AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 1422 notes
Après Mille Femmes Blanches, je devais continuer ma lecture de la trilogie rapidement. Toujours en version Audio.
J'ai eu l'impression d'une énorme répétition : la trame reste la même : un nouveau groupe de femmes blanches est envoyé à l'Ouest pour épouser des Cheyenne... Si ce n'est que la guerre contre les natifs est loin de s'être apaisée. le récit débute juste après les événements tragiques de la fin du premier tome.
Et donc à nouveau, on suit un groupe de femmes dans leur découverte de ce nouveau monde.... ça sent un peu le réchauffé ! non ?
Donc, je me suis un peu ennuyée...
Ensuite la romance qui est au coeur de l'histoire me semble pas très réaliste. Et certains personnages deviennent caricaturaux.

Ce second tome fut pour moi divertissant, mais c'est tout.
Commenter  J’apprécie          191
La magie a une nouvelle fois été au rendez-vous !
Voici la suite de Mille femmes blanches et, de nouveau, je me suis envolée dans les contrées indiennes.
Le récit est un hymne à ces populations, leur courage, leur simplicité, leur solidarité. C'est presque aussi un manifeste féministe tant les femmes indiennes et les femmes blanches sont pleine de bon sens (bon, peut être pas quand elles scalpent leurs ennemis), de force, d'instinct maternel, de volonté et de cohésion.
Malgré les scènes de tuerie, je me sentais bien en lisant les aventures de Molly, des soeurs Kelly et des autres.
Avec cette épopée en hommage au peuple indien et aux femmes, Jim Fergus nous offre encore un moment de grâce.
Commenter  J’apprécie          192
Moins abouti que le tome précédent Mille Femmes blanches. D'abord parce que le personnage de May Dodd manque pas mal à la trame narrative. Puis la façon de parler des jumelles me dérange par sa forme (nous sommes prévenus elles écrivent comme elles parlent ces deux orphelines élevées dans les rues de Chicago) et pourtant je suis attachée à lire leurs carnets car ils dévoilent des parties de l'histoire qui rattachent le récit à la tribu découverte dans le tome précédent. Les carnets de Molly sont plus agréables à lire dans leur forme. Mais le tempérament de Molly est quelque peu cliché.
Le récit reste dans une trame historique qui rappelle les erreurs de l'humanité, de l'homme qui tue l'homme.
L'épilogue est amusant et donne à imaginer de nouvelles histoires.
J'espère avoir l'occasion de lire le 3e tome dans l'année.
Commenter  J’apprécie          192
Ce livre fait suite au "mille femmes blanches" et on y retrouve les personnages (survivants) du précédent.
Bien sûr, la surprise des faits n'opère plus, et l'histoire bégaye un peu. Mais le livre se tient bien et finit par arriver là où on ne l'attend pas.
J'ai aimé retrouver l'ambiance et le thème principal, l'incompréhension entre deux sociétés si différentes, un thème d'actualité.
Commenter  J’apprécie          190
J'étais très loin du coup de coeur quand j'ai lu"Mille femmes blanches". Je dois dire que vu le thème et les nombreuses critiques dithyrambiques, mes espoirs étaient sûrement trop élevés. Je n'avais pas du tout adhéré au personnage principal que j'avais trouvée d'un ennui mortel. Je m'attendais à une plongée épique dans l'Amérique des premières nations et hormis quelques pages intéressantes, j'ai surtout le souvenir d'avoir lu les émois soporifiques d'une héroïne romantique oscillant entre fascination du guerrier sauvage et fantasme du militaire tourmenté.
Je me suis laissée tenter par la suite, d'une part parce qu'on me l'a offerte et d'autre part car je me suis dit qu'une fois débarrassée de cette satanée May Dodd, j'allais peut-être enfin y trouver mon compte.

La promesse était belle d'ailleurs : "La vengeance des mères". Sauf que nos deux vengeresses passent les 2/3 du livre à jouer les nounous pour un nouveau convoi de femmes blanches et là... ben on prend les mêmes ingrédients et on recommence. C'en est presque indécent. Les jumelles irlandaises vont donc partager la rédaction de ce tome avec Molly McGill (une version légèrement améliorée de May) fraîchement débarquée parmis les cheyennes en compagnie de plusieurs camarades du programme FBI.
Leur adaptation à leur nouveau mode de vie va être au coeur du roman de la même manière qu'elle l'était dans le premier opus. Elles sont majoritairement entre elles, donc en marge des cheyennes et heureusement que Meggie et Susie sont là pour en incarner un minimum l'esprit. Pour être honnête c'est à se demander pourquoi on a une photo d'amérindienne en couverture. Au fur et à mesure on aura quand même l'intervention de quelques autochtones pour endosser un rôle épisodique. Globalement des femmes et bien sûr, comme dans le premier volet, UN charismatique et valeureux leader indien pour constituer l'objet de pâmoison de notre héroïne. Mais tout cela est bien léger quand même. Les personnages m'ont semblé une fois de plus peu crédibles et caricaturaux.

