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sur 1377 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En 1876, le gouvernement américain décide d’éliminer des tribus indiennes. Il faut faire de la place pour les colons blancs et les chercheurs d’or.

Seules quelques femmes blanches réchappent du massacre perpétré par l’armée américaine. Ces femmes, volontaires ou engagées de force, font partie du programme d’intégration des Cheyennes, mille femmes blanches contre mille chevaux, un pacte conclu entre le président Grant et le chef Little Wolf. Imaginés par Jim Fergus, leurs journaux intimes expliquent leur immersion dans le monde des indiens, et révèlent leur désir de revanche et du châtiment des coupables après les terribles combats.

Ce livre, un hymne à la liberté et à la nature, est un formidable hommage aux femmes, à leur solidarité, à leur courage et à leur pugnacité. Bien que romancé et écrit du point de vue des femmes blanches, c’est aussi un récit historique qui témoigne de la résistance des dernières tribus amérindiennes libres qui luttent sans ignorer que leur sort est déjà scellé.
Merci à Babelio et aux Éditions du Cherche midi pour cette belle rencontre avec un livre et son auteur éminemment sympathique.
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J'avais qualifié le roman Mille femmes blanches de lecture "agréable, distrayante" mais j'avais regretté un récit trop caricatural pour que j'adhère totalement. Certes, Jim Fergus a de grands talents de conteur, les péripéties font de ce titre une lecture qu'on avance avec beaucoup de plaisir, d'autant que les grands espaces dans lesquels se déroule l'action sont très bien rendus. Mais j'étais globalement restée sur ma faim, trouvant que les ingrédients de base auraient permis un meilleur résultat. Lorsque j'ai su que l'auteur avait écrit une suite, j'ai tout naturellement souhaité la lire.
Un grand merci à Babelio et aux éditions du Cherche Midi de m'en avoir donné l'occasion. Et cerise sur la gâteau, d'avoir organisé une rencontre avec l'auteur. Rencontre qui fut très intéressante, avec un écrivain simple, authentique et qui a répondu avec beaucoup de naturel à toutes les questions.
J'ai été très étonnée d'apprendre que Jim Fergus avait écrit une suite puisqu'il avait fait disparaître presque tous ses personnages à la fin de Mille femmes blanches. Il a expliqué ne pas en avoir eu l'intention initialement. C'est en parcourant les lieux dans lesquels se déroule son intrigue, ces fameux grands espaces qu'il aime, qu'il a eu envie, plus de quinze ans plus tard, de poursuivre son histoire.
Si le début, très lent, ne m'emballe pas, l'intérêt monte crescendo.
L'auteur dresse de beaux portraits de femmes, tant du côté des femmes blanches que des indiennes. Les personnages sont vivants et très crédibles.
Le mode de vie des indiens est bien mis en valeur. On sent tout l'amour que Jim Fergus porte à ces tribus.
L'auteur a dû faire un énorme travail de documentation pour que son récit, fictif, ait une véritable assise historique et cela le rend très prenant.
L'auteur a prévu un troisième tome dans lequel les croyances des indiens seront encore davantage exploitées : tant mieux, parce qu'on a envie d'en savoir davantage.
Proches de la nature, ceux que les blancs ont vite fait d'appeler "sauvages" ont une grande richesse spirituelle. Leur affirmation "Le monde véritable se cache derrière le nôtre." signifie que nous ne comprenons et ne voyons que la surface des choses. Peut-être devrions-nous faire nôtre cette belle devise et faire ainsi preuve d'un peu plus de modestie ?
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Quelques femmes blanches qu'on dirait "peu fréquentables" sont envoyées dans les grandes plaines des États-Unis, sur les territoires cheyennes. Là elles rencontrent deux soeurs , Meggie et Susie Kelly, qui ont elles aussi fait l'objet de ce "transfert" quelques années plus tôt. Ces soeurs au parler fleuri n'ont elles qu'une idée en tête : tuer du soldat américain pour se venger d'une attaque de l'armée sur leur camp ; attaque qui a coûté la vie à leurs amis et leurs enfants...

C'est un roman très descriptif que nous offre Jim Fergus. Grâce aux différentes voix de ces personnages , toutes très crédibles, le lecteur assiste aux changements et assimilation de ces femmes à leur tribu d'adoption.
Toutefois, on ne peut décemment pas s'arrêter à cet aspect tant ce roman est riche dans ce qu'il nous dit de l'être humain.

