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3,75

sur 290 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'attendais beaucoup de Feuz car il est de la région et qu'il devient un auteur de plus en plus connu sur Neuchâtel/ Suisse. J'ai trouvé ce livre plein de rebondissements et un dénouement plutôt sordide et inattendu. Très sombre.
J'ai apprécié également la narration entre Walker et Boileau ainsi que les flashbacks de la Lettonie. Je me suis dit que c'était bizarre qu'on dise seulement Walker au début et qu'après on parle de Rolf pour le père, Sam ou Quentin pour les enfants. Je vous laisse découvrir les personnages et ce que vous en pensez
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Au début de ce livre, on se sent un peu désarçonné. Certes, on entre de plain-pied dans l'histoire, et pas qu'un peu. L'incipit ne laisse pas de doute, on est bien dans un thriller :

« La nuit sentait la mort, de cette odeur âcre du sang frais au début de sa coagulation, dans la chaleur persistante d'une splendide journée du mois de juin. »

Mais rapidement, on comprend que le noeud de l'affaire, c'est en Laponie qu'il s'est refermé sur les personnages. La Laponie, c'est la destination des vacances de la famille Walker, Rolf et Sandra et leurs trois enfants, Alia, Samuel et Quentin. Une famille qui semble unie, mais que les secrets n'épargnent pas. Sur place, ils vont rencontrer Erik Koskinen, qui dirige un élevage de huskies, et, bientôt, le commissaire Svindal et l'inspecteur Sjöberg.

Une fois que l'on est bien entré dans le livre, plus question de respirer trop fort. Il faut résister au froid – les combinaisons grand froid sont obligatoires ! -, à la tension.

Ce qui est fort, dans ce livre, c'est que rien n'est réellement étonnant, mais tout en nous emmenant de surprise en surprise. Et le rythme s'accélère sans cesse, tout au long du livre.

En plus, le personnage du policier suisse, Marc Boileau, obsédé par tous les morts dont il a eu la charge – et qui lui rendent encore visite, lui parle… -, et inquiet de l'état de santé de sa femme, est extrêmement attachant.

Évidemment, pour ne pas spoiler, il y a une série de choses qu'il ne faut pas révéler. Mais qu'il suffise de dire que, pour les amateurs de thrillers, il n'y a pas de question à se poser, il faut y aller ! Dans les trente-cinq dernières pages, plusieurs twists se succèdent, qui donnent une tension incroyable au livre.

Bref, j'ai vraiment aimé ces horreurs boréales au milieu des aurores boréales, et je vous invite à les découvrir à votre tour, si ce n'est pas encore fait !
Lien : https://ogrimoire.com/2018/1..
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Quel dénouement…

Un livre court qui va droit au but.

J'avoue avoir eu du mal à comprendre l'histoire au début. Je me suis demandée où l'auteur voulait nous emmener. Je ne comprenais pas grand chose.

MAIS…. Tout devient clair dans la deuxième partie. Je ne m'y attendais pas DU TOUT.

« Tout ce sang qui coule aux pieds de Walker. La question n'est pas de savoir qui est ce cadavre avec une balle dans la tête. Non. La bonne question est : qu'est-ce qui s'est passé en Laponie ? »

Et je peux vous le dire ce qui s'est passé en Laponie est complètement dingue !
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Un voyage glaçant au pays du père Noël

Dans ce roman, Nicolas Feuz nous plonge dans l'atmosphère glaçante de la Laponie mais au lieu de voir le père Noël et les rennes, c'est la vie d'une famille qui va basculer dans l'horreur.
On suit d'un côté, la famille Walker qui part se ressourcer en Laponie et qui essaie de resserrer les liens entre les 2 ados et le plus jeune d'à peine 8 ans mais tout ne va pas se passer comme prévu. Et les paysages enneigés vont vite se teinter de rouge.
Et dans une seconde temporalité, on suit un homme à bout qui commet l'irréparable lors d'un festival de musique en Suisse. Et il cherche à tout prix à se rappeler ce qui s'est passé en Laponie.

J'ai tout de suite été happée dans ce thriller. Il est court et se dévore en quelques heures.
On cherche à comprendre ce qui se passe dans les 2 temporalités et on se fait mener par le bout du nez par l'auteur.
J'ai été très surprise des révélations que je n'avais pas vu venir. On s'attache aux personnages notamment a Walker que l'on sent totalement perdu et au policier qui doit vivre avec les morts qui le hantent.
C'est clairement un très bon thriller page Turner.
Par contre, attention il y a une scène très violente à lire dans le roman.
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Horrora borealis dormait dans ma PAL depuis plusieurs années, suite à ma rencontre avec Nicolas Feuz au Salon du Livre de Genève.

Le procureur neuchâtelois signe un roman policier « timbré » qui nous fait voyager (oui c'est dépaysant la Laponie) en semant d'emblée une angoisse qui s'infiltre comme un vent polaire, distillant avec beaucoup de doigté les informations sur un drame survenu dans le passé.

Même si la trame est de facture plutôt classique, le dispositif temporel est savamment orchestré et nous tient en haleine jusqu'aux dernières pages où tout finit par s'assembler.

