Avec la prison, ce qui prime, c'est d'abord l'édification d'une structure de ciment et de barbelés permettant de séparer le dedans du dehors et de réaliser l'enfermement. La prison suppose le geste primitif de la délimitation des espaces, et se pense donc sur fond d'architecture et de géographie. Tandis que, avec la surveillance électronique pénale, l'accent est moins mis sur la structure que sur l'état, et par conséquent moins sur le dispositif de surveillance que sur les "effets" produits par celui-ci.