AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 288 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ainsi Nicolas Feuz est devenu un auteur incontournable de la scène littéraire du polar en Suisse romande et nous le fait savoir par l'entremise des réseaux sociaux où il affiche les titres de noblesse que lui octroient de nombreux médias enthousiastes : « le roi du polar helvétique » (France 3) ; « le Maxime Chattam suisse » (L'Express). La presse régionale n'est pas en reste avec des articles dithyrambiques qui n'évoquent que très rarement le contenu du livre pour se focaliser sur un portrait faisant état de son parcours professionnel, de son statut de procureur de la république et canton de Neuchâtel et de son succès dans le domaine de l'autoédition où l'on rappelle son tirage de 50'000 exemplaires pour l'ensemble des sept ouvrages déjà publiés. Finalement il s'agit là d'un phénomène similaire à celui du Dragon du Muveran de Mark Voltenauer où l'absence d'une critique du roman faisait que l'on pouvait douter parfois que le journaliste ait pris la peine de lire l'ouvrage qu'il vantait. Avec Horrora Boréalis, dernier opus de Nicolas Feuz, ce doute s'en retrouve soudainement renforcé lorsque l'on prend connaissance d'un article comme celui du mensuel Générations[1] qui nous parle d'une action située en Islande alors qu'elle se déroule en Laponie.

La chaleur, le vacarme du festival open' air qui bat son plein sur les bords du lac de Neuchâtel, cela fait deux jours que Walker ne dort plus. Il est à cran, d'autant plus que cette sensation d'être suivi, voire traqué, ne le quitte plus tandis qu'il chemine dans le quartier des Beaux-Arts. La sensation devient réalité et Walker tente de trouver refuge dans l'anonymat de la foule fréquentant le festival. Mais confronté à ses poursuivants, Walker réagit en déclenchant une successions d'événements virant au tragique. Au coeur de cette éruption de violence, Walker, complètement désemparé, n'a plus qu'une seule question qui le taraude : Que s'est-il donc passé en Laponie ?

Nicolas Feuz n'est pas un écrivain comme il l'explique lui-même, sous forme de boutade, sur les ondes de la RSR[2]. Et très franchement, au terme de la lecture d'un livre comme Horrora Boréalis je suis sérieusement d'accord avec lui. Dans la foulée, l'auteur neuchâtelois s'inquiète du fait que ses ouvrages sont étudiés dans les lycées en estimant que le genre policier ne se prête pas à ce type d'activités scolaires tout en ajoutant que les polars c'est pas forcément de la grande littérature[3]. L'inquiétude que je partage en ce qui concerne l'étude de sa production littéraire et la confusion proviennent probablement du fait que Nicolas Feuz, doté d'un important ego conjugué avec une tendance narcissique à l'autocélébration, ne semble s'intéresser que très peu à l'ensemble de la littérature noir. Aussi convient-il de le rassurer en affirmant haut et fort que tous les auteurs de romans noirs, policiers ou thrillers en tout genre n'écrivent pas aussi mal que lui. Un collégien genevois de 15 ans peut se pencher sur un roman policier comme le Chien Jaune de Georges Simenon pour mettre en exergue les caractères des personnages, leurs motivations, l'atmosphère et le climat d'une ville provinciale ainsi que les différents aspects d'une intrigue fort bien pourvue en tensions narratives cohérentes; bref tout ce dont est dépourvu un roman tel que Horrora Boréalis.

Pour expliquer le "succès" régional, il faut comprendre que, tout comme son camarade Mark Voltenauer, Nicolas Feuz, à défaut d'être un écrivain, est un excellent VRP qui parvient à écouler sa production au travers d'un réseau aussi performant qu'intrusif, notamment par le biais d'une plateforme sociale où il possède pas moins de cinq pages consacrées à sa personne, sans compter les soi-disant administrateurs dont les publications personnelles ne mentionnent que des événements liés aux activités de l'auteur. Pour compléter l'offre, la page Polar Suisse est également, de manière quasi exclusive, consacrée à la gloire du romancier neuchâtelois qui se défend d'en être l'administrateur. Nicolas Feuz ne pratique pas l'autopromotion. Tout juste dissémine-t-il quelques flyers dans les différents festivals littéraires qu'il fréquente afin de promouvoir sa récente publication. Et puis il faut saluer la capacité du romancier à s'entourer des bonne personnes dont quelques journalistes et blogueurs qui lui assurent un soutien indéfectible lui permettant d'obtenir une belle mise en lumière dans le paysage littéraire romand.

