Une belle rencontre entre un jeune homme qui ne peut écrire que sur la
neige, le blanc et un vieux maître aveugle qui parle, des couleurs, les voit. Entre eux deux, une femme
Neige, qui fut le grand amour du maître et qui évoluait avec grâce et légèreté, comme une plume, sur son fil à des hauteurs telles qu'on aurait pu croire qu'elle volait.
J'apprécie beaucoup les haïkus et
Maxence Fermine en donne, dans son récit une fort belle définition:
« Ne rien enjoliver. Ne pas parler. Regarder et écrire. En peu de mots. Dix-sept syllabes. Un haïku. »
On trouve des comparaisons sublimes entre le funambulisme et la poésie : plume légère de l'écriture qui ne tient qu'à un fil…
Cela évoque la magie des contes
Zen et la relation maître à disciple telle qu'elle existait autrefois : comme les chants de
Milarépa. On s'attend à voir apparaître, Maître
Deshimaru ou un sage tibétain… voyage, voyage…
Un long poème en prose, écrit dans une langue magnifique. Qui parle de l'amour, de la passion mais aussi du temps qui passe, de la recherche de la paix, voire de la sagesse.
Léger comme une caresse, doux comme la soie, protecteur tel un cocon, tout ce blanc lumineux et au loin, les couleurs s'ébauchent comme un arc-en-ciel. Un moment de pur bonheur, un livre dans lequel on a envie de replonger encore et encore….
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