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I, Vampire tome 1 sur 3

Andrea Sorrentino (Illustrateur)
EAN : 9781401236878
144 pages
DC Comics (09/10/2012)
3.83/5   3 notes
Résumé :
A New York Times Best Seller!

As a part of the DC Comics - The New 52 event of September 2011, I, Vampire is reborn in this new ongoing series!
For hundreds of years, vampire Andrew Stanton kept mankind safe from the horrors of the supernatural world, thanks to a truce he made with his ex-lover Mary, the Queen of the Damned. But now that truce has reached a bloody end and Andrew must do everything in his power to stop Mary and her dark forces f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"I, Vampire" est une série créée par J.M. DeMatteis, publiée, entre 1981 et 1983, dans la revue "House of Mystery". A l'origine considérée comme une histoire de complément (backup story), elle devient populaire au point de faire la couverture. A l'occasion du relaunch massif de DC, en 2011 (New 52), le titre est relancé et confié aux bons soins de Joshua Hale Fialkov (scénario) et Andrea Sorrentino (dessins).

Le pitch reste le même que dans la série d'origine : à la fin du XVI siècle lord Andrew Bennett est transformé en vampire et il s'empresse de faire subir un sort similaire à sa fiancée, Mary Seward. Ce premier tome (qui regroupe les six premiers épisodes) débute par un constat amer pour Andrew. S'il a choisi de résister à la soif de sang et à l'ivresse que procurent ses capacités vampiriques, afin de préserver son humanité, ce n'est pas le cas de Mary qui ne songe qu'à asservir les hommes, au nom de la survie de l'espèce des vampires...

Petites précisions quant aux règles qui régissent les sanguinolentes créatures de la nuit de Fialkov, puisant largement dans la bible "Dracula":

-pour les tuer : pieux dans le coeur et décapitation sont vivement recommandés. Comme on est plus au XVI, un coup de fusil à pompe à bout portant "dans ta face", ça marche aussi.

-le soleil les affaiblit mais ne les tue pas.

-l'ail, ils sont pas fan mais ça ne les arrête pas, contrairement à l'eau bénite, à condition d'en avoir suffisamment.

-capacités : super-force, régénération, métamorphose en brume, loup-garou et chauve-souris.

-tuer le vampire responsable d'une transformation d'un humain dans les 72h annule la malédiction, au-delà le vampire devient un pure race. Plus ils sont vieux, plus ils sont forts.

-un lien psychique unit un vampire à celui qui l'a transformé

-l'action de l'histoire prend place dans l'univers DC classique, Superman, Batman et les autres existent.

Comme mentionné précédemment, il existe deux catégories de vampire : ceux qui sont assez fort et font le choix de résister à l'ivresse du pouvoir et au besoin de sang, se nourrissant d'animaux et de déchets hospitaliers (très, très rares) et les autres qui voient les humains comme de la nourriture et une menace pour leur survie. Andrew et Mary ne sont, bien sur, pas dans le même camp et l'affrontement est inévitable, malgré l'amour séculaire qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Andrew pense être la cause du mal qui ronge Mary, depuis sa transformation, alors que celle-ci voit sa métamorphose comme une libération, voire une naissance. A l'instar d'un Magnéto, elle a recours au discours "c'est eux ou nous" pour essayer de convaincre Andrew du bien fondé de sa démarche destructrice. En réalité, plus que la survie des siens, c'est bien la soif de pouvoir qui la motive.