C'est un roman qui à travers ces destins atypiques nous parle de l'émancipation des femmes dans nos sociétés occidentales du 19ème siècle - sort peu enviable, il faut en convenir. Toutes les femmes à qui l'auteur donne une voix sont en effet des parias pour la majorité d'entre elles, mais pourquoi ? Parce qu'elles ont osé s'affirmer ou contrer l'ordre patriarcale ? Parce qu'elles sont nées du mauvais côté de l'échelle sociale ? Ou peut-être plus simplement parce qu'à leur époque il est si aisé de se débarrasser d'une femme en lui accolant des étiquettes telles que "folle" ou "criminelle" qu'on s'encombre bien peu de la "vérité" ?
En passant du côté des 'sauvages', chacune d'elle a l'occasion de donner sa version des faits, de laisser sortir ses frustrations face à cette société qui les dénigre ; et bien sûr, c'est une occasion de recommencer une nouvelle vie, si ce n'est plus libre, moins contraignante.

En cela, le roman de Jim Fergus est un roman profondément américain : une histoire dans laquelle les personnages peuvent se ré-inventer, repartir de zéro. Un nouveau départ matérialisé par le 'baptême' du nom cheyenne : quoi de plus américain ?
Ce roman, c'est aussi une quête, une quête de soi, des origines avec un retour aux sources qui passe (bien évidemment ! car on est dans du 'made in the USA') par la route - vers l'Ouest, of course !

La Vengeance des mères nous amène aussi à un questionnement sur la compassion face à l'inhumanité de nos semblables, sur l'expérience de l'être humain face à l'adversité lorsque nous sommes poussés dans nos retranchements les plus intimes.
Bien sûr, la notion même de "sauvagerie" est bien mise à mal, mais ça, c'est un thème assez attendu dans un tel contexte et finalement assez classique même dans la littérature améridienne (comme chez Louise Erdrich ou Sherman Alexie pour ne citer qu'eux).

Mais ce que je retiens surtout, ce qui m'a peut-être le plus touchée, c'est que le roman de Jim Fergus parle d'espoir : l'espoir de se venger de ceux qui nous ont blessé, l'espoir d'une vie meilleure dans laquelle nous sommes absous des erreurs que nous ne pouvons pas nous pardonner, ou encore l'espoir que la personne qu'on aime nous revienne saine et sauve.
Alors oui, la vengeance, une chose que la morale chrétienne proscrit, mais finalement, se venger, est-ce que ce n'est pas aussi ne jamais cesser de résister ?
Nous direz-vous le contraire monsieur Fergus ?

Pour finir, un immense merci s'impose à Babelio et aux éditions du Cherche midi pour ce moment de lecture qui m'a transporté bien loin d'ici ...
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Les femmes blanches offertes au peuple indien par les américains ont traversé l'enfer. Celles qui ont survécu ont su s'adapter à un autre monde, embrasser leur nouveau mode de vie et donner des enfants à leur tribu. Maintenant elles sont mères et elles vivent à nouveau la persécution et la pire des tragédies : perdre un enfant.

Les récits retrouvés sous forme de journaux intimes de leur tragédie nous racontent la lutte de ces femmes anéanties de douleur, à qui on a tout volé et qui seront guidées uniquement par l'instinct de vengeance. Dépossédées de leurs enfants elles n'ont plus que leur coeur de pierre alimenté de haine que seule la vengeance pourra consoler.
Les journaux de deux d'entre elles sont des condensés des atrocités vécues et de la lutte pour la survie. Ces femmes fortes, courageuses et pleines de ressources vont se regrouper et mettre toutes les chances de leur côté pour essayer de survivre, de se libérer, de se venger.
Ces femmes sont des héroïnes, et chacune à sa manière, avec son passé et sa personnalité gagnent nous coeurs.

Un roman riche en émotions où la culture indigène est joliment exploitée. L'écriture nature writing de Jim Fergus retrace les rites, les coutumes et nous émergent dans un monde à part.

Un beau roman vaut souvent mieux qu'un cours d'histoire. Surtout quand celui-ci permet à un peuple de faire avancer sa mémoire collective.


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Difficile de détacher le regard de cette fascinante photo de couverture, d'autant plus, qu'aux premières pages, l'auteur révèle qu'elle a été prise en 1878 et que cette jeune femme indienne s'est battue contre la 7e cavalerie.
Ici, ce sont les femmes qui sont à l'honneur. Ces guerrières de toutes origines qui vont venger leurs bébés tués lors du premier roman 'Mille femmes blanches'. Journaux intimes alternés par deux voix. Des anciennes connaissances sont présentes ainsi que de nouvelles recrues. le début est plein d'émotion. Quant à la fin, je me suis demandée si c'était bien le même écrivain. Cette partie racontée par l'éditeur est ennuyeuse au possible avec son histoire de véhicule. Pour l'ensemble, un bel hommage aux tribus indiennes, aux femmes et aux grands espaces.
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Comme le titre l'indique, ce deuxième opus qui fait suite à Mille femmes blanches joue sur la corde sensible maternelle.

