L'amie prodigieuse, tome 3 : Celle qui fuit et celle qui reste

J'avais apprécié les deux premiers volumes mais le troisième m'a fortement déçue.
Rien ne me paraît plus tenir: cette étrange amitié (si l'on peut dire!), compréhensible chez des enfants et adolescentes, devient invraisemblable à travers les séparations ,divergences de plus en plus accusées, les silences , hypocrisies et malentendus... En même temps ,les deux femmes deviennent carrément antipathiques. Lila incompréhensible et odieuse, manipulatrice ,dominatrice, et égoïste... comment peut-elle faire encore ce qu'elle veut d'une trentenaire intelligente et cultivée qui réussi à échapper à son milieu d'origine (même si elle reste mal à l'aise ,assise entre deux chaises)? Comment Lila peut-elle fasciner absolument tout le monde? et comment voit-on ,dans ce 3ème tome ,se manifester sa fameuse intelligence? on voit surtout une femme ambitieuse, sans scrupules, et certes très courageuse et dynamique, sachant saisir les opportunités qui se présentent à elle et réagir rapidement.On ne voit pas quand et comment elle se comporte en amie!
Quant à Elena, elle garde de son milieu d'origine une brutalité, un manque de respect des autres et de tact, une façon d'utiliser à son profit les personnes de son entourage(son mari surtout) sans rien donner d'elle-même, en même temps qu'elle fait preuve d'une certaine veulerie et d'hypocrisie aussi. Elle traîne sa vie puis finit par se laisser aller, au mépris de sa famille et de la vie qu'elle a construite, à un fantasme d'adolescente, seul moyen qu'elle trouve pour échapper à sa morosité et à son insatisfaction.La sérieuse et volontaire Elena est devenue une midinette! On verra sans doute dans le 4ème tome si cette piètre et classique échappatoire débouche sur une vie qui en vaut la peine et lui apporte le bonheur recherché, mais je ne pense pas continuer à m'intéresser à son sort.
A la fin ,ces personnages récurrents-au prix de pas mal d'invraisemblances: pourquoi recroise-t-on tous les personnages du 1er tome, malgré l'éloignement de plusieurs d'entre eux? Et fallait-il qu'Elena et Nino réalisent le fantasme d'adolescence de celle-ci?-, ces personnages lassent le lecteur...
Quant au contexte historique et social, il est bien difficile à comprendre si on n'a pas déjà de solides bases en histoire de l'Italie dans les années 70. Autant j'avais apprécié la peinture du milieu populaire napolitain en arrière-plan des deux premiers tomes, qui sentait le vécu ,autant je trouve flou l'arrière-plan social ,intellectuel et politique du récit de la vie à Florence d'Elena.Les personnages semblent plutôt caricaturaux et de toute façon bien difficiles à comprendre(Adèle ,Mariarosa, Nadia , Franco ,etc semblent des stéréotypes!).Nino aussi : à la fois l'intellectuel de gauche brillant et le banal séducteur à l'italienne des romans à l'eau de rose!Il laisse une impression de personnage inconsistant.
Le féminisme tel qu'abordé(et bien que j'aie connu ces années-là) semble aujourd'hui dépassé et ridicule (en particulier ces interminables et risibles discussions de femmes et les questionnements oiseux d'Elena)
Je suis certainement trop négative ,mais ,après n'avoir lu que des louanges sur ces trois livres ,j'ai voulu exprimer un point de vue différent et la déception que m'a causée le troisième tome ,qui m'a paru exploiter poussivement la veine des deux premiers.

On retrouve dans ce troisième tome Lila et Elena devenues jeunes femmes dans une Italie en proie à des bouleversements sociaux-politiques. J'avais bien aimé le premier, peu apprécié le second, j'ai carrément dû me forcer pour finir ce troisième ouvrage, dans lequel Elena et Lila deviennent carrément déplaisantes, en particulier Elena que j'ai trouvé tête à claque au possible, autocentrée et égoïste. Chez Elena Ferrante, il y a toujours cette absence de bienveillance, que ce soit le contexte dans lequel elle situe l'action – tout est violence et excès – ou chez ses personnages eux-mêmes, pour lesquels elle semble n'avoir aucune empathie : les amitiés restent dévorantes, ambigües, insatisfaisantes, les amours décevantes, contrariées, troublées. Le roman semble être malgré tout une bonne peinture de la lutte prolétaire et de la condition féminine dans ces années-là en Italie, c'est là que réside tout son intérêt. Quant à savoir si je lirais le quatrième tome de la série, rien n'est moins sûr.

