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3,03

sur 84 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un grand merci à Babelio et aux éditions Michel Lafon...

À Graceland, une vieille bâtisse assez moche perdue au milieu d'un parc gigantesque, les patients, pour la plupart, promènent leur mélancolie et leur mal-être. C'est dans cet hôpital psychiatrique que Hugo, 17 ans, passe ses journées, monotones et grises en ces jours automnaux, après avoir tenté de sauter par la fenêtre du lycée. Il supporte assez mal cet environnement habité par des cas très spéciaux et dans lesquels il ne se reconnaît pas, lui-même atteint du syndrome du papillon. Alors qu'il se balade dans le parc, il aperçoit, allongée sur le banc vert, sous le grand chêne, une jeune fille rousse, tatouée et aux superbes yeux verts, les écouteurs dans les oreilles. Attiré aussi bien qu'intrigué, il s'approche d'elle et entame la conversation. Morgane Saint-James, volubile, lui parle facilement, passant d'un sujet à l'autre mais surtout passionnée par les génies atteints du syndrome d'Asperger. Hugo tombe aussitôt sous son charme et un rendez-vous est pris pour le lendemain au même endroit...

Avec ce roman, Maxence Fermine s'essaie à la littérature pour adolescents. Malheureusement un roman en demi-teinte pour celui qui sait manier avec tantôt poésie et douceur tantôt avec une imagination fertile les mots. L'auteur dresse le portrait d'un adolescent pas comme les autres. Atteint du syndrome du papillon, celui-ci n'arrive pas à prendre de décision. Interné à Graceland, sa rencontre avec Morgane Saint-James va le bouleverser. L'auteur use (et abuse parfois) du langage parlé pour se mettre dans la peau du jeune garçon qui s'adresse directement au lecteur. Les personnages manquent parfois de consistance et les parents sont inexistants. L'on attendait peut-être plus de cette rencontre magique aux yeux d'Hugo, un peu plus d'intensité dans les sentiments et les émotions. Malgré cela, ce roman se laisse lire non sans déplaisir, l'auteur nous offrant de belles réflexions sur la vie et de sympathiques clins d'oeil à tous ces génies atteints d'Asperger.
Dommage cette quatrième de couverture trop bavarde...
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Hugo est interné à Graceland suite à sa menace de sauter par la fenêtre du troisième étage de sa classe. Dépressif, il s'avère également qu'il découvre qu'il est atteint du « syndrome du papillon ». Une maladie que je ne connaissais pas du tout et qui je trouve peut s'avérer très handicapante. Un personnage un peu trop caricaturé sur son côté ado et son fatalisme je trouve.

Un jour il va rencontrer Morgane, une jeune fille singulière que j'ai beaucoup aimée. Elle est fascinée par tous les génies de notre histoire. Là encore, j'ai appris beaucoup de choses concernant ces têtes pensantes et la maladie « d'Asperger ». Elle va totalement envoûter Hugo et elle a, je l'avoue, eu ce même effet sur moi. Impressionnante par son savoir et son caractère vif qui tire Hugo vers le haut.

Deux personnages très différents, mais avec une belle alchimie. Tous les deux fragilisés par leurs internements et leurs maladies, chacune de leurs rencontres les rapproches un peu plus.

J'ai eu un peu de mal au début avec ma lecture qui a un langage très « parlé » et où le personnage d'Hugo m'a paru trop exagéré. Je l'ai posé à deux reprises, puis à la troisième je me suis dit qu'il fallait coute que coute que je le finisse.

Malgré que ce ne soit pas une lecture qui m'a transporté, elle m'a apprise beaucoup de choses. Les différents clins d'oeil aux auteurs pour ado (Burton par exemple) étaient sympathiques et parleront sûrement à cette jeunesse souvent difficile à cerner.

Je ne connaissais pas cet auteur et je ne pense que je lirais un autre de ces livres.

Malgré un résumé intéressant et une couverture que j'aimais beaucoup, pour moi le contenu n'a malheureusement pas été à la hauteur de mes attentes. Les longueurs et les écarts durant le récit ne m'ont pas permise de m'accrocher plus que cela. Une écriture et une histoire simple qui je pense plaira aux adolescents.