Comme dans le premier tome, les portraits de femmes sont magnifiques et la vibrante colère de ces dernières va droit au coeur du lecteur.
On quitte à regret certains personnages féminins mais on ne boude pas notre plaisir en en découvrant de nouveaux au caractère tout aussi affirmé.
J'ai mis une demi-étoile de moins qu'au premier car j'ai un peu calé vers la moitié du roman, en raison d'une impression de déjà vu. Les cent dernières pages ont eu tôt fait de me réconcilier avec cette trilogie, tant le rythme et le suspense se sont emballés comme un cheval au galop.

J'ai déjà entamé le troisième tome et pour l'instant, j'en suis plutôt enthousiasmée.
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Dans mon imaginaire d'enfant , essentiellement nourri aux Westerns des années 1950 et des films de John Wahne, les indiens ont été longtemps les méchants, féroces, sanguinaires et sans coeur .

Bien sur depuis , et heureusement , d'autres films comme Little Big Man, Danse avec les Loups etc ... sont venus effacer cette image d'indiens effrayants et de gentils Blancs mais j'ai été plus que surprise par mon parti-pris à sens unique dans ce récit dans lequel les Cheyennes sont présentés comme un peuple valeureux (cela je n'en doutais pas ) mais également généreux, respectueux de tous les membres de sa tribu pour peu que chacun respecte les règles de vie en communauté et tolérants !

Jim Fergus ajoute à son récit initial : Mille femmes blanches , une histoire incroyable en 1876 au Nebraska ,d'échange de chevaux indiens contre des femmes blanches pour devenir des épouses indiennes et tenter d'apporter ainsi des rudiments de culture occidentale et des gènes pour casser la race indienne de l'intérieur . Il raconte cet épisode sous forme de carnets, mode de narration qu'il reprend pour son deuxième volume ...

Si j'avais lu le premier roman à l'époque de sa sortie initiale en France , cela m'avait laissé un peu perplexe, personnages trop caricaturaux alors que ce nouvel ouvrage m'a vraiment plu.

Les femmes rescapées du massacre du village indien dans lequel elles s'étaient totalement intégrées sont animées d'une soif de vengeance contre les soldats qui ont anéantis leur famille et accueillent avec circonspection un nouvel "arrivage" de blanches alors que le programme vient d'être stoppé . C'est pour la plupart de ces femmes un choix délibéré pour échapper à la prison , à l'asile ou à un homme violent ... Et comme leurs soeurs de fortune , elles s'intègrent à cette nouvelle vie mais on sait bien que la bataille de Little Big Horn qui clôt le récit est la dernière victoire de ce peuple indien !

L'art de Jim Fergus permet au lecteur d'imaginer le devenir de ces héroïnes animé d' un esprit devenu intimement indien ...
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Lors de leur transfert en train vers un camp Cheyenne qu'elles doivent retrouver dans le cadre d'un plan de paix géré par le gouvernement américain et les tribus indiennes, Molly Mc Gill, new-yorkaise d'origine écossaise et plusieurs autres femmes blanches sont capturées par les Lakotas. Toutes ont laissé derrière elles un passé douloureux, un mari brutal ou qui les a chassées, acculée par la pauvreté ou veuve, elles n'ont rien à perdre. Quand elles se voient proposées après l'annulation du programme, de retourner vers leur vie d'avant, elles refusent. Leur choix fait, elles doivent s'adapter à cette nouvelle vie et ce ne sont pas les anciennes (des blanches dont les maris et enfants indiens ont été massacrés) qui vont leur simplifier la vie, assurant le minimum pour les intégrer. Entre les nouvelles arrivées et les intégrées, notamment les soeurs Susan et Meggie Kelly, des irlandaises rousses au caractère bien trempé, la vie ne sera pas simples, d'autant plus que les jumelles, qui ont perdu mari et enfants sont mues par leur désir de vengeance...Les femmes sont envoyées dans la tribu des Cheyennes et celle-ci se met en route dans les Bighorn mountains pour retrouver les autres tribus afin d'échapper à une nouvelle attaque du gouvernement américain, les soeurs Kelly organisent leur vengeance contre cette armée et recrute les dernières arrivées.