Malgré mon scepticisme pour cette trilogie, il faut tout de même avouer que je la dévore et attaque la suite avec envie!

Dans ce troisième tome, des questions politiques sont davantage abordées et finalement j'ai eu l'impression que la vie des protagonistes n'a servi que de support pour aborder ce sujet omniprésent. Sauf que cela m'a bien gonflée!!!! J'ai trouvé cela lourd et j'ai eu envie de tout arrêter. le rythme s'essouffle sur le 2ème tiers du livre pour enfin se dynamiser vers la fin.
Par contre, impression que l'on répète toujours la même histoire entre les deux filles, le bel amoureux... Et Elena qui semble se résoudre à sa vie, c'est ch...! Et toujours ces questionnements qui apportent peut-être du fond au livre mais qui ne sont pas toujours nécessaires.

Impression de beaucoup de redite. Cependant, vu que le dernier tome sort aujourd'hui j'irai le lire afin de boucler la boucle!

En commençant la lecture il est utile de pouvoir se rafraîchir la mémoire des deux livres précédents pour se replonger dans l'histoire. Un très utile petit résumé au début du livre nous y aide car les personnages sont très nombreux à intervenir.
Si j'avais bien accroché au premier tome de la série et moins au 2e, ce 3e tome est un peu tiré en longueur et on a le sentiment que l'auteur cherche justement à allonger son histoire. Ce tome est sans doute le dernier que je lirai de la série. C'est assez répétitif. On annonce une nouvelle suite "L'enfant perdue". Plus pour moi, merci.

Nous retrouvons dans ce troisième tome, Lenu et Lina (ou Lila), la trentaine, de plus en plus éloignées l'une de l'autre tant au niveau géographique, Lenu vit à Florence et Lina est restée à Naples qu'au niveau affectif.
Peu de choses les rapproche aujourd'hui, si ce n'est cet impossible oubli de l'amitié enfantine, les traces de leur enfance même.
L'une se bat, l'autre ressasse, culpabilise, analyse sans décider. L'une est elle-même, l'autre se cherche et imite. Future cliente d'un psy ?
Sur fond de violences politiques et sociales, les années 60 et 70 sont terribles en Italie, main mise de la mafia sur la société, les deux amies traversent à leur manière ces années de plomb. L'informatique et sa révolution pointe le bout de son nez, et Lila bien sûr déjà persuadée que c'est là se joue l'avenir.
L'épisode Nino, clôt ce troisième tome, comme il l'a fait dans les deux premiers : celui qui fait bouger les lignes, celui par qui les choses arrivent.
D'où vient cette sensation, que Lenu sert de faire-valoir à Lila et que les pages se remplissent du vide de sa vie tandis qu'on attend ce qui se passe à Naples ? le récit se déroule sans ennui, bien au contraire, on avale les pages avec une facilité déconcertante, mais tout de même, un sentiment de vacuité apparaît. Il manque l'émotion et la passion qui étaient si présentes dans les deux premiers tomes. Et puis autre chose, la profondeur peut-être.
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3ème volet de la saga, et je m'enlise.
Cette lecture fût longue, beaucoup de questionnement de la part de l'héroïne, ces tergiversations m'ennuient.
J'hésite à poursuivre sur le dernier tome.
Mais pour l'instant, je sature et je vogue vers d'autres lectures.

Pas aimé. Style pénible. Trop long. Dommage car histoire politique et sociale des années 60-70 en Italie

Quel dommage ce delayage qui s'intensifie depuis le 2eme tome.
Ennui, redite....
Quid du 4eme tome qui je le souhaite me fera retrouver la verve et le rythme du 1er tome.