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3,53

sur 718 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Euh rassurez-moi : c'est une épreuve non corrigée ? Et vlan je viens de me mettre à dos un certain nombre de lecteurs.
Euh rassurez-moi : les romans feministo-ecolos c'est un effet de mode ? A un moment ça va s'arrêter, comme la coupe mulet ou les leggings en imitation cuir ?
Et vlan je me mets à dos un autre nombre de lecteurs.
Non parce que là on frise l'imposture. C'est écolo poncif à fond et pour le côté féministe, je ne suis même pas trop d'accord avec la notion féministe de l'auteur. La cocotte se met toute seule au fond d'une cabane en plein hiver canadien (ça me rappelle un mec qui avait fait ça en Sibérie…), et alors qu'elle passe son temps à cracher sur la civilisation, elle passe aussi son temps à ronchonner et attendre le prince charmant. Et comme dans les romans la vie est bien faite, un type passe dans le coin. Attention là je vais spoiler si vous avez encore envie de vous aventurer dans cette lecture malgré mon début de critique assez cinglant.
Donc zou, le type arrive, il la sauve et il la saute et il repart.
Eh oui parce que notre coco, comme on est dans un roman écolo, c'est un activiste écolo qui a fait une bêtise en voulant sauver la planète. Il est donc en cavale. Il n'est pas irrésistible là notre prince moitié charmant moitié rebelle ?
C'est donc à mon humble avis un beau navet littéraire écologique et féministe. Il reste un peu de vocabulaire local, quelques croquis de flocons de neige et une certaine dose d'autodérision qui sauvent du désastre total. Une autre qualité notable de ce roman est qu'il est court. Cela m'a permis de tenir jusqu'à la fin.
Alors faut-il le lire ? Non. Fuyez. Pour ceux qui cherchent les petites cabanes au milieu de grands espaces, je recommande Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson. Beaucoup plus drôle, cinglant, philosophique et accessoirement adapté aussi aux amateurs de vodka. Pour ceux qui cherchent un roman écolo, je vous prescris de pierre et d'os de Bérengère Cournut. Et pour le féminisme, allez faire un tour chez Simone.
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J'ai choisi ce court roman dans le cadre d'un challenge. le titre "encabanée" m'avait séduite. Joli mot qui évoque l'enfance, la fuite, le refuge. le lieu Kamouraska m'avait transporté très loin au nord, dans les forêts canadiennes. Deux jolis mots qui mettaient l'eau à la bouche.

Hélas!
La vie d'Anouk, inspirée de l'expérience de l'auteure ne m'a pas emportée, je me suis ennuyée, j'ai parfois même été en colère. Cette jeune femme quitte sa vie citadine, la société qui lui pèse pour renouer avec elle-même et devenir une "féministe rurale" . Elle s'encabane donc seule, en plein hiver, loin de tout.
Malheureusement le récit est à la fois superficiel, égocentrique et fourre-tout. L'écriture est heurtée, faite de petits paragraphes courts, entrecoupée de listes issues du journal de l'héroïne
"liste n° 114
...
Est-ce que mon chien est mort?
Le sang gèle à quelle température?
Le froid de canard correspond-il à la gelée des poils du nez...".

Tout est banal ou improbable. Anouk a très froid. Anouk marque son territoire en faisant pipi dehors. Anouk a envie de faire l'amour. Un chat (par – 40°) vient miauler devant sa porte. Un activiste écolo recherché par la police vient frapper à sa porte. Un homme c'est bien pour se réchauffer, pour dégager la neige et couper du bois.
Grâce à lui Anouk a une révélation
"Enfin j'avais découvert le sens à ma vie de féministe rurale: me dévouer à la protection de la nature corps et âme"
Tant mieux, la planète en a besoin!
Quant à moi, je vais écouter Ibrahim Maalouf en relisant quelques passages de "Dans les forêts de Sibérie"

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Quelle déception que ce mini-roman ! (qui n'est même pas une histoire vraie !!)

Je m'attendais à un récit relatant une expérience hors du commun et l'intrigue ne tient que sur quelques jours aux cours desquels arrivent tour à tour un chat (ça tombe bien, ça réchauffe !) et un gaillard recherché par la police pour acte de vandalisme sur une voie ferrée (ça tombe bien, la narratrice se payerait bien une partie de jambes en l'air !).

Si le livre n'avait pas été si court, je l'aurais renvoyé à l'auteur pour qu'elle se chauffe dans sa cabane !

On part du postulat que l'héroïne, Anouk, est écolo et féministe. Soit. Mais comme l'être humain est plein de contradictions, il ne lui faudra pas trois jours pour se rendre compte qu'un homme, en plus de calmer sa soudaine envie de sexe, ça sert aussi à couper du bois et à pelleter la neige pendant que madame prépare le café ! Waouh ! Nouveau genre de féminisme ?

Quant à l'écologie, il faut espérer qu'elle ne consiste pas seulement à crever de froid dans une cabane perdue au milieu de nulle part..le roman évoque les coups d'éclat d'une bande d'activistes mais semble montrer que trop s'impliquer ne sert à rien. Assez étrange..On a vite l'impression qu'Anouk est simplement auto-centrée et vaguement égoïste, de biens belles valeurs (ahem..) !

Bref, je n'ai pas trouvé grand intérêt à ce livre et d'autant moins, qu'outre une trop courte temporalité, il m'a paru survoler, de façon presque inconsistante, tous les thèmes qu'il prétendait évoquer. Et de voir virer l'expérience d'autarcie et de solitude en romance écolo m'a fait bien ricaner !

Heureusement, le savoureux langage canadien donne un peu de peps à l'ensemble ! Mais on est bien loin de Sylvain Tesson imbibé de vodka "dans les forêts de Sibérie" (y compris en qualité littéraire).
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Une femme qui s'épanouit dans son éco-féminisme parce que la nature est femme et la femme est nature (super), mais sauvée par un homme au milieu du roman parce que les hommes savent évidemment couper du