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3,73

sur 210 notes
J'ai adoré ! le rythme est soutenu, les chapitres courts. Ca se lit avec aisance. Je l'ai dévoré. Une belle intrigue. Une description des paysages qui vous fait voyager en terre helvète. Je le recommande vivement. Je vais relire cet auteur, c'est sûr
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Aaah la Suisse , ses jolies montagnes , son chocolat , son horlogerie , sa quiétude apparente ET ses meurtres atroces !
Je découvre Nicolas Feuz avec ce livre et vraiment je reste déstabilisée
Des chapitres courts , violents , adrénaline totale
Un shoot à chaque fois
Des protagonistes qui tombent morts ....
Meurtres ultra sanglants , abominables
Ça dégomme à tout va
Seul hic j'étais perdue avec le système judiciaire Suisse , totalement inconnu pour moi
Les différents services de police , les abréviations un brin rébarbatif tout ça
Et je réalise que dans les livres policiers français je suis devenue familière de tous les services ( BRI , BAC , PJ , GIGN , gendarmerie ,
que sais je )
Je vais me replonger assez vite dans l'univers de cet auteur Suisse surprenant
Et puis je suis fière de moi j'avais compris qui était le Vénitien .....
Même s'il manque des informations sur cet horrible personnage que l'on survole en fait
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Premier opus d'une trilogie...
Un rythme soutenu pour cette histoire suisse...prostitution,
magouilles politiques....la mafia albanaise omniprésente, un juge amnésique,et une prostituée albanaise mais qui est qui dans ce polar....une hécatombe de cadavres...
Un bon moment de lecture et je lirais les deux opus suivant c'est sur....
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Nicolas Feuz n'est pas suisse pour rien. Il situe son roman en pays helvétique, à Neuchâtel. L'ambiance est tout de suite donnée avec un attentat à la bombe commis en plein centre-ville. le procureur Jemsen, victime de l'explosion, se retrouve à l'hôpital légèrement blessé mais atteint d'une amnésie très embarrassante.
Alors qu'il tente de remonter le fil des évènements, deux policiers enquêtent sur les odieux meurtres perpétrés par le tueur en série surnommé le Vénitien.
L'attentat inexpliqué et la traque du tueur vont s'entremêler et compliquer la tâche de la police, d'autant qu'un réseau de traite des femmes implanté en Albanie est en passe d'être démantelé…
On le voit, l'auteur n'a pas lésiné sur la complexité pour rendre son roman obscur. Pourtant, la lecture reste agréable et non confuse. Les personnages sont bien campés. Sa connaissance du milieu suisse tant géographique qu'humain est un vrai dépaysement. La fluidité ressentie à la lecture l'emporte sur quelques passages où l'imaginaire semble l'emporter sur la véracité. L'enchainement rapide et les courts chapitres n'y sont pas étrangers.
Si l'on tourne les pages avec une certaine addiction, malgré tout le sentiment qui domine à la fin de la lecture reste que Nicolas Feuz joue avec son lecteur et se montre assez peu crédible dans l'élaboration de son intrigue souvent tirée par les cheveux. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le souligner, il travaille comme Michel Bussi, que je classerais volontiers dans la même case. Comme Bussi, il pousse parfois le bouchon un peu loin de la réalité !
S'il est intéressant d'égarer le lecteur, cela ne doit pas être fait au détriment de ce qui peut rester plausible. le dénouement est un exemple majeur de ce travers, et c'est bien dommage.
On m'avait conseillé cet ouvrage sur Babelio. Je ne regrette pas sa lecture mais j'avoue être déçu proportionnellement à l'attente que j'en avais. Comme le dit la sagesse populaire, on ne peut gagner à tous les coups ! Son roman Horrora Borealis souffrait des mêmes défauts qui, sans être rédhibitoires, deviennent sa marque de fabrique.

Michelangelo 1/11/2019

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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Nous sommes à Neuchâtel, en Suisse.
Une bombe explose sur la place des Halles, faisant de nombreuses victimes, dont le procureur Jemsen, sévèrement blessé, mais vivant. En plus de ses séquelles physiques, il souffre d'une importante perte de mémoire. A ses côtés, il peut compter sur sa greffière Flavie Keller qui non seulement le connait par coeur, mais connait aussi ses dossiers, même ceux sur lesquels il n'est pas sensé travailler.
Le lecteur suit également un personnage surnommé le Vénitien, Zorro des temps modernes qui se veut être une sorte de justicier masqué. Il a une technique pour achever ses victimes assez particulière : il leur insère du verre de Murano en fusion dans la bouche pour les faire crever.
Le prologue du livre s'ouvre justement sur cette scène, aboutie, bien décrite, totalement vraisemblable qui laisse entrevoir de belles promesses pour la suite du récit.
Parallèlement (oui, ce n'est pas fini), le lecteur prend en pitié Alba Dervishaj, prostituée albanaise de son état qui semble être victime d'un traffic d'êtres humains, organisé par un groupe d'albanais, placé sous la houlette du terrible Berti, proxénète de son état, compassion en option.
Au milieu de ces trois groupes de personnages, gravitent deux être flous, hommes politiques pas tout à fait honnêtes, cachant leurs petits secrets et ayant des objectifs que l'on découvre petit à petit.