Malgré tout, le dernier tiers est assez plaisant. La petite histoire rencontre la grande en pleine guerre des Black Hills, on refait le lien avec l'esprit de vengeance que nous avions un peu laissé de côté, le personnage de Molly prend enfin un peu de consistance, et le rythme est plus soutenu. Il est peu probable que je termine cette saga cependant (mais qui sait...).
Commenter  J’apprécie          184
1875. Dans le but de favoriser l'intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l'armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.
Parmi elles, deux soeurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l'armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer dans une lutte désespérée pour leur survie.
Jim Fergus a finalement cédé à la demande de ses nombreux lecteurs en écrivant une suite à son formidable roman " Mille femmes blanches ".
Ce livre riche et extrêmement bien documenté est un véritable hymne à la liberté et à la solidarité. Il nous parle d'espoir, il nous brosse le portrait de femmes extraordinaires, il nous fait réaliser la valeur de l'amitié.
Il est aussi un hymne à la nature et au respect qu'ont ces tribus pour leurs magnifiques espaces.
Nous redécouvrons avec plaisir la culture indienne, les moeurs et coutumes des Cheyennes, mais aussi une facette de l'histoire des Etats-Unis.
Jim Fergus est vraiment un incroyable conteur qui sait nous transporter dans d'autres mondes et d'autres époques.
Dans ce roman, il rend un bel hommage aux femmes qui savent que souvent le mot solidarité est un synonyme du mot espoir.
Je conseille vivement ce merveilleux roman à toutes et à tous.
Alors bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          180
Dans son roman "Mille femmes blanches", Jim Fergus a donné la parole à une femme qui, pour échapper à l'asile psychiatrique dans lequel sa famille l'avait faite enfermer parce qu'elle avait eu le tort de ne pas aimer la bonne personne, a accepté de participer à un programme d'échanges femmes contre chevaux initié par le gouvernement américain pour pacifier les tribus indiennes.
Au lendemain de la guerre de Sécession, l'indien, occupant initial des vastes plaines que l'homme blanc cherche à conquérir, reste l'ennemi ultime et pour se le concilier, quoi de mieux que d'offrir des épouses qui apporteront aux sauvages les bienfaits de la civilisation et élèveront les enfants à naître de ces unions dans une culture d'assimilation. En contre partie, les indiens offriront les chevaux dont l'armée a tant besoin.
Le projet connait une issue catastrophique et se termine par un massacre alors même que les femmes blanches avaient fini, non seulement par s'adapter à leur situation mais aussi apprécier leur nouveau mode de vie et le peuple indien avec ses valeurs et son respect de l'autre.
May Dodd dont les carnets forment la trame de "Mille femmes blanches" a trouvé la mort , mais dans ce roman qui en est la suite, on retrouve quelques personnages marquants, notamment les jumelles Kelly , deux irlandaises aussi rouquines que déterminées qui se transformeront en guerrières implacables pour venger la mort de leurs enfants, Martha l'amie de May dévastée par les mauvais traitements qui lui ont été infligés par l'infâme Jules Séminole.
Un nouveau personnage fait son apparition Molly mac Gill, la meurtrière qui a vengé sa fille et s'est retrouvée au bagne dont elle n'a pu sortir qu'à condition de participer au programme d'échange femmes / chevaux.
Dans le nouveau contingent de recrues, il y a aussi Lady Ann l'aristocrate amie d'Helen Flight venue du bout du monde pour la retrouver, Astrid la norvégienne et tant d'autres auxquelles on s'attache immédiatement.
La plus grande confusion règne à leur arrivée et ces filles jetées dans la tourmente, vont devoir s'adapter elles aussi.
Cette suite est tout aussi passionnante que le premier roman et c'est toujours la lecture des journaux intimes des protagonistes qui permet au lecteur de voir se dérouler l'intrigue.
Jim Fergus poursuit son vibrant hommage à la culture indienne e se plaçant avec une facilité déconcertante dans la peau de ses héroïnes et le discours féminin qu'il nous livre est tellement crédible que l'on se demande si lui-même, à l'instar du sorcier de la tribu, ne serait pas double, mi-homme, mi-femme...
Ce livre est annoncé comme le second d'une trilogie alors on ne peut qu'emprunter l'expression des soeurs Kelly pour s'exclamer :" Aye, vivement la suite !"
Commenter  J’apprécie          170
J'ai lu Mille femmes blanches en 2018. Ce fut une révélation, une découverte incroyable, une remise en question, un chamboulement interne, tellement d'émotions ressenties et une envie d'en savoir toujours plus sur cette période historique, sur ce Peuple. Un coup de coeur absolu, c'est un de mes romans préférés de tous les temps, ce qui fait que je suis passionnée depuis par L Histoire des Amérindiens, que j'ai lu d'innombrables ouvrages (romans/essais/BD...) les mettant en avant.

