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3,74

sur 288 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La Suisse. Ses chocolats , ses montres , ses banques …

Bon, OK, j'arrête tout de suite les clichés …

Nous sommes donc en Suisse en plein festival Festi'neuch . Une prise d'otages est en cours. Il y a déjà des morts. le preneur d'otages semble avoir vécu des événements traumatisants quelques temps lus tôt en Laponie …

Les aurores boréales, le Père Noel et les élans …

Bon, OK, j'arrête tout de suite les clichés …

De Laponie, il sera question et cette question qui va vous consumer tout le longe de votre lecture : « Que s'est-il passé exactement en Laponie ? ».

Et bien, vous allez le savoir et vous risquez de ne pas vous en remettre !

Le mystère plane et l'auteur fait allers retours entre cette soirée fatale en Suisse et les fameux événements qui se sont déroulés en Laponie …

On a envie de savoir et Nicolas Feuz sait très bien jouer avec les nerfs de son lecteur. Ce qui se passe en Laponie ne doit pas rester là-bas, surtout pas. On tourne les pages avec frénésie, tant les deux événements contés ici nous embarquent …

Je découvre Nicolas Feuz. Et quelle découverte ! Rarement un thriller ne m'a autant tenu en haleine du début à la fin du livre ! Je pensais avoir vu venir les choses et pourtant non, j'étais bien loin de tout avoir saisi !

Tellement content de tenir un nouvel auteur de thriller de talent que je ne vais pas le lâcher !!! Je m'attelle très vite à la suite de son oeuvre ! Et je donne rendez-vous aux amateurs du genre, ils devraient prendre bien du plaisir !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Rentrant chez lui, Walker se sent suivi dans les rues de Neuchatel. Pour échapper à la menace, il se réfugie sur le site d'un festival de musique, où il est rejoint par son poursuivant. La confrontation vire rapidement au drame...
Un temps non précisé plus tôt, la famille Walker, Sandra, Rolf et leurs trois enfants, Samuel, Alia et Quentin, arrive en vacances en Laponie finlandaise. Une idée de vacances dont on sent rapidement qu'elle va dégénérer en tragédie...

Il faut reconnaître à Nicolas Feuz un excellent sens du suspense, reposant ici sur l'ambigüité des deux narrations qui se croisent. Qu'est-il arrivé à la famille Walker en Laponie, et pourquoi Walker se retrouve-t'il plus tard au centre d'une tuerie ? La cé de l'intrigue n'est fournie au lecteur qu'à la toute fin du roman.
La qualité du roman repose largement sur la force de cette intrigue. Les personnages, à l'exception du commissaire Marc Blondeau, manquent en effet de caractère et de profondeur. Ils subissent les événements et ne semblent pas acteurs de leur destin. C'est la faiblesse de ce thriller.
L'écriture n'a rien de particulièrement remarquable. Les aller-retours entre le vécu de la famille Walker en Laponie, et le drame du festival de musique de Neuchatel, ainsi que les alternances de points de vue sur les deux situations, entretiennent le rythme du roman et rendent la lecture très fluide, tout en multipliant les questions du lecteur, au risque de le perdre.
Finalement, Horrora Borealis se révèle un très bon thriller, à l'intrigue originale.


Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Horrora borealis dormait dans ma PAL depuis plusieurs années, suite à ma rencontre avec Nicolas Feuz au Salon du Livre de Genève.

Le procureur neuchâtelois signe un roman policier « timbré » qui nous fait voyager (oui c'est dépaysant la Laponie) en semant d'emblée une angoisse qui s'infiltre comme un vent polaire, distillant avec beaucoup de doigté les informations sur un drame survenu dans le passé.

Même si la trame est de facture plutôt classique, le dispositif temporel est savamment orchestré et nous tient en haleine jusqu'aux dernières pages où tout finit par s'assembler.

L'auteur suisse nous plonge par fragments dans le courant de pensées de son personnage principal.
Le récit se déploie par flashes. Ces flashes sont comme autant de syncopes qui viennent bouleverser sa vie.

Vous l'avez bien compris, de la Laponie on rapportera pas vraiment le souvenir d'aurores boréales et de petits voyages féériques en chiens de traîneau.

Nicolas Feuz allume plutôt un brasero dont il ramènera sans cesse les braises du drame pour bâtir un huis-clos suffocant avec une pirouette finale qui en vaut le détour.

