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3,73

sur 210 notes
Découvert lors de la Comédie du Livre à Montpellier. Auteur fort sympathique ... Mais livre médiocre. Un style et une écriture du niveau des tweets de Trump. Des rebondissements finaux totalement abracadabrantesques. Inutile de m'étendre. Je renvoie à la critique ci-après du site "Monromannoir" que je partage complètement.
Dommage que la note ne puisse être partagée en moitié, voire en quart d'étoile.
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C'est totalement perplexe que je commence cette chronique. Il y avait pourtant longtemps que j'avais envie d'une petite incursion dans l'univers de cet auteur; vous pensez, un procureur qui écrit des thrillers, j'avais envie de voir ce que ça donnait. Nicolas FEUZ est en effet Procureur de la république de NEUCHATEL en SUISSE.

Une bombe explose place des Halles à NEUCHATEL. Parmi les blessés, le procureur Jemsen; le choc lui a fait perdre la mémoire et c'est seulement par flashs qu'il se souvient peu à peu des raisons de sa présence sur les lieux : y retrouver un mystérieux contact. Y a-t-il un lien avec ce dossier secret qu'il avait demandé à sa greffière de dissimuler avant l'attentat? Etait-il la cible de l'attentat? Pour les enquêteurs, c'est peut-être une piste, mais la présence de billes de verre dans la bombe pourrait tout aussi bien être la signature du Vénitien, ce tueur à gages qu'ils poursuivent depuis des semaines.

Je dois avouer que le début est tonitruant. Un tueur au nom mystérieux, le Vénitien, tue un flic en lui versant du verre en fusion dans la gorge. A ce stade, j'ai perdu la moitié des lecteurs de ce blog, entre ceux qui se disent "oh non c'est trop gore" et ceux qui se sont exclamés "trop bien". Membre du second groupe, j'ai bien évidemment poursuivi ma lecture, avide de voir ce que Nicolas FEUZ allait faire de ce méchant prometteur (forcément, à force de lire du thriller, l'originalité du tueur et de ses méthodes est l'un des critères qui peut permettre d'en faire sortir un du lot).

La suite s'est malheureusement révélée beaucoup moins flatteuse.

L'énigme n'est pas assez fouillée, pas assez construite. Tout va trop vite, le roman ne comporte d'ailleurs que 262 pages; à mon sens, l'auteur n'a pas pris le temps d'installer suffisamment la trame, ce qui a pour résultat une lecture quelque peu hâchée, qui manque de fluidité.

Dans le même temps, j'ai trouvé l'écriture trop scolaire, ce qui ajoute encore à cette impression de lecture trop carrée.

C'est pareil pour les personnages, dont les portraits sont trop rapidement brossés; le fait de rester ainsi en surface empêche que les connexions se fassent entre les personnages d'une part, entre eux et l'énigme d'autre part. du coup, le récit perd en force et en crédibilité.

D'autant que sur le fond, l'histoire est desservie par le sentiment que tout est un peu trop gros, même si je ne peux pas vous en dire beaucoup plus. Toujours est-il que lorsque l'identité du Vénitien est découverte, la force du personnage et ses tueries apparaissent bien peu cohérentes avec ses motivations. Tout ça pour ça...

J'ai reposé ce livre en me disant que tout ceci était un grand n'importe quoi, peu convaincue et avec l'impression que l'auteur avait totalement gâché son personnage du Vénitien. Dommage.

Vous l'aurez compris, LE MIROIR DES AMES m'a fait l'effet d'un soufflé totalement retombé.