J'avais donc d'énormes attentes pour ce second volet, beaucoup trop d'ailleurs si bien que je me suis mis une pression monstre et que j'ai retardé sans cesse ma lecture. J'avais aussi peur d'être déçue car je plaçais Mille femmes blanches sur un piédestal, il a une place particulière dans mon coeur, j'avais donc peur que La Vengeance des Mères ne soit pas à la hauteur ! Et puis, un jour, je me suis enfin décidée et quelle claque !

La tribu du chef Cheyenne, Little Wolf, n'est plu ou presque. Massacrés par les soldats anglais, tuant sans distinction hommes, femmes et enfants. Nos femmes blanches du premier volet ont été victimes elles aussi, ainsi que leurs enfants. Notre héroïne principale de Mille femmes blanches, May Dodd, n'a pas survécu comme toutes les autres. Quelques unes ont pu s'en sortir comme Susie, Meggie, Martha et Phemie. Mais à quel prix ? Les jumelles ont perdues leurs enfants, mortes de froid lors de leur exode chez les Lakotas de Crazy Horse. Meggie et Susie jurent alors de se venger, de venger la mort de leurs filles, de leurs amies, le massacre de leur peuple d'adoption. Elles vont alors prendre sous leurs ailes quelques femmes blanches du nouveaux programmes qui décident elles aussi de rejoindre les Cheyennes car rien ne les attend, à l'aube de la Bataille de Little Big Horn, remportée par les Indiens, où plusieurs tribus se sont alliées dont les Cheyennes de Little Wolf et les Lakotas de Sitting Bull et de Crazy Horse.

Alors comme dans Mille femmes blanches, il y a un système de journaux. Ici, il y en a plusieurs, ceux des jumelles Kelly, Susie et Meggie, et celui de Molly, une femme blanche du nouveau programme FBI (Femmes Blanches pour les Indiens), écrits à la première personne. Meggie écrit au nom d'elle et de sa soeur par ailleurs. Cela a beau être des journaux intimes, ça ne veut pas dire que ce n'est que narratif, avec descriptions sur descriptions. Bien au contraire ! Il y a énormément de dialogues pour plus de dynamisme et un meilleur enrichissement.

Je me suis sentie proche de ces femmes, c'était incroyable de voir cette communauté de femmes blanches et de femmes cheyennes si soudées, s'aidant les unes les autres, apprenant des unes des autres. Elles viennent toutes d'horizons différents, ont des passés différents et elles sont devenues des partenaires, des amies proches et c'est superbe. Il y a donc les soeurs Kelly, qui ont un sacré bagou, du caractère ; Martha qui a subi un profond traumatisme ; Phemie, incroyable guerrière noire ; Molly que j'ai beaucoup aimé, qui ne se laisse pas faire et qui sait ce qu'elle veut (dont un certain Hawk) ; Lady Hall, une aristocrate, ancienne amante d'une des femmes de Mille femmes blanches ; Hannah, la plus jeune ; Maria, d'origine indienne du côté mexicain ; Lulu, la petite française si enjouée ; Astrid, la norvégienne réservée et Carolyn, ancienne femme de pasteur.

La lecture est immensément dure. Je m'étais préparée psychologiquement mais ça n'a pas suffi, la puissance des mots de Jim Fergus est incommensurable, les mots sont justes et vous prennent aux tripes. Alors il y a beaucoup de cruauté, des scènes atroces, vraiment dures à lire, surtout lorsqu'il était question d'enfants. Les Indiens comme les Blancs étaient très durs. Quel choc ! J'ai ressenti tout autant d'émotions que pour le premier tome : colère, haine, tristesse, les larmes aux yeux, la boule dans la gorge, le plexus compressé, l'envie de protester, de me révolter.