Au niveau scénar' c'est rythmé, assez linéaire et franchement fun. Ça taille, tranche, transperce, décapite, éventre à tout va. L'ambiance est noir mais pas désespérée car Andrew n'est pas seul, bien que tous ses alliés ne le voient pas forcément comme autre chose qu'un vampire de plus, qu'il faudra bien tuer un jour. John, son pote chasseur de vampire, est un ami de 30 ans, qu'il a sauvé d'une hippie un peu trop collante, en 1979. Tig, une jeune femme traumatisée par la tentative de meurtre de son père vampirisé sur sa mère et sa propre personne est plus méfiante. de même que Batman, qui fait une apparition remarquée quand l'action s'exporte à Gotham (on a aussi droit à Constantine). C'est vraiment sanguinolent, mais psychologiquement pas si violent que ça, c'est essentiellement les méchants qui "prennent cher"

Les dessins sont très classes, sombres, un peu à la manière d'un Tsutomu Nihei (en version comics) sur "Knight of Sidonia" ou d'un Lee Jae sur "les Tourments de Double Face" avec un encrage très contrasté qui met en avant de grands aplats de noir. En l'occurrence c'est un style qui sied bien au genre horrifique ou au thriller. On voit que la composition des planche est soignée alternant des variations dans les angles de vue et les plans.

Au final, si vous aimez les histoires de vampire qui prennent place dans un monde contemporain, la violence explicite et que vous ne détestez pas, à l'occasion, l'apparition d'une guest star encapée, alors ce comic est fait pour vous.





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Il s'agit d'une nouvelle série lancée par DC Comics en 2011, à l'occasion de la remise à zéro de l'univers partagé dans le cadre de l'opération baptisée New 52. Ce tome contient les épisodes 1 à 6 de la série, parus en 2011/2012. Il s'agit du début de la série.

À Boston, un homme en pantalon et sans chemise plante un pieu dans le corps d'un vampire encore en vie, puis le décapite à l'épée. Cet homme est Andrew Bennett, il est lui aussi un vampire, âgé de 400 ans. Cette artère de Boston est jonchée de cadavres de vampires empilés les uns sur les autres. Parallèlement à ce qui semble être le temps présent, Bennett se souvient de sa dernière rencontre avec Mary Seward, une autre vampire, plus jeune, l'amour de sa vie. Ils avaient une vision diamétralement opposée de la place des vampires parmi les humains, ce qui a conduit à leur séparation. Il est partisan d'une vie la nuit, en harmonie avec les êtres humains ; elle veut imposer le règne des vampires sur terre et se nourrir à satiété. À Boston, Bennett est sur la trace de Mary, mais elle a déjà eu le temps d'organiser une petite armée à sa suite. Leur course-poursuite va les mener jusqu'à Gotham où Bennett devra faire face à Batman, pas très heureux de découvrir un train rempli de cadavres exsangues.

En 2011, DC Comics lance 52 nouvelles séries. Il y a celles qui constituent autant d'évidence (Superman, Batman, Green Lantern, Wonder Woman) et quelques unes que personne n'attendait comme celle de "I, vampire". Il s'agit pour DC Comics de faire fructifier son catalogue de personnages (les précédentes aventures d'Andrew Bennett ont été rééditées dans I... Vampire) et voir ce qui marche au bout de quelques mois. Ça marche, la série est confirmée ; les lecteurs n'achètent pas, la série s'arrête et est remplacée par une autre. Celle de "I, vampire" s'est suffisamment vendue pour survivre aux 2 premières vagues de nettoyage.

Dès la première, le lecteur est frappé par le style marqué du graphisme. Les illustrations sont réalisées par Andrea Sorrentino dont l'approche esthétique est très proche de celle de Jae Lee pour Fantastic Four 1234 et The Sentry. Sorrentino utilise donc un encrage appuyé dont les formes ne se limitent à pas à détourer les contours ou figurer les ombrages. L'encrage plonge les visages et les personnages dans des ombres qui semblent les recouvrir petit à petit, ou au contraire qui délimitent des contours aux angles vifs pour figurer la dangerosité, le tranchant de leur personnalité. Cette utilisation de l'encrage a aussi pour effet d'accentuer la noirceur du récit, la gravité, la solennité, le tragique, la force du destin, bref : l'ambiance gothique. Dès la première page, cette approche graphique fait sens, et augmente fortement l'intensité du récit. Il faut voir ce pieu noir être enfoncé de force dans le corps d'un vampire avec le sang qui gicle (tout représenté avec le noir de l'encrage, sauf pour le sang carmin foncé) pour se rendre compte de la force que ce geste exige, de l'horreur de cette action (même si le cadavre n'est pas visible à l'image), de la détermination que cela exige de la part de l'exécuteur. Tout au long du récit, cette façon de représenter des individus appartenant plus à l'ombre qu'à la lumière aux contours pointus s'accorde parfaitement avec le peuple de la nuit que sont les vampires. La mise en couleurs assez sombre de Marcelo Maiolo s'inspire de celle de Jose Villarrubia (metteur en couleurs de "Fantastic Four 1234") avec des teintes sombres (bien sûr) essentiellement dans les bruns ou vert foncés.