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Premier polar suisse que j'ai été amené à découvrir, je trouve cependant les critiques des médias littéraires un peu fortes de café , permettez-moi le terme. "Le Maxime Chattam suisse" tel que décrit c'est un peu exagéré ! L'auteur est désormais un magistrat et la description de la procédure d'enquête et de gestion d'une situation de crise telle que narrée lui est ainsi plus qu'aisée.

Avec "Horrora Borealis", nous assistons à l'occasion d'un festival musical sur les rives du lac de Neuchâtel à une prise d'otage particulière et une éruption de violence ... dont la genèse remonte à 20 années plus tôt lors d'un voyage en famille en Laponie.
Du suspense et du scénario bien ficelé il y en a au cours de ces 300 pages, mais sans plus toutefois. Un bon moment de lecture avec ses rebondissements dévoilés en toute fin, de l'humanisme de son personnage pivot (Marc Boileau, négociateur), voilà les atouts de ce roman.
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J'ai découvert Feuz grâce à sa série avec Mike Donner, et j'ai vraiment apprécié le style de l'auteur et ses histoires tordues. Cette fois-ci n'a pas fait exception. Ici, par contre, on le retrouve dans un oneshot, même si, avec la police de Neuchâtel impliquée, on fait un bref clin d'oeil à Donner. Dans ce roman, Feuz met en scène une famille qui, partie en Laponie, verra son destin à jamais bouleversée. Et de la plus sinistre des façons. Composée de 5 membres, 1 seul ne survivra. On découvre, grâce à des allers dans le passé, le sort funeste de la famille. Parce que le roman est campé dans le présent, sur une scène pendant le Festi'neuch, lors d'une prise d'otages. le lecteur alterne donc entre deux époques, nous amenant à comprendre les tenants et aboutissants de l'histoire. J'ai embarqué dès les premières pages lues... et je n'ai pu reposer le bouquin que lorsque rendue à la fin. Captivant. Et une histoire de famille bien tordue comme je les aime. Et le style Feuz fonctionne tellement bien... j'ai adoré.
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Un peu de brutalité, dans ce monde de douceur.

Suisse, de nos jours. Une prise d'otage est en-cours, au Festi'Neuch.
Sur la grande scène, un cadavre. Celui du chanteur. Au mauvais endroit, au mauvais moment.
Deux hommes sont encore présents. L'un tient un flingue, l'autre est à ses pieds.

Mais c'est pas normal, aucun des deux n'aurait imaginé se retrouver dans une situation d'une telle folie.
Que leur est-il arrivé, ce soir, pourquoi ce bain de sang ? La réponse se trouve en Laponie, à des milliers de kilomètres de là...

Pour être honnête, ce n'est pas le genre de scénario qui m'attire au premier abord. Et là miracle, un peu comme avec "la mort selon Turner" en début d'année, c'est une agréable surprise.
Un peu gore, il est vrai. L'auteur nous balade aussi quelque peu à certains moments, en jouant avec nos intuitions.
Mais ce n'est pas si déplaisant, ces effets provoquant des réactions de notre part, ces surprises sont plutôt réussies.

Alors maintenant, "la" grande question. La Laponie, avant cette lecture, j'y étais plutôt indifférent.
Certains passages sur cette nature sauvage sont très plaisants, et m'ont fait envie de la découvrir. Pour de vrai.
Sauf qu'après les pseudo-vacances qu'ont vécu les Walker, il faut probablement être un peu fêlé pour avoir envie de séjourner là-bas...

Alors, j'irai ou j'irai jamais ? Lisez-le, et dites-moi si mes doutes sont légitimes, ou si j'en fais un peu trop...
(plus d'avis sur PP)
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Quand j'ai rencontré Nicolas Feuz, à Annecy, en octobre 2019, il m'a non seulement dédicacé "L'ombre du renard", sorti quelques mois plus tôt mais également "Horrora Borealis", paru l'année précédente. Je viens de terminer ce dernier. Sa lecture m'a prouvé, s'il en était encore besoin, combien les auteurs romands que j'apprécie tant sont talentueux.

