(avril 2007)
L'Histoire commence par "Je me suis toujours demandé s'il fallait raconter cette histoire." C'est une ouverture d'autant plus touchante que
Maxence Fermine écrit ici un roman inspiré de faits réels survenus à son grand-père pendant la Seconde Guerre Mondiale dans cette Savoie où il vit à nouveau aujourd'hui.
J'ai aimé ce livre, comme souvent les livres de
Maxence Fermine, qui, comme l'auteur, sont toujours chaleureux et économes. L'histoire est intime, aussi tendre que troublée, mais elle n'est pas mièvre. C'est l'histoire d'un homme amoureux dans
L Histoire guerrière d'hommes et de femmes, dont la vie sera bouleversée en quelques heures à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Quatre jours en 1944 scelleront le destin d'une bande d'amis, et surtout ne pas en dire plus ….
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L'on referme ces pages en se rappelant qu'il est préférable de communiquer plutôt que d'écrire, si l'on a l'idée saugrenue de faire simplement l'un ou l'autre. L'on referme ces pages en ayant appris que la vérité est accessible, qu'elle gagne à être conquise et connue, plutôt que de rêver sa vie en vivant sa solitude, si l'on a l'idée saugrenue de faire simplement l'un ou l'autre. Nos idées fixes sont des idées saugrenues.
A quelles autres oeuvres cela me fait-il penser ?
Singulièrement, comme un flash, l'ambiance du bistrot m'a renvoyée à Amélie dans
Les Semailles et les Moissons,
Henri Troyat.