Et ce n'est pas encore aujourd'hui que l'avocat et le procureur se reconcilieront...
Lien : http://cousineslectures.cana..
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Dans son nouvel écrin les éditions Slatkine, l'auteur-procureur Nicolas Feuz ne perd rien de son style.
En effet dès les premières lignes, le lecteur n'a pas le temps d'absorber ni d'esquiver, il est cueilli par un uppercut.
C'est totalement sonné qu'il poursuit sa lecture, en entendant les pulsations de son coeur, dans ses tympans assourdis, impression renforcée, avec l'habileté de Nicolas Feuz, en chapitre court, voire très court.
A peine relevé, le lecteur essaie de casser la distance, pour parer les coups, mais rien n'y fait, un pas de côté, on chasse les coups, on essaie de se repositionner et de mettre son corps (et son esprit) en position de garde, et vlan une nouvelle fois au tapis.
Le procureur Jemsen a été victime d'un attentat, pourquoi est-il visé ? La police fait son boulot à minima, car ses flics n'aiment pas le procureur. de plus, un des leurs, qui a joué solo, a été exécuté par le dénommé le Vénitien qui signe ses crimes avec des balles en verre de Murano. L'enquête croise la route de la mystérieuse Alba : « Elle était devenue l'esclave sexuelle du maquereau albanais. Elle savait qu'elle ne lui échapperait plus. Sauf peut-être au prix de sa vie. Jamais Berti n'accepterait qu'elle passe une nuit entière à l'extérieur du salon, sauf, peut-être, si elle revenait avec une substantielle somme d'argent. »
Un art consommé de nous plonger dans un monde interlope, de faire un beau portrait de femme avec Alba.
Pendant ce temps, le procureur Jemsen essaie de se rétablir et d'enquêter de son côté, pas facile car il est partiellement amnésique et aidé par sa greffière Flavie dont il ne comprend pas le dévouement. Ils vont plonger dans le dossier des disparitions inexpliquées.
L'action se déroule sur 5 jours, elle est centrée sur l'enquête, donc pas de temps pour ausculter la température de la ville qui a subi l'attentat ni pour savoir comment la population survit à ce drame.
Les bons poursuivent les méchants et parfois la frontière est ténue. Certains ne sont pas à la place qui leur est dévolue, mais n'est-ce pas cela le suspens ?
Un thriller efficace, mené tambour battant.
L'épilogue serait-il un clin d'oeil de Monsieur le procureur à l'auteur ?
Merci aux éditions Slatkine pour la découverte de ce nouvel écrin des histoires noires de Nicolas Feuz.
Chantal Lafon-Litteratum Amor 03 septembre 2018.
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Tout d'abord un grand merci aux Editions Slatkine et Cie pour ce partenariat.

Le roman s'ouvre sur l'exécution du commissaire Saudan par le Vénitien, un tueur à gages qui a pour habitude de verser du verre de Murano en fusion dans la bouche de ses victimes et de les regarder mourir. Il lui reproche de l'avoir traqué et veut faire un exemple. Il annonce qu'il y aura d'autres policiers tués si on ne le laisse pas tranquille.

Le vendredi de la fête des Vendanges (la grande fête de Neuchâtel ), le procureur Norbert Jemsen se réveille à l'hôpital. Il est complètement amnésique et une jeune femme est à son chevet. Elle lui dit être Flavie Keller sa greffière. Comme il ne se souvient de rien, Flavie lui explique qu'il a été victime d'un attentat trois jours auparavant. Une bombe contenant des morceaux de métal et des billes de verre a explosé sur la terrasse du Charlot faisant des dizaines de morts. On ne sait s'il s'agit d'un attentat islamiste ou d'une tentative de meurtre visant explicitement Norbert, voire même d'un crime du Vénitien qui aurait agi à grande échelle. Des bribes lui reviennent et il pense avoir eu rendez-vous avec un certain Florent P, mais aucune des victimes ne porte ce prénom.

Un salon de massage tenu par un maffieux albanais, Berti est aussi au centre de l'intrigue. Tout le monde sait qu'il se livre à de nombreux trafics, mais personne n'a jamais pu rien prouver et pour le moment la police a vraiment d'autres chats à fouetter, d'autant plus que son salon de massage est très réputé et fréquenté par l'élite de la ville. Personne ne veut voir que les prostituées sont violentées et terrifiées, seule Alba essaie de résister, mais Berti est impitoyable. le mari de Flavie est un des clients, ainsi qu'un conseiller d'Etat.