En bref, j'avais tellement de craintes avant de le lire alors que ça n'avait pas lieu d'être. C'est un coup de coeur bien sûr, cette lecture m'a passionné, a trouvé écho en moi, m'a fait vibré. Une lecture très marquante qui m'a même redonné quelques idées pour une histoire que j'ai en tête depuis quelques années. Ce roman est puissant et féministe, un hommage, un véritable cri du coeur, celui des femmes, des mères, de la nature, des indiens ; une lutte pour la survie, la vie, la liberté ! Magnifique ! Il ne me restera plus qu'à lire Les Amazones !
Commenter  J’apprécie          166
La dernière page refermée, je suis très partagée sur ce livre. Je l'ai trouvé agréable, surprenant, poétique, mais enfin, a-t-il été vraiment écrit dans le respect des tribus indiennes, dont on connaît bien sûr la tragédie. Ces tribus, chassées au 19ème siècle de leur terre par les colons, anéanties par l'armée américaine, privées de leur ressource vitale, le bison, et enfin parquées dans des réserves, empêchées de vivre leur nomadisme séculaire...
La Vengeance des mères est une pure fiction, basée sur des éléments réels mais jamais étayés. En soi, c'est un procédé littéraire courant. Ce qui l'est moins, c'est de présenter au lecteur l'histoire (minuscule) - comme étant l'Histoire (majuscule).
De ce fait, même s'il y a des personnages attachants et des descriptions de la vie indienne émouvants, je ne suis pas parvenue à entrer dans la vie du livre. Et puis, écrire des carnets féminins censés être datés des années 1800, quand on est un homme des années 2000, est un exercice périlleux, voire présomptueux.
Je garderai en mémoire d'autres livres traitant de ces sujets dramatiques.
Commenter  J’apprécie          160
La vengeance des mères, suite légitime de Mille femmes blanches, est le nouveau roman de Jim Fergus, auteur qui se passionne dès l'enfance pour la culture Cheyenne. Des années après, l'émotion reste intacte. Une justesse troublante qui nous plonge à nouveau dans une histoire pesante, confuse, parfois honteuse ; notre histoire. Fictive mais étayée par des éléments historiques indéniables, cette oeuvre est une petite perle, à la hauteur du premier.

Cette nouvelle aventure démarre là ou celle de Mille femmes blanches s'est arrêtée. Alors que May, notre héroïne narratrice du premier opus, et la plupart de ses amies, ont perdu la vie au cours de l'attaque surprise du campement par l'armée ; le chef Little Wolf a fui la région avec les rescapés. Ce massacre est le point de départ d'une fuite en avant, de la lutte pour la survie et la conservation de la liberté.

On suit désormais l'histoire de ces femmes blanches intégrées à la société indienne à travers le récit des soeurs Kelly, les deux rouquines Irlandaises du premier tome au franc parlé caractéristique, mais également à travers le personnage de Molly, une grande blonde courageuse sortie de prison pour rejoindre tardivement le programme FBI (échanger mille femmes contre mille chevaux). Des styles différents qui détonnent clairement avec l'écriture du premier livre. Une bouffée d'air frais qui nous donne une nouvelle perspective et une analyse plus singulière des événements.

Comme pour le premier roman, l'auteur dresse des portraits de femmes fortes, authentiques et guerrières qui se battent pour leurs idéaux et pour protéger la mémoire des morts ainsi que le futur des vivants. de même, on retrouve l'amour de Jim Fergus pour le peuple indien. Défenseur de cette injustice criante qui entoure l'éradication progressive des peuplades indiennes d'Amérique, l'auteur s'est justement documenté sur les pratiques et les croyances de ces oubliés de l'histoire.

La guerre, au centre de ce deuxième roman, est décrite avec beaucoup de justesse, sans prendre injustement le parti des uns ou des autres. Une histoire pour la paix et la réconciliation, pour honorer et non pour détruire. Une belle dose d'humanité et d'espérance qui font du bien et qui traduisent d'une envie de raconter des faits à travers le prisme de la bonté. le questionnement de la légitimation de la vengeance est également au coeur du roman. L'auteur nous montre que la vengeance n'est pas synonyme de justice et que les méchants ne se situent pas d'un seul côté de la barrière.

Une belle découverte estivale que je recommande grandement. Un voyage dans le temps au coeur d'une Amérique sauvage et farouche.
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
Commenter  J’apprécie          160




Lecteurs (3348) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1835 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}