Horrora Boréalis est destiné pour les gens qui partent en vacances qui ont envie d'avoir un cocktail au bord de la plage et un bon polar pour décompresser[4]. Il convient donc de se pencher sur l'ouvrage pour savoir de quoi il en retourne avec ce bon polar dont la couverture est dotée d'un bandeau faisant état du « prix du meilleur polar » pour Emorata et attribué lors du salon du livre de Paris. La très discrète mention « indépendant » dissimule le fait qu'il s'agit du prix du polar autoédité, sponsorisé, entre autre, par TheBookEdition.com, responsable de l'impression des ouvrages de Nicolas Feuz qui est également l'un des partenaires de cette récompense littéraire pour l'édition 2016.

La lecture du texte ornant le quatrième de couverture de Horrora Boréalis suscite déjà une certaine appréhension quant à la qualité du récit :

Tout ce sang qui coule aux pieds de Walker. La question n'est pas de savoir qui est ce cadavre avec une balle dans la tête. Non … La bonne question est : Qu'est-ce qui s'est passé en Laponie. Les souvenirs sont flous, mais ce qui est sûr, c'est que de longue date, Walker ne croit plus au Père Noël. Et vous ? Vous y croyez encore ?

D'entrée de jeu, on est tout d'abord déconcerté par cette succession de phrases bancales, dont la syntaxe laisse parfois sérieusement à désirer, qui jalonnent un récit dépourvu de style avec un texte oscillant entre le guide touristique et le manuel d'intervention policière à l'instar du descriptif du groupe d'intervention COUGAR en page 147. le lecteur sera ainsi constamment désorienté par ces digressions explicatives que l'auteur ne parvient pas à insérer dans le cours du récit. Pour couronner le tout, il y a cette désagréable sensation de répétitions qui soulignent la faible capacité de l'auteur à se réinventer. Deux exemples :

Le flot de sang trouvait sa source dans un orifice béant au milieu du front, comme un troisième oeil. L'oeil du Mal. Les chairs déchiquetées dévoilaient des éclats d'os et de matière cérébrale. La balle de 9mm ne lui avait laissé aucune chance (page 15).

Ce troisième oeil était presque noir. de cet orifice s'échappaient encore un filet de sang et de la matière cérébrale mêlée d'éclats d'os. Les dégâts qu'une balle de 9mm pouvait causer à un être humain paraissaient simplement… inhumains (page 36).

Sandra avait revêtu sa combinaison bleue, moulante au niveau de la taille. Son capuchon à bord d'hermine cachait ses longs cheveux blonds (page 25).

Elle était belle, avec ses grands yeux bleus et ses longs cheveux blonds tombant sur son capuchon bordé d'hermine et sa doudoune bleue cintrée à la taille (page 58).

Et puis au détour du texte, quelques phrases comiques qui ne sont pas forcément une volonté de l'auteur :

Sous ses airs faussement paisibles, Sandra Walker cachait mal une terrible angoisse. le froid envahissait son corps de la tête aux pieds, violant la moindre parcelle d'intimité. Elle frissonna (page 21).

Dès lors, on comprendra qu'il ne faut pas s'attarder sur les qualités d'écriture de Nicolas Feuz pour tabler sur une intrigue dont l'enjeu est de surprendre le lecteur. Encore faudrait-il qu'il y ait un peu de cohérence et de réalisme ce qui est loin d'être le cas.

Attention cette partie de la critique dévoile des éléments importants de l'intrigue.