Même si Sorrentino reproduit la tendance de Jae Lee à s'économiser sur les décors, il le fait moins et il est capable de créer des endroits spécifiques, à nouveau en totale adéquation avec ce récit de vampires. La rue de Boston jonchée de vampires conduit le lecteur à s'interroger sur le fait qu'aucune personne (passant ou policier) ne s'inquiète d'un tel carnage. Par la suite ce petit défaut de mise en scène disparaît et le lecteur visite des lieux dérangeants dans leur apparence, comme une station de métro, une énorme salle souterraine avec voute, les abords de la gare de Gotham sous une lumière blafarde, etc. En prime, Sorrentino sait créer des pleines pages ou des doubles pages marquantes telles Mary Seward dont la nudité ne semble être masquée que par de fins filaments de sang, Bennett s'élançant sabre au clair, une marée de vampires s'élançant sur Bennett, une chauve-souris les ailes grand écartées, etc.

Joshua Hale Fialkov a la tâche peu enviable de faire croire à l'existence de vampires dans l'univers partagé DC. Cette mission s'avère délicate car il doit trouver un équilibre vraisemblable entre la menace réelle des vampires s'attaquant à la population humaine, et le fait que leurs crimes ne déclenchent pas une extermination en règle contre les innombrables superhéros de cet univers. Dès le début, Fialkov fait dire à Bennett que les vampires doivent être prudents car ils ne tiendront pas bien longtemps face à Superman. Au fil des épisodes Bennett croise le chemin de Batman, mais aussi d'un des membres de Justice League Dark. Il n'y a donc pas de doute possible : ces vampires évoluent bien dans le monde des superhéros. le récit raconte plusieurs affrontements entre Andrew Bennett et les partisans de Mary Seward, tout en dévoilant au fur et à mesure les relations passées entre Andrew et Mary. Il installe également 2 personnages secondaires que sont Tig Rafelson et John Troughton. le lecteur découvre au fur et à mesure les règles qui régissent les vampires dans l'univers DC, ainsi que les motifs de la séparation entre Mary et Andrew. La narration n'est pas très dense, mais l'intrigue comporte suffisamment de révélations pour donner envie de connaître la suite.

L'éditeur DC Comics a fait le pari surprenant de lancer une série de vampires dans son univers partagé avec des personnages très peu connus. Joshua Hal Fialkov et Andrea Sorrentino réalisent une histoire violente et sombre, capturant l'aspect gothique des vampires, avec un fond d'amour romantique contrarié. Les apparitions de 2 personnages de l'univers DC ne rompent pas l'ambiance particulière de cette série.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je les regarde se battre. John...Tig...mes compagnons. Batman. Et je me demande ce que ça doit être. D'être si clair d'esprit. D'être si sur du but. Le bien et le mal. Ça doit être cool. Je m'appelle Andrew Bennett. Je suis là pour tuer la femme que j'aime. Encore.
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-Je serais donc le mal pour toi ?
-A peine avais-tu ouvert les yeux pour la première fois que tu hurlais déjà à propos de libations de sang et de la domination du monde. Voilà qui est maléfique non ?
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Je m'appelais Mary Seward. Désormais, on m'appelle Mary, Reine de Sang. Et c'est incroyable d'être moi.
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Video de Joshua Hale Fialkov (1) Voir plusAjouter une vidéo
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