Mille femmes blanches évoquait l'adaptation et l'intégration des femmes dans la tribu Cheyenne, avec La Vengeance des mères , Jim Fergus met en lumière la traque des amérindiens - american natives - et leur fuite face à la volonté systématique de l'armée américaine d'exterminer par tous les moyens ces tribus qui étaient protégées par des Traités, bafoués régulièrement...
Même si le roman évoque les drames et l'extinction d'une civilisation, Jim Fergus réussit, grâce à des personnages bien trempés et truculents, entre drame et comédie, à nous faire partager la vie de ces femmes et au passage, à évoquer leurs vies difficiles au XIXème siècle mentionnant la raideur de la religion, les violences conjugales, l'émancipation, le courage, l'amitié et l'amour.
Un roman féministe et humaniste où Jim Fergus met en avant ses propres idéaux.
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Dans la même lignée que le précédent opus , celui ci nous emmène encore une fois dans l'ouest sauvage américain.
Même structure du récit , si ce n'est que l'histoire se passe après le massacre du village et la perte de l'héroine du premier roman. L'ambiance est donc ici à la survie , la reconstruction et la vengeance de la part de la tribu,
Une vengeance au goût amer à certains moments, preuve que la violence ne résout rien et n'apaise pas la tristesse. C'est bel et bien ici une réflexion dissimulée sur la peine capitale. Ôter la vie à une personne peut elle nous délivrer de notre douleur ? A en croire ce que nous pouvons lire ici la réponse est négative.
La formule du premier livre a bien marché, alors l'auteur la reprend quasiment à l'identique. Cela fonctionne bien dans l'ensemble, même si à certains moments cela devient pompeux. Une suite est clairement suggérée à la fin du livre .
L'ambiance des grande plaines est toujours remarquablement retranscrite, et rien que cela en vaut la lecture.
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"Même en enfer, on ne sait pas ce que c'est que la vengeance d'une mère".

La vengeance est-elle oeuvre de justice ? Certes pas, nous répondront les êtres civilisés, membres d'une société policée. Nul n'a le droit de faire justice soi-même. Mais peut-on parler d'êtres civilisés quand ces derniers se livrent au génocide rétorqueront leurs victimes. Peut-on parler de société policée quand de nouveaux venus sur la terre ancestrale des premiers occupants se livrent à l'appropriation, se recommandant d'un dieu qui dans sa grande bonté accorde aux uns ce qu'ils volent aux autres, et les exterminent quand ils protestent ?

Faire souffrir l'autre plus qu'on a souffert n'est pas une réponse rationnelle à la douleur supportée. Mais il n'est plus question de raison quand la guerre méprise l'innocence. Quand elle massacre les enfants. C'en est déjà assez de voir leurs hommes périrent à défendre leurs familles et leurs biens, quand les enfants meurent dans leurs bras, le coeur débordant d'amour des mères devient coeur de pierre. La vengeance devient la seule réponse logique à la détresse. Elles ne connaissent alors plus aucune loi, plus aucune morale.

Aveuglées par la douleur, les mères n'ont plus qu'une perspective. Celui qui a touché à l'innocence de doit endurer plus qu'il n'a commis. La vengeance ne console pas. Elles le savent pertinemment. La vengeance est privilège de l'espèce humaine. C'est une honte qui réplique à une autre. Elle est affaire intime, sans autre bénéfice que la jouissance douloureuse. Elle est nécessaire. Un point c'est tout.

Les mères convaincues de vengeance deviennent alors plus féroces que quiconque. Plus rien ne les retient. Surtout pas l'idée de la mort. D'autrui comme de la leur. C'est la seule issue envisageable. La seule perspective de libération.

Dans cette suite à Mille femmes blanches, Jim Fergus prend le parti des mères. La chaîne de la vie a été brisée par l'envahisseur blanc. Jim Fergus appartient aux descendants de ces hommes qui se disent civilisés quand ils anéantissent les autres qu'ils qualifient de sauvages. Ils nous proposent alors une nouvelle définition des termes. le sauvage est celui qui vit en harmonie avec la nature quand le civilisé sera celui qui est perverti par le pouvoir de l'argent.

Roman humaniste, célébration de la nature, repentir de ceux qui tuent aveuglément pour des biens matériels, Jim Fergus se livre au mea culpa d'une race à laquelle il appartient et qui a bâti sa prospérité sur le sacrifice de peuplades vivant en harmonie avec leur milieu naturel.

Pour écrire un roman choral, il est parti sur le principe de le faire à partir de journaux qu'auraient tenus ses protagonistes. On a un peu de mal à envisager pareille oeuvre de solitude dans le contexte de promiscuité du mode de vie des tribus indiennes, dont elles se plaignent, et plus encore dans le contexte de guerre à laquelle les femmes blanches acquises à la cause cheyenne participent activement, puisque résolues à la vengeance. Mais acceptons-en l'augure. le genre romanesque autorise tous les artifices. C'est le genre de la liberté. La crédibilité se retrouve dans l'habileté à faire passer un message. Message que l'on perçoit bien dans la gêne de l'auteur à comptabiliser le gâchis humain sur lequel sa race a bâti sa prospérité. Pour quelle perspective ? La nature maltraitée prendra-t-elle le relai de la vengeance des mères ?
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