— « Tu n’habites donc pas à proximité de l’ensemble médical ? » lui demandai-je.
Nous montions et plongions alternativement, et par les vitres nous avions une fantastique vision des lumières dansantes de la ville. « Un des privilèges de mon nouveau poste, c’est que je peux vivre où je veux, » dit-elle. « C’est en bout de ligne, mais en réalité cela ne prend que quelques minutes. »
Dès que nous fûmes sorties, je respirai l’odeur de la mer et, debout près de ma mère, je me sentis submergée par une vague de nostalgie.
— « Viens, » fit-elle en me prenant par la main. Elle occupait trois belles pièces sur une falaise dominant les flots. Il y avait une plage de vrai sable et une allée menant de sa porte à la promenade du bord de mer.