Le roman s'articule autour d'une prise d'otage au festival open' air de Neuchâtel et un séjour en Laponie qui vire au cauchemar. Lors d'un des multiples rebondissements du récit, on retrouve la jeune Ilia Walker complètement hagarde dans une vallée isolée de la Laponie. Sa combinaison est maculée de sang. On pense qu'elle a été enlevée et violée. Conduite à l'hôpital, on assiste à cet examen médical déconcertant où le praticien constate que la jeune jeune fille mineure a mis au monde un enfant qu'elle a abandonné on ne sait où (un déni de grossesse explique comment Ilia est parvenue à dissimuler sont état aux membres de sa famille). L'interne informe les parents que l'adolescente a souffert d'hypothermie, qu'on a dû lui amputer deux doigts mais qu'elle peut sortir le jour même. Curieusement, il se garde bien de mentionner l'accouchement et ne semble visiblement pas s'inquiéter du sort du nouveau-né ! La probabilité d'un infanticide (ce qui s'avère être le cas) ne l'effleure même pas. Pour couronner le tout, ce médecin ne juge pas utile d'informer immédiatement le policier présent à l'hôpital. Ainsi les membres de la famille Walker peuvent tranquillement retourner au chalet où ils séjournent. Cette incohérence narrative permet à l'auteur de mettre en place une confrontation finale sanglante dans les alentours dudit chalet. Il s'avère que le père de l'enfant n'est autre que le frère d'Ilia. Ainsi, après avoir massacré ses parents à coup de hache, le jeune homme tue un policier qui débarque, comme par hasard, seul au chalet. Son forfait accompli, il rejoint sa soeur dans le sauna pour la sodomiser consciencieusement avant qu'elle ne parvienne à s'échapper. S'ensuit une poursuite surréaliste où la jeune fille, complètement nue, parvient à parcourir une distance conséquente dans les contrés glacée de la Laponie alors que la température oscille autour des -20°. Finalement rattrapée sur l'étendue d'un lac gelé, Ilia trouve encore la force de sauter à pieds joints pour de briser la glace dans le but d'entraîner son agresseur dans une noyade commune. Rien que ça. Et il ne s'agit là que d'un petit florilège des nombreuses incohérences jalonnant un récit alambiqué semblant pourtant avoir convaincu des blogueurs qui se prétendent paradoxalement en quête de réalisme policier et de cohérence et qui ne supportent pas les incongruités techniques[5].

Des personnages totalement désincarnés, stéréotypés et dépourvus du moindre caractère permettent à l'auteur de mettre en place un twist final boiteux où la succession de « hasards circonstanciés » ne fait que souligner l'indigence d'un texte laborieux que l'on aura tôt fait d'oublier. Finalement Horrora Boréalis n'est que l'incarnation de ces thrillers aux rebondissements rocambolesques qui se dispensent d'une intrigue cohérente en misant sur un lectorat peu exigeant. Navrant.

Nicolas Feuz : Horrora Borealis. TheBookEdition.com 2016.

A lire en écoutant : Pixies : Where Is My Mind. Album : Surfer Rosa. 4AD 1988.