En bref, un avis assez mitigé pour un young adult agréable à lire, qui traite le mal être des adolescents, mais aussi des troubles psychologiques intéressants à découvrir

Merci à Camille et aux Editions Michel Lafon pour ce service presse
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Un roman Ovni dans les écrits de Maxence Fermine qui nous a davantage habitué à des textes poétiques et oniriques, des petits romans souvent emplis de douceur et d'une forme de mélancolie. le syndrome du papillon n'a rien à voir ! L'auteur s'essaye à la tendance young adult, la métamorphose est impressionnante, on ne reconnaît plus du tout son style. Si la lecture est agréable et rapide, le roman reste simple et sans prétention tout en traitant de sujets intéressants : les pathologies psychologiques et psychiatriques ; dépression, Asperger, syndrome du papillon, mais aussi de l'adolescent qui se retrouve souvent à vivre des bouleversements qui ne ménagent pas son état psychologique et le mal être qui va avec.

A Graceland, hôpital psychiatrique, Hugo est interné depuis qu'il a eu la singulière idée de tenter de s'échapper d'une salle de cours par la fenêtre du 3ème étage. S'il n'a pas sauté et n'avait a priori pas l'intention de le faire, il est suivi pour un état dépressif sévère et peut-être aussi pour un autre mal psychologique. Hugo est différent et porte un regard incisif sur la jeunesse, la société et l'avenir. Puis un jour, il rencontre Morgane, une jeune fille pas comme les autres qui voue un culte aux génies.

Le roman raconte donc l'histoire du jeune Hugo, comment il en est arrivé là, interné à Graceland, à comment il va réussir à évoluer et peut-être même à entamer un nouveau chemin vers un avenir meilleur. Hugo, c'est un jeune homme de 17 ans, avec une vision un peu stéréotypé de ce qu'est la société aujourd'hui, surtout la jeunesse, un reflet du propre regard de l'auteur ? Tout est qu'Hugo est franc, cash, il ne se formalise pas des choses, les dit sans aucune douceur, sans manière, sans chichi, avec lui c'est tout blanc ou tout noir, pas de juste milieu, Hugo peine juste à se décider pour prendre des décisions le concernant et c'est là qu'est tout son problème. Un regard enfantin sur la vie, un refus d'envisager un avenir adulte avec des responsabilités, Hugo vit dans son monde ; rêve d'une cabane au coeur montagnes enneigées, d'une île déserte avec des romans à lire et de ne travailler que lorsqu'il en a besoin, une vie de bohème en quelque sorte. le personnage est un peu trop accentué sur son côté adolescent râleur et pessimiste qui porte un regard navré sur le monde qui l'entoure, il n'a pas tort dans certains cas, mais dans d'autres c'est peut-un peu trop fataliste.

« (…) comme le poème de Rimbaud, celui qui parle de ce soldat allongé dans l'herbe, on croirait qu'il dort mais non, en fait il a deux trous rouges au côté droit. Cette lecture c'est quelque chose qui m'a marqué à vie. Sur le coup, je me suis cru mort moi aussi, et ça m'a fichu en l'air. »(une référence à mon poème préféré « le Dormeur du Val », forcément ça m'a parlée !)

Morgane est un personnage sublime, une jolie rousse au regard émeraude, des tatouages sur les bras, elle aussi vit dans son univers. Passant des heures allongées sur ce banc à regarder les étoiles de jour en écoutant un grand artiste classique. Atteinte d'un mal psychologique particulier, elle ne vit et ne discute quasiment que « génie » atteint aussi pas ce syndrome, des célébrités, des musiciens, des scientifiques, elle en raffole ! C'est aussi une violoniste de talent, une fille de bonne famille au langage soutenu, un esprit vif qui va à l'essentiel, le personnage est haut en couleur, ce qui va littéralement éblouir Hugo et l'ouvrir davantage à son environnement.

« Elle m'en bouchait un coin, la petite fée Morgane, avec ses déclarations péremptoires mais pertinentes. »

Certes, il y a une relation qui s'établit entre ces deux post-adolescents fragilisés, abîmés par la vie, par leur histoire ou leur maladie, mais ce n'est pas tant la romance qui importe mais plutôt la fusion qui les lie, ce coup de foudre mutuel.

« II s‘agissait pas d‘un amour éphémère et illusoire, d‘une passade platonique, ou d‘une amourette de cour d‘école. C'était autre chose. On entrait dans une autre dimension. »

Ils sont différents, de deux univers bien distincts tant dans leur tête que socialement, et pourtant chaque rencontre, chaque échange, il se passe quelque chose, un déclic peut-être pour Hugo, pour Morgane c'est assez différent.