Dans un premier temps, je voudrai mettre l'accent sur ce que j'ai aimé.
D'abord la construction du livre.
Au début surtout, pas d'unité de temps. Cela veut dire que Nicolas Feuz ballade son lecteur entre présent et passé sans jamais vraiment le prévenir. C'est déstabilisant, donc intéressant mais nécessite également une lecture suivie pour savoir dans quel espace temps on est. Attention, ce n'est pas le flou artistique total, ces retours en arrière sont faits de manière subtile, il est donc possible de s'en sortir ;-)
Ensuite, le rythme. Ce polar va à 200 à l'heure. Imaginez-vous, 262 pages (seulement!!), pas de temps à perdre. Donc, les chapitres sont courts, la totalité de l'histoire se déroule sur 5 jours, l'écriture est nerveuse.
Pas de temps morts, pas de détails inutiles, pas de bla-bla au niveau de l'action.
Enfin, les twists ! 2-3 twists que je n'ai pas vu venir mais un surtout qui soulève une incohérence énorme lors des révélations finales et m'a obligée à revenir en arrière pour être bien sûre d'avoir bien lu (ou alors, je n'ai pas compris toutes les arcanes du scénario...).
Tout cela est plutôt très bien réussi car il tient le lecteur en haleine et cela, jusqu'au bout.
Et c'est le but d'un polar !! Objectif atteint !

Sauf que, et cela m'amène aux points négatifs, j'ai eu un problème avec les personnages.
En 262 pages, c'est compliqué de donner une véritable âme aux personnages sans que le lecteur ait l'impression qu'ils manquent de profondeur.
Car oui, les personnages manquent considérablement de profondeur.
Impossible de s'y attacher.
Du coup, le problème que j'y vois, c'est la vraisemblance des portraits qui y sont dressés.
A titre d'exemple, prenons la greffière, Flavie. Son histoire personnelle n'est que faiblement exploitée. Dommage, cela aurait rajouté de l'émotion dans l'histoire.
Autre exemple : la prostituée Alba. Sans révéler son rôle final dans le scénario, les descriptions violentes de ce qu'elle subit dans le bordel où elle travaille, ses actes vis à vis d'une "collègue" transforme radicalement les sentiments du lecteur quand arrive la fin du livre. En effet, de compassion, le lecteur passe à un sentiment de haine féroce en quelques secondes.
Etait-ce une volonté de Nicolas Feuz de bouleverser totalement les émotions du lecteur ?
A lui de nous le dire !
Le procureur Jemsen est détesté par les flics avec lesquels il travaille sans qu'on connaisse véritablement les racines de cette haine réciproque. Ces raisons sont trop peu développées pour que le lecteur n'ait pas l'impression d'avoir affaire à un sombre con. Dommage là encore car ses motivations au final sont tout à fait louables, sauf qu'on ne les ressent pas.
Quant au Vénitien, ses motivations à lui ne sont pas suffisamment claires pour qu'on puisse lui donner un réel crédit. Personnellement, je n'ai pas compris la véritable raison d'être de ce personnage, si ce n'est son imagination débordante en matière de meurtres et le fait qu'il ose s'en prendre à des flics.
Le seul personnage qui soit suffisamment brossé reste le proxénète Berti mais ce n'est pas vraiment un personnage central, donc il ne parvient pas, à lui tout seul, à effacer l'impression générale.
L'histoire des personnages principaux est décrite avec le minimum syndical, peut-être pour se concentrer sur l'action ? Je pose la question.

Premier livre que je lis de Nicolas Feuz, mais certainement pas le dernier !
Il y a de très bons points dans ce polar, une intrigue bien ficelée avec une connaissance des codes bien maitrisée. S'il parvient à étoffer ses personnages, à les rendre plus épais, plus humains en accentuant leurs vécus, comme de petits secrets qu'il livrerait au lecteur, je lui prédis une place aux côtés des grands de la littérature noire.
Il a un potentiel certain, peut-être est-ce dû à son métier de procureur, il faut juste rajouter un je-ne-sais-quoi d'émotion, de profondeur pour ses protagonistes, et il y sera !