Tout commence un soir d'été sur le site de Jeunes rives à Neuchâtel où se déroule le fameux open'air festival de musique, le Festi'Neuch. Des coups de feu éclatent, tous les spectateurs sont évacués et la scène devient le théâtre d'une prise d'otage. Un négociateur se rend sur place… Vous n'en saurez pas plus, si ce n'est le nom du preneur d'otage : Walker…Walker "Et cette petite voix lointaine, qui répétait de manière lancinante : Qu'est-ce qui s'est passé en Laponie ?"

En effet, si l'histoire débute sur les bords du lac de Neuchâtel, force est de constater qu'elle prend sa source en Laponie. Et Nicolas Feuz a ce don de nous faire voyager par chapitres alternés entre la Suisse et la Finlande. L'écriture simple et sans chichi aucun laisse toute la place aux faits. A coup de retours en arrière, de cliffhangers, de petits détails semés tels les cailloux du Petit Poucet – et dont je n'ai compris l'importance qu'à la fin – l'auteur déroule les actions à un rythme qui ne cesse de s'accélérer jusqu'au final. Ce roman est complètement addictif et je l'ai lu à la vitesse d'un cheval au galop. le suspens est maîtrisé, les personnages sont à la fois troublants et attachants. Et si le noir – profond même – domine, si le rouge coule aussi abondamment, on peut y discerner le rose de l'amour, oui il y en a, et le vert des aurores boréales qui "Dans les croyances de certaines peuplades du Grand Nord… représentent les âmes d'enfants mort-nés." J'allais oublier le blanc des grandes étendues neigeuses car c'est aussi ça le récit de Nicolas Feuz : un magnifique voyage au pays du Père Noël.

Bref ! ce fut pour moi une lecture passionnante, un thriller envoûtant.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Au début de ce livre, on se sent un peu désarçonné. Certes, on entre de plain-pied dans l'histoire, et pas qu'un peu. L'incipit ne laisse pas de doute, on est bien dans un thriller :

« La nuit sentait la mort, de cette odeur âcre du sang frais au début de sa coagulation, dans la chaleur persistante d'une splendide journée du mois de juin. »

Mais rapidement, on comprend que le noeud de l'affaire, c'est en Laponie qu'il s'est refermé sur les personnages. La Laponie, c'est la destination des vacances de la famille Walker, Rolf et Sandra et leurs trois enfants, Alia, Samuel et Quentin. Une famille qui semble unie, mais que les secrets n'épargnent pas. Sur place, ils vont rencontrer Erik Koskinen, qui dirige un élevage de huskies, et, bientôt, le commissaire Svindal et l'inspecteur Sjöberg.

Une fois que l'on est bien entré dans le livre, plus question de respirer trop fort. Il faut résister au froid – les combinaisons grand froid sont obligatoires ! -, à la tension.

Ce qui est fort, dans ce livre, c'est que rien n'est réellement étonnant, mais tout en nous emmenant de surprise en surprise. Et le rythme s'accélère sans cesse, tout au long du livre.

En plus, le personnage du policier suisse, Marc Boileau, obsédé par tous les morts dont il a eu la charge – et qui lui rendent encore visite, lui parle… -, et inquiet de l'état de santé de sa femme, est extrêmement attachant.

Évidemment, pour ne pas spoiler, il y a une série de choses qu'il ne faut pas révéler. Mais qu'il suffise de dire que, pour les amateurs de thrillers, il n'y a pas de question à se poser, il faut y aller ! Dans les trente-cinq dernières pages, plusieurs twists se succèdent, qui donnent une tension incroyable au livre.

Bref, j'ai vraiment aimé ces horreurs boréales au milieu des aurores boréales, et je vous invite à les découvrir à votre tour, si ce n'est pas encore fait !
Lien : https://ogrimoire.com/2018/1..
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Thriller noir comme les nuit en Laponie quand il n'y a pas d' aurores boréales;
Sombre, inquiétant mais original.
Histoire de famille, bien sous tout rapport en apparence , au centre de l'intrigue et de Neuchâtel et qui va dégénérer au fin des pages.
La prise d'otage m'a grandement mis mal à l'aise car rappelle des moments douloureux avec le parallèle du Bataclan d'ailleurs l'auteur y fait référence en fin de livre aussi.
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Un auteur suisse qui nous emmène affronter l'air glacial du cercle polaire en Laponie avec un thriller fort bien ficelé.
Je recommande vivement !
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