« Dans la vie, où tout n'est qu'une question de relations humaines, il y a des rencontres qui en valent la peine. Une seule peut suffire à vous rendre heureux. »

Tous les deux semblent le reflet d'une jeunesse abîmée, écorchée vive, qui doute de son avenir et ne sait plus où elle va, embringuée dans une folie ou dans un mal être qui les détruit et les détourne de la réalité de la vie. Cet aspect est intéressant, du moins si c'est ce que l'auteur a cherché à raconter aussi.

Et puis, il y a l'aspect psychiatrie, les maladies, la vie de malade, l'internement, une description de ces lieux d'accueil où les personnes qui portent des degrés de la maladie assez différente se retrouve ensemble à cohabiter, c'est assez triste. On porte souvent un regard particulier sur ce genre d'endroit, un hôpital psychiatrique, ça fait peur, là finalement la seule lumière, c'est ce rendez – vous sur ce banc, sous cet arbre, où naissent de drôle de conversations.

« Là, t'étais sûr de croiser des malades sortis tout droit des catacombes, avec des tronches de déterrés pour bien te filer la pétoche. le royaume des zombies. On aurait dit qu'on y organisait chaque jour le plus grand rassemblement de cinglés de toute la planète. »

J'ai aussi beaucoup aimé les clins d'oeil de l'auteur à des références culturelles actuelles ou non qui parleront à ces adolescents entachés (Rimbaud, Tim Burton, etc…), l'auteur cherche à se rapprocher de cette génération complexe et difficile à cerner et à retranscrire surtout. Si le personnage de Morgane le fait plutôt bien, celui d'Hugo est malheureusement un peu trop extrême pour paraître vraiment réaliste.

« Tim Burton ? T'es sûre ?
– Oui. du moins si on en croit son ex-femme, Helena Bonham Carter. Elle a confié à un journaliste qu'elle était quasi certaine qu'il présentait tous les symptômes de l'Asperger ; cependant il n'a jamais voulu voir un médecin pour faire le test. Il possède un tel univers, à la fois magique, funèbre, très violent, mais aussi parfois d'une douceur incroyable, que c'en est probablement an. Ce mec-là est un génie ! »

Un roman qui dénote dans la bibliographie de l'auteur, je serai vraiment curieuse de comprendre ce choix. Si ma préférence va à ses écrits plus intimes, il ne s'en sort pas si mal dans ce livre. Il réussit à métamorphoser son style et sa plume, ici c'est plus familier, beaucoup moins lyrique, avec toutefois un vocabulaire spécifique qui rend ce roman un peu plus fort. Il y aussi une richesse de réflexions propres à l'auteur, il n'y a qu'à lire les citations, l'amour reste et demeure à sa place dans le coeur de Maxence Fermine et c'est dans ces moments là que j'ai entraperçu l'ombre de l'auteur que j'adore.

« Quand vous savez qu'un bon livre vous attend quelque part, la vie vaut la peine d'être vécue. »

Personnellement, je l'ai dévoré et j'ai passé un très bon moment.

Je remercie les éditions Michel Lafon et plus particulièrement Camille pour cet envoi.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Aurait pu mieux faire.... Je trouvais qu'il manquait un petit cote dramatique a l'histoire.... Dans l'ensemble ça va, l'histoire reste quand mm banal....
Beaucoups de choses peuvent se passer dans un Hopital Psychatrique... L'auteur aurai pu joué de ça pour donné un coups de fouet a cette histoire (suspense, action)... mais j'ai adoré le langage familier utilisé.👍🏿
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Je suis navrée mais je ne vais pas être spécialement tendre avec ce roman qui ne m'a pas vraiment procuré de plaisir. Pour être tout à fait honnête, j'ai lu le premier paragraphe et j'ai failli abandonné directement à cause du style. Je respecte beaucoup l'auteur pour sa plume dans d'autres de ses oeuvres mais ici c'est typiquement tout ce que je n'aime pas. Je m'explique: Maxence Fermine s'est effacé pour laisser parler son personnage, Hugo, 17 ans. Et le soucis c'est qu'il lui a donné des tics d'écriture insupportables comme l'oubli systématique de « ne » dans les négations qui me donnait des boutons à chaque fois, ou encore l'expression « ou quoi » beaucoup trop systématique. « Elle l'appelait pas Howard Gardner mais par son prénom comme si c'était un pote ou quoi. » En plus de ça, c'est parfois juste vulgaire et cela donne un aspect très cliché de l'adolescent. le soucis, c'est [...]

