vont vouloir venger leurs enfants...
Il s'agit, ici, d'un véritable hymne aux Indiens et aux femmes. L'auteur nous dresse des portraits attachants de femmes courageuses et absolument héroïques. L'aventure est haletante, réaliste, dure et poignante.
L'histoire de ces femmes, hors normes, est, une fois de plus, grandiose ! Un excellent moment de lecture.
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