[1] Mensuel Générations, novembre 2016

[2] RSR La Première, Les beaux parleurs, 04.12.2016

[3] RSR La Première, Les beaux parleurs, 04.12.2016

[4] RSR La Première, Les beaux parleurs, 04.12.2016

[5] L'Hebdo : le blogueur, meilleur ami du polar. 17.11.2016
Lien : http://monromannoiretbienser..
Commenter  J’apprécie          364
Une famille part en Laponie pour des vacances. Rien ne se déroule comme prévu.
Flash-backs incessants, personnages caricaturaux au possible, situations à la limite du grotesque. Chapeau bas dans ce court roman qui réunit tout ce qu'il y a de mauvais dans un thriller qui sent les années 2000. Comment peut-on écrire un roman qui se passe en pays nordique, avec la collection actuelle aux ambiances travaillées, et délivrer une histoire sans saveur, rempli de raccourcis, de rebondissements calculés. Même si le twist final permet de lever un sourcil d'étonnement agréable, rien ne sauvera cette famille en Laponie. A oublier.
Commenter  J’apprécie          50
Quelle déception. J'aime de temps en temps lire un polar parce que j'ai besoin d'une lecture qui m'entraîne parce que je suis fatiguée. Pour le coup, quelle mauvaise pioche ! J'ai trouvé ce roman bourré de clichés, mal écrit, vulgaire et prévisible. le seul avantage c'est qu'il se lit très vite, une phrase sur cinq suffit pour suivre. Vraiment l'impression de m'être fait avoir.
Commenter  J’apprécie          30
Intriguée par les excellentes critiques lues sur L'ombre du Renard, j'ai décidé de commencer par le milieu et donc mon choix s'est porté sur Horrora Borealis, de Nicolas Feuz, paru en 2016.
Bien mal m'en a pris.
Nicolas Feuz, qui prend soin d'indiquer partout son statut professionnel (procureur), explique également, sous forme de boutade, qu'il n'est pas écrivain et, après avoir lu Horrora Borealis, je le crois sur parole.
Quand je lis un livre, je m'attarde sur plusieurs aspects :
le style, qui, à défaut d'être inspirant ou entraînant, doit a minima se faire oublier pour me permettre de m'immerger dans l'histoire. Il est ici assez pauvre.
les personnages : ils doivent être "en relief", prendre vie dans mon esprit, ne pas être faits d'un bloc, avoir leurs zones d'ombre et leurs qualités. Je dois ressentir quelque chose à propos d'eux ou au moins l'un d'entre eux doit éveiller quelque chose en moi. Rien de tout ça ici. J'avoue même avoir espéré qu'un bûcheron lapon sorte du bois pour truicider tout ce petit monde tant le sort des personnages m'indifférait. Ados stéréotypés – et pas crédibles, couple à la dérive, flic qui entend les cadavres de ses vieilles affaires lui parler, préoccupé par le cancer de sa femme et son opération de la dernière chance, flic qui n'arrête pas le suspect « parce que c'est un bon gars », aucun d'eux n'a pu éveiller le moindre soupçon d'empathie chez moi. Ils sont restés des mots jetés sur le papier, sans âme, sans corps, sans émotion.
l'histoire : ce que ça donne quand on raconte l'histoire en dix lignes. Je ne peux pas le faire ici sans spoiler, mais c'est pas brillant. L'histoire n'est pas du tout crédible et ne consiste, finalement, qu'en une litanie d'incohérences et d'invraisemblances toutes plus crasses les unes que les autres : une mère se demande si elle doit s'inquiéter de ne pas voir rentrer son fils de 8 ans qu'elle a laissé jouer dehors par -20 pendant une tempête de neige, dans un endroit qu'ils ne connaissent pas au fin fond de la Laponie? Une victime d'hydrocution suffisamment sévère pour y laisser deux doigts est renvoyée chez elle le jour même (je répète, nous sommes en Laponie en février) et va se faire un sauna ? Un flic boute le feu à sa moto neige au milieu de nulle part et en pleine tempête pour réchauffer ladite victime en hypothermie, "parce que l'hélico va arriver" ? Un des personnage distingue même les montagnes. En Laponie, oui, Monsieur.
Impossible d'énumérer toutes les invraisemblances sans spoiler le livre, si jamais tu as encore envie de le lire.
le thème : cette idée centrale autour de laquelle s'enroulent toutes les scènes et que le roman traite. Par exemple, la deuxième saison de Top of the Lake explore le thème de la maternité ; Dans la brume écarlate s'articule autour du thème de l'absence ; le meilleur des mondes s'intéresse au thème de l'éthique, etc. le thème est ce qui fait qu'un livre est inoubliable, même si tu n'arrives pas à le voir sur le moment. L'absence de thème est souvent ce qui fait que tu as oublié que tu avais lu ce livre. Les thèmes sont censés nous "apprendre" à vivre, nous montrer comment on peut faire, comment font les autres, etc.
Ici, ben ... rien. Je cherche bien, je ne vois pas. On trouve tout un tas de thématiques racoleuses dont l'empilement et l'absence de sens ne font que souligner la vacuité de l'intégralité du roman. La drogue, la tromperie dans le couple, l'illégitimité, les prédateurs sexuels sur internet, la grossesse adolescente, l'inceste, l'amnésie rétrograde. Rien n'est approfondi, tout est survolé et surtout, lorsqu'on referme enfin le livre et qu'on se demande : de quoi ça parle ?, force est de constater que, dans l'esprit, le vide se fait, plus grand et plus glaçant que celui des plaines de Laponie. C'est l'histoire d'un mec qui bute tout le monde, mais sans faire exprès, parce qu'il a oublié ce qu'il s'est passé en Laponie.
l'intrigue, c'est à dire la façon dont l'histoire est racontée : on alterne ici entre des scènes au festival Festineuch de Neuchatel et le déroule de ce qu'il s'est passé en Laponie, sous forme de flash-back. L'intrigue ici consiste en une succession de scènes dont on ne sait pas toujours si elles se sont passées ou si c'était un rêve et dont le narrateur n'est pas toujours bien défini. En général, l'intrigue est structurée en trois grandes parties : la première qui campe l'histoire (25% du livre), la seconde qui contient le déroulé de l'histoire (50%) et la troisième qui est le dénouement (25%). C'est à peu près respecté ici, même si j'ai du mal à situer le milieu, ce moment pivot où tout commence à basculer.
les détails en plus : c'est propre à l'auteur, et c'est ce petit plus qui peut expliquer qu'on n'aime pas un très bon bouquin ou qu'on adore un livre qui n'est pas terrible par ailleurs. Ici, impossible de se rattraper sur des descriptions particulièrement dégeu des sévices subis, sur la complexité des personnages ou le destin particulièrement cruel, comme dans un slasher classique. Non seulement il n'y a pas beaucoup d'imagination dans ce livre, mais il n'y a pas de talent pour lui donner vie ni aucun pouvoir d'évocation. Tu lis Dans l'ombre écarlate et sa nana « dessinée par Moebius et habillée par Marvel » et l'image te saute aux yeux. Tu ouvres Surface, et tu passes des trottoirs crades de Paris à l'air pur de la campagne. Rien qui transporte, non plus. J'ai bien compris que la Laponie, c'est froid, mais moi qui espérait retrouver un peu d'air pur et frais, qu'il soit Suisse ou Lapon, j'en ai été pour mes frais.
En définitive, je n'ai eu que l'haleine fétide « d'un de ces thrillers aux rebondissements rocambolesques qui se dispensent d'une intrigue cohérente en misant sur un lectorat peut exigeant », comme l'écrit monromannoir sur Babelio. Navrant, conclut-il, et je ne peux que plusseoir.
Résumé :
Tout ce sang qui coule aux pieds de Walker. La question n'est pas de savoir qui est ce cadavre avec une balle dans la tête. Non. La bonne question est : qu'est-ce qui s'est passé en Laponie ? Les souvenirs sont flous, mais ce qui est sûr, c'est que de longue date, Walker ne croit plus au Père Noël. Et vous ? Vous y croyez encore ?