L'auteur suisse nous plonge par fragments dans le courant de pensées de son personnage principal.
Le récit se déploie par flashes. Ces flashes sont comme autant de syncopes qui viennent bouleverser sa vie.

Vous l'avez bien compris, de la Laponie on rapportera pas vraiment le souvenir d'aurores boréales et de petits voyages féériques en chiens de traîneau.

Nicolas Feuz allume plutôt un brasero dont il ramènera sans cesse les braises du drame pour bâtir un huis-clos suffocant avec une pirouette finale qui en vaut le détour.

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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce récit. Cependant, au fil de l'histoire, on comprend mieux où l'auteur souhaite nous emmener, grâce aux flashbacks de Walker qui nous font naviguer entre deux époques.

Hélas, je pense que le fait que ce roman soit court, ça n'a pas permis de développer suffisamment les personnages, ils manquent de profondeur à mon goût. Néanmoins, j'ai apprécié de suivre les événements, en particulier dans le passé, pour découvrir la conclusion de l'histoire.

Je dois admettre que la partie se déroulant en Suisse ne m'a pas autant intéressée. Malgré les actions qui s'y déroulent, j'ai eu du mal à trouver cette partie crédible, ce qui m'a parfois perdue, car je ne voyais pas clairement le lien avec les flashbacks en Laponie.

Cependant, j'ai passé un bon moment de lecture.
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Nicolas Feuz veut-il nous dégoûter du Père Noël et de ses rênes, ou nous décourager d'assister au festival Festi'Neuch ?
Rien de tout cela, mais plutôt un scénario encore une fois bien ficelé où il s'ingénue à perdre son lecteur en brouillant les pistes avec bonheur, le laissant pantois, voire groggy dans l'épisode final.
La neige a un goût de sang avec Nicolas Feuz et nous nous en délectons !
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« Dans les croyances de certaines peuplades du Grand Nord, les aurores boréales représentent les âmes d'enfants morts-nés »

Sur les rives du lac de Neufchâtel en Suisse, une prise d'otages est en cours en plein festival Festi'neuch. Il y a des morts. Un homme s'interroge, tout est flou dans sa tête, mais une question revient sans cesse. « Qu'est-ce qui s'est passé en Laponie ? »

Tout le long de ce récit, cette question va nous obséder car un mystère plane entre les événements de Neufchâtel et la Laponie. Nicolas Feuz joue avec nos nerfs avec d'incessants aller/retour entre le pays des banques, des montres et des chocolats m, et celui du père Noël, des rennes et des aurores boréales. Il raconte sans rien dévoiler. Il nous tient accrochés à son récit car on ne fait que s'interroger. C'est aussi excitant que frustrant. Il joue avec le chaud et le froid, nous fait transpirer sous la chaleur de Neufchâtel et grelotter sous le froid glaciaire de Laponie.

C'est mon second roman de l'auteur après le miroir des âmes. Et encore une fois cet auteur me bluffe en me maintenant dans le flou le plus absolu, mais sans jamais me perdre. Car une chose est sure, on a beau tirer la langue, on le suit avec frénésie page après page avec l'envie obsédante de comprendre. Et quand on croit deviner où il nous emmène, on est loin du compte. Nicolas Feuz est un maître du suspense et des dénouements à tiroirs.
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Lorsque j'ai débuté ma lecture, quelques temps après et je l'ai posé parce qu'il commence un peu trop violemment pour moi… Puis je l'ai repris avant d'assister à une rencontre en ligne avec l'auteur sur le site de VLEEL. Et puis une fois passé cette première phase sanglante ça allait mieux.
Le passé refait surface dans la vie d'un personnage traumatisé qui va être déstabilisé. Et on va suivre en même temps le présent et cette « chasse sanglante » et ce qui s'est passé dans la passé. le personnage est devenu un peu paranoïaque. On a une thématique sur le chasseur/chassé.
L'auteur a su jouer avec les « fausses pistes » et les rebondissements. Il joue avec les identités. Au début on a même l'impression qu'il y a quelque chose de « fantastique ».
Beaucoup de suspens sur ce qui s'est passé en Laponie dans le passé. Nicolas Feuz nous a concocté une fin surprenante.
J'ai beaucoup aimé les tensions dramatiques, avec des variations émotionnelles.

Lien : https://latelierderamettes.w..
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Lors d'un soir de festival, Walker se sent traqué et en danger. Il voit ressurgir un personnage de son passé en lien avec un voyage en Laponie. Pendant que les morts tombent autour de lui, une seule question l'obsède : que c'est-il passé en Laponie ?

Nicolas Feuz joue avec nos nerfs. Nous aussi voulons savoir ce qui est arrivé en Laponie. Et quel rapport avec les morts du festival.

Les chapitres alternent le présent et le récit des événements passés. le suspens est à son comble.
Très psychologique, ce thriller propose aussi quelques scènes violentes et sanglantes.

Au fur et à mesure que l'histoire se déroule, les choses se troublent jusqu'au twist final qui nous éclaire et même, nous éblouit.

J'avoue avoir eu du mal à entrer dans le récit. J'ai trouvé le départ un peu long et répétitif. Mais j'ai vraiment bien fait de ne pas lâcher car c'est finalement un excellent thriller.
Oserais-je dire... un thriller glaçant !
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