Pour lire la suite de cette chronique, rendez-vous sur Yuyine.be!
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Hugo est interné à Graceland depuis qu'il a voulu quitter un cours... par la fenêtre du troisième étage du lycée. Depuis, il passe ses journées à voir des psy qui cherchent à comprendre ce qui cloche chez lui. Et puis un jour, dans la cour, il rencontre Morgane. Elle souffre du syndrome d'Asperger et est obsédée par les génies, qu'ils aient brillé en musique, en physique, en peinture ou dans le cinéma. Peu-importe, elle aime ceux qui ont consacrés leur vie à leur talent et en temps que violoniste, elle espère marcher dans leurs pas. Mais son obsession a entraîné chez elle une nouvelle dépression, c'est pour ça qu'elle se retrouve, encore, en HP.
De son côté, Hugo a été diagnostiqué avec le syndrome du papillon, c'est à dire qu'il est incapable de faire des choix, et il trouve que c'est effectivement ce qui le caractérise. Il ne peut pas dire quel serait le métier qui l'intéresserait puisqu'il y en a tant, aussi passionnants les uns que les autres ! Il a beaucoup de mal à rester en place, à arriver à l'heure et se rebelle contre toute autorité.

Le premier adulte que j'ai rencontré ne m'a pas plu du tout. C'était le psy d'Hugo et il lui demandait pourquoi il ne voulait pas grandir. Heu... Personnellement je vois beaucoup plus de raisons de ne pas grandir que de grandir !! La preuve, c'est que les adultes que l'on croise dans le roman sont tous fermés d'esprit et moralisateurs, enfin, pardon, on dit "responsables". A l'inverse, j'ai trouvé que les patients avaient un côté plus rêveur et utopiste qui m'a touché.
Le truc, c'est qu'on a beau être dans un hôpital psychiatrique, je n'ai jamais trouvé qu'Hugo soit "fou", ni Morgane d'ailleurs. Au contraire, ils étaient tellement plus intéressants, intrigants, et je me sentais plus proche d'eux.
Même lorsque Hugo imagine son futur de "rêve" sur une île déserte à lire des livres, et bien, je me disais que mes rêves s'accordaient plutôt pas mal avec les siens et que c'était un sacré beau programme.

J'ai donc beaucoup accroché avec le début de l'histoire à hôpital mais au bout d'un moment, j'ai trouvé que l'on tournait un peu en rond. Alors que l'écriture très personnelle m'a charmée dès les premières pages, j'ai fini par trouver que ce côté "confidences" était aussi lourd. C'est trop "parlé", trop familier et les phrases négatives sans le "ne" m'ont vraiment gênées.
Et puis c'est ambigu parce qu'un coté l'auteur fait tout pour nous rendre Hugo "normal" et que l'on s'identifie à lui mais d'un autre, il nous rappelle à chaque page que Hugo est dépressif comme si on avait besoin d'une piqûre de rappel.
Le ton change lorsque l'on change de décors. La vision qu'Hugo a de Paris est très poétique et j'ai adoré cette visite à travers ces yeux. J'avais presque envie de noter des petites remarques pour ma prochaine visite dans notre capitale. Hugo fait des erreurs, il a du mal à trouver sa place mais c'est une belle personne et ça se voit notamment à la première rencontre qu'il fait lors de son petit périple.

La fin m'a laissée un peu perplexe, je ne savais pas vraiment comme la prendre. Il y a des petites choses qui font que je ne suis pas rassurée à 100% mais bon, la vie n'est sûre et certaine pour personne... La complicité de Morgane et Hugo est mignonne et j'ai bien aimé leur petite romance.