Flavie sent un parfum de femme sur son mari et retourne veiller sur Norbert, elle ne le quitte pas une minute et l'aide à retrouver la mémoire. En fin de soirée, ils sont tous deux agressés par une femme mystérieuse à l'hôpital, Flavie reconnaît le parfum de la maîtresse de son mari. Flavie aidera Norbert à y voir clair dans ces mystères. Finalement c'est elle et non le procureur Jemsen la vraie héroïne du livre en étant son éminence grise qui pilote tout dans l'ombre. Mais veut-elle l'aider ou le manipuler ? Pourquoi rester sans arrêt avec lui, surtout qu'elle lui précise bien qu'il n'y a jamais eu d'histoire d'amour entre eux.

Je ne peux en dire plus pour ne pas spolier, mais sachez que Nicolas Feuz nous a préparé un nouveau polar détonnant avec un attentat, des islamistes, la mafia albanaise et surtout un tueur à gages incontrôlable et déchaîné dans un Etat de Neuchâtel plus déliquescent que jamais, les frasques du Conseiller d'Etat Keppler reléguant celles des récents conseillers au rayons d'aimables plaisanteries. Bien sûr beaucoup de sang et de cadavres. Et évidemment un retournement de situation avec une fin inattendue. Il y a même Dan Garcia qui apparaît à la fin du livre, pour un clin d'oeil aux fidèles lecteurs. Pour les Neuchâtelois, le plaisir de reconnaître sa ville au centimètre près. La description de la bagarre entre hooligans de Xamax et de Sion est aussi exacte, j'y ai assisté il y a quelques années depuis ma fenêtre avec un déploiement de policiers habillés comme des CRS le long de l'église rouge.

Presque tous les protagonistes du roman meurent sauf trois d'entre eux. Il y aura une suite l'année prochaine et j'espère en apprendre plus sur Flavie et son mystérieux objectif.

La photo de la couverture a été offerte par un de mes amis, Michel Jeandupeux. Je vous invite à aller visiter son très beau site de photographies : https://bellesimages.ch/
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Un thriller au rythme soutenu que j'ai dévoré d'une traite.
Un roman qui commence très fort, dans une ambiance de peur. J'ai accroché tout de suite, ma curiosité titillée. Au bout d'une dizaine de pages, je savais que j'allais passer un très bon moment.
Un tueur en série qui tue en coulant du verre de Murano, d'où son surnom, le Vénitien. Et puis un attentat perpétré dans le centre de Neufchâtel. Une explosion dévastatrice. Parmi les victimes, le procureur Jemsen. Lui a eu de la chance, il est vivant, mais il a perdu la mémoire. Des meurtres apparemment sans mobile, un attentat non revendiqué…
Vers quoi l'auteur veut-il nous emmener ? A vous de le découvrir…
Tout ce qu'apprécie un amateur de thriller est réuni dans ce roman assez court (262 pages, édition livre de poche) Efficace, avec des révélations, retournements de situation, tensions. Impossible de le lâcher avant la fin. Les chapitres sont courts, ce qui rajoute encore du rythme.
Le lecteur se retrouve devant un puzzle dont les pièces éparpillées vont s'emboîter au fur et à mesure. Mais pas forcément dans le sens qu'on imagine... L'auteur s'amuse avec nos nerfs et nos petites cellules grises, mais avouez qu'on aime ça !
Si je voulais être un peu tatillonne, je dirai que j(aurais aimé un peu plus de consistance et d'épaisseur dans les personnages, mais là, c'est vraiment chercher la petite bête.
Un excellent moment de lecture avec cet auteur suisse que je prends de plus en plus de plaisir à lire !
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J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai dévoré en quelques jours.

Le prologue pourra perturber les âmes sensibles (j'ai adoré) mais rassurez-vous, la suite est beaucoup moins brutale (à quelques exceptions près, cela dit).

L'histoire se déroule sur 5 jours et va à cent à l'heure. Pas le temps de s'ennuyer ! Deux enquêtes vont s'entremêler et le passage de l'une à l'autre se fait de façon très fluide, sans que l'auteur nous perde en route. Sur votre chemin, vous croiserez un tueur dont le mode opératoire est on ne peut plus atroce, des ripoux, des prostituées, un mac que l'on a envie d'étriper, un procureur amnésique.