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❤ Machiavélique


🔮 Je ressors de cette lecture la tête complètement chamboulée... je me suis faite avoir comme une bleue... et cette fin ... wahou 😱😍

🔮 Concernant le style, il est bref, précis et factuel mais ... mais il n'empêche pas (bien au contraire) les sentiments (parfois ambivalents) que l'on peut avoir pour les personnages.

🔮 Mais le gros point fort de ce livre reste cette histoire, enfin plutôt ces histoires qui vont finir par se rejoindre ....complètement machiavélique ! J'adore me faire retourner le cerveau à la fin et ne rien voir venir ... on peut dire que j'ai été servie 😅. le récit est orienté de telle façon qu'il est d'ailleurs impossible d'entre apercevoir le début d'une idée ... et ça c'est juste machiavélique de la part de l'auteur... mais c'est ce que l'on aime.

🔮 Très difficile de parler des personnages sans rien dévoiler. Mais d'une manière générale on va les soutenir ou détester... vraiment. Parfois (souvent) en plaindre, alors qu'on se réjouit des malheurs d'autres. Bref on va passer par toutes sortes d'émotions ... émotions encore plus exacerbées par cette fin 😱 (je sais je me répète mais ... lisez le livre pour comprendre dans quel état je suis 😅)

🔮 Et pour une fois j'ai deux coups de coeur... le procureur (métier bien maîtrisé par l'auteur puisqu'il l'exerce réellement) Jemsen bien sur mais aussi pour Alba la prostituée. Ces deux personnages ne peuvent pas laisser indifférents... vraiment.

❤ En conclusion, un livre que j'ai adoré. Un style vif, précis et factuel avec des personnages bien dessinés qui ne peuvent que nous émouvoir ou nous glacer le sang. Mais aucun ne nous laissera indifférent. Plusieurs histoires qui vont bien sur se télescoper pour une fin absolument magistrale et machiavélique dont on ne peut rien deviner à l'avance.

Déjà hâte de commencer le second tome 🥰












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Un bon polar suisse, bien construit, bien documenté.
Un tueur en série, tueur sur gages en fait, surnommé "Le Vénitien", a une méthode pour le moins originale et passe entre les mailles du filet.
L'histoire tourne autour d'émigrés albanais et de la traite de femmes sous leur coupe.
A découvrir si on aime les enquêtes policières classiques.
Pour ma part j'ai beaucoup aimé "Horrora borealis" du même auteur, assez différent.
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Un thriller qui se lit rapidement car haletant, le lecteur tourne les pages à un rythme certain et veut connaître le fin mot de l'histoire.

Je ne vous cache pas que certaines scènes sont au moins sanglantes pour ne pas dire barbares mais passé ce moment difficile, l'histoire reste malgré tout alléchante.
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Une belle découverte que fut la lecture du Miroir des Ames de Nicolas Feuz. le style est simple, efficace (les chapitres courts renforcent d'autant plus cette sensation).
Pour celles et ceux qui sont familiers des cantons de Neuchatel ou de Vaud, les paysages et l'atmosphère suisses sont retranscrits avec la plus grande authenticité possible.

La lecture est prenante, on ne s'ennuie pas un instant. le retournement final, bien pensé, quoique peu plausible. Mais cela a pour intérêt d'apporter une cohérence certaine à l'ensemble du scénario proposé.

Un bon moment de lecture, et une certaine envie de découvrir davantage les autres ouvrages de cet auteur.
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Dès que j'ai lu ce résumé assez curieux et mystérieux, je me suis empressée d'acheter le livre pour pouvoir le découvrir.

Nous rencontrons et suivons ici, entre autre, le procureur Jemsen et sa greffière Flavie. Il y a eu un gros attentat dans un lieu où Jemsen se trouvait. Quelques jours plus tard, il se réveille à l'hôpital et surtout avec une certaine amnésie. Nous allons alors rentrer dans une grande intrigue autour de cette histoire et il va y avoir pas mal d'autres personnages qui vont faite leur apparition, tel que Alba, Florent, Kramer…

Un roman court mais efficace, avec la juste dose de suspens. Je reconnais que j'aurai apprécié que le livre fasse quelques pages supplémentaires et qu'il y ai quelques explications en plus car certains chapitres sont, d'après moi, vraiment trop rapides…

Cela dit c'est une lecture qui reste très plaisante à lire et je vais continuer à suivre l'auteur avec grand plaisir. L'écriture et le style de l'auteur étant très accrocheur, voire captivant. Une fois commencé, impossible de lâcher le livre avant la fin !
Lien : https://ladiescolocblog.com/..
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