Commenter  J’apprécie          30
Dans ce roman particulièrement peu crédible et mal écrit, on n'est à aucun moment touché par l'un des personnages, captivé par le suspens ou conquis par les rebondissements qui n'ont aucune logique ni aucun sens.
On y rencontre, entre autres absurdités, un homme qui, se croyant à tort poursuivi, se réfugie dans la foule d'un festival de musique, s'empare d'un revolver et tue à tout-va avant de se saisir d'un otage, cette prise d'otage conduisant la police à une négociation équivalant à une longue psychanalyse où resurgissent peu à peu les souvenirs refoulés du tueur; une jeune fille qui accouche seule dans la nature hivernale lapone où la température descend sous les moins 20 degrés; cette même jeune fille courant nue toujours par moins 20 degrés et cela sur de longs kilomètres; un jeune homme minable qui sans raison aucune s'empare d'une hache venue à point nommé et massacre tout ce qui bouge autour de lui avec la précision d'un bourreau moyenâgeux affecté à la torture des fâcheux etc
Un livre sans aucun intérêt donc.
Lien : https://trancheslivres.wordp..
Commenter  J’apprécie          20
Les bras m'en tombent. Comme ce roman m'est tombé des mains… Je ne sais pas comment des lecteurs ont pu trouver la moindre qualité à ce roman (voir les critiques à 4 ou 5 étoiles…). Je n'avais rien lu d'aussi pathétique depuis bien longtemps… Je ne sais même pas comment j'ai pu le lire jusqu'au bout : 250 pages en gros caractères certainement… Ou la Laponie, où j'ai eu la chance de passer quelques jours l'hiver dernier (comme l'auteur a dû le faire lui aussi puisqu'il nous décrit exactement les activités pour touristes pressés que nous sommes…). Si vous voulez retrouver l'ambiance laponne, lisez plutôt Paasilinna, voire Olivier Truc.
Commenter  J’apprécie          20
Pleine d'espoir, j'ai commencé ce court roman. Une intrigue entre la Laponie et la Suisse, c'est original. Et puis ... patatras ! Les pages se succèdent sans que l'intrigue ne bouge de façon significative, les clichés et les grosses ficelles (ce sont des câbles d'amarrage, même) s'accumulent. Les invraisemblances également, inconcevables pour toute personne dotée d'un bon sens minimal... Bof...
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (604) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}