Je suis mitigée sur ce roman que j'ai trouvé aussi émouvant qu'agaçant, aussi envoûtant que barbant, aussi poétique que lourd. En fait, l'histoire de base et les personnages étaient bien mais le style est très inégal et du coup, je n'ai pas été happée comme j'aurais pu, sachant qu'en plus, ce roman est très court. J'aurais aimé que les troubles de nos héros soient un peu plus creusés aussi parce que c'était intéressant et Hugo et Morgane auraient mérité un peu plus de profondeur.
J'en garde quand même un bon souvenir de la virée parisienne d'Hugo qui a été mon moment préféré du roman.
Lien : http://ibelieveinpixiedust.b..
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Le syndrome du paillon traite de sujet liés aux troubles mentaux (autisme, dépression, Asperger…) plutôt positivement ce qui rend l'histoire plus intéressante, d'autant que les explications que l'auteur partage sont claires et permettent de mieux les comprendre.
Mais une fois arrivé à la fin, on se dit : « tout ça pour ça… ». Avec des thèmes et des problématiques aussi forts ont était en droit de s'attendre à quelque chose de moins fade et de plus consistant. C'est dommage, il ne s'agit là que d'une tranche de vie survolée (certes importante) et livrée par un ado (avec son parlé qui rend la forme moins agréable et presque lourde), pleine de clichés et sans charme.
Cette histoire d'amour est mignonnette mais sera vite oubliée car ni le fond ni la forme ne m'ont vraiment conquise. Dommage..................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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C'est le premier roman que je lis de l'auteur, ce qui m'a d'abord attiré c'est la couverture, elle est splendide. le résumé me tentait bien et je me suis dit que cette lecture devait être assez intense. Malheureusement je n'ai pas suffisamment accroché, elle ne m'a pas convaincue.

L'histoire annonçait vraiment quelque chose de très profond sur les sentiments éprouvés, je m'attendais à vivre l'intensité des sentiments de façon extrême, du au contexte de l'hôpital psychiatrique avec des jeunes personnages perturbés en recherche perpétuelle d'un sens à leur vie. La forme de narration utilisée comme la découverte d'un journal intime où Hugo s'adresse directement à nous aurait pu parfaitement fonctionner car c'est un point de vue très intéressant. Mais même si j'ai trouvé le personnage d'Hugo attrayant, je n'ai absolument pas réussi à adhérer et ce dès les premières lignes.

Hugo va faire la connaissance de Morgane alors que tous deux séjournent en HP (Hôpital psychiatrique) suite à des comportements inquiétants. Jusque là rien n'a suffisamment intéressé Hugo pour qu'il s'arrête et décide de se consacrer à un but précis, il apprend alors qu'il souffre du syndrome du papillon : il n'est pas capable de prendre une décision, de donner une direction à sa vie mais quand il aura réussit à se centrer sur quelque chose, il sera alors voué à être surdoué dans le domaine qu'il aura choisit, seulement faut-il réussir à se concentrer et s'intéresser à quelque chose et jusque là Hugo n'en a pas été capable.
En faisant la connaissance de Morgane, il se trouve en face d'une jeune femme décidée et passionnée par le syndrome Asperger, la voilà ainsi qu'il en parle tout le temps, évoquant toutes ces grandes figures qui ont fait l'histoire de l'art, la littérature et la science, tous atteints par ce grain de folie qui la caractérise. Elle va être cette étincelle qui va réveiller Hugo et il va tomber amoureux d'elle.

Son départ précipité sans qu'il soit au courant, va le pousser à s'enfuir pour la suivre à Paris. Cette virée sur Paris, nous offre une très belle échappée dans la ville, c'est un moment de lecture plutôt agréable. A ce moment-là du roman, les choses bougent un peu plus mais ça ne prend pas l'ampleur que l'on aurait envie d'avoir face aux sentiments dévastateurs qui semblent les animer. On s'échappe à évoquer des moments qui n'ont pas forcément lieu d'être et on en oublie le but ultime de cette virée à Paris, le récit reste alors assez peu convainquant.

L'ensemble manque de profondeur, l'intensité des sentiments est quasiment inexistante et si l'on a le point de vue d'Hugo sur ce qu'il éprouve, il nous manque cruellement le retour de Morgane, un peu comme si elle n'existait pas réellement, elle semble être alors très volatile et éphémère, il aurait intéressant et judicieux de développer plus avant son personnage. On évoque un amour profond et intense, mais je n'ai pas ressenti la moindre part d'étincelle dans leurs échanges, leur baiser. le roman n'a donc malheureusement pas répondu à mes attentes.
Lien : http://www.livresavie.com/le..
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Un ado en hp. Mal de vivre, belle rencontre.
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"Dans la vie, où tout n'est qu'une question de relations humaines, il y a des rencontres qui en valent la peine. Une seule peut suffire à vous rendre heureux."

Un roman lumineux, à la façon d'un John Green.
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