On pourra reprocher à Nicolas Feuz de ne pas avoir assez creusé la psychologie des personnages mais je pense que ce n'est pas ce qu'il souhaitait mettre en avant et puis en si peu de pages, cela aurait été, selon moi, au détriment de l'intrigue.

L'histoire est bien rythmée et de nombreux rebondissements sont présents. Quant à la tension, elle monte au fil des pages avec des chapitres courts et des retournements de situation bien placés.

J'ai vraiment apprécié l'écriture de Nicolas Feuz et pour mon plus grand plaisir, je n'ai pas vu venir le dénouement.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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Voilà un thriller qui dormait dans ma PAL depuis un bon moment. Je ne connaissais pas encore la plume de Nicolas Feuz et je dois reconnaître qu'elle est précise, efficace et directe. le récit est relativement court et ne s'encombre donc pas de descriptions inutiles et j'aime ça !

D'emblée on plonge dans l'horreur avec le meurtre d'un policier perpétré par un homme au masque de loup.

Ensuite on assiste au réveil du procureur Jemsen, rescapé d'un attentat et qui a perdu la mémoire. Il découvre à ses côtés sa greffière, Flavie Keller. Il va tenter de recouvrer la mémoire et avec son aide il va chercher dans les affaires en cours à reconstituer le pourquoi de cet attentat.

En parallèle, on suit l'enquête du Commissaire Kléber et de son équipe à la poursuite d'un tueur en série surnommé le Vénitien qui tue ses victimes au verre de Murano et porte un masque de loup.

On évolue également dans le milieu de la prostitution avec la traite de filles de l'Est et de la mafia albanaise aux côtés de flics véreux.

Il s'agit donc ici d'une intrigue aux nombreux rebondissements, sans temps morts, un roman bien noir où plusieurs enquêtes s'entremêlent. J'ai beaucoup aimé l'écriture qui va à l'essentiel et le rythme trépidant. Je recommande !g
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Lorsque le procureur Jenson se réveille à l'hôpital, sa mémoire est partie aux oubliettes. A son chevet, une femme qu'il ne connaît pas. Pourtant Flavie Keller est sa greffière. Elle lui explique qu'il a été victime d'un attentat au centre ville de Neufchâtel. Jemson a désormais 2 objectifs : retrouver sa mémoire et coincer le meurtrier à l'origine de l'attentat.

Dans les chapitres suivants, nous faisons connaissance avec le commissaire Kramer et son équipe, qui enquêtent sur le Vénitien, un tueur en série abominable qui coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes. Puis avec Alba une prostituée sous la coupe d'un maquereau cruel et violent.

Autant le dire, Nicolas Feuz ne fait pas dans la dentelle avec des crimes d'une sauvagerie sans nom et des personnages aussi ambigus que sombres. Entre révélations, rebondissements et retournements de situation, il prend plaisir à brouiller les pistes. Et quand apparaissent dans le paysage politique et mafia albanaise, l'affaire se complique dangereusement.

Ce polar est un vrai page-turner qui tient son lecteur. Je découvre aussi un auteur dont je retournerai visiter la bibliographie.
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'Le Miroir des Âmes', c'est un petit polar terriblement efficace et fluide. le scénario multiplie les personnages, au point que le lecteur mettra un certain temps à savoir qui sont les personnages principaux. Puis l'auteur nous balade à travers ces intrigues parallèles qui, évidemment, finiront par se rejoindre. L'inconvénient de cette grande efficacité, c'est qu'elle sacrifie un peu de finesse: certains tours de passe-passe scénaristiques sont un peu gros et difficiles à avaler, certaines péripéties vont un brin trop vite ou trop facilement. Mais le roman se lit d'une traite, captivant, bien rythmé, original et jamais ennuyeux.
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Je suis un peu surprise des critiques que j'ai lu, moi je me suis bien amusée et je n'ai pas trouvé que c'était si irréaliste que ça. C'est assez original un polar où c'est le juge qui enquête et pas le policier.
J'ai bien aimé le personnage de la greffière Flavie. Elle est touchante.
Moi je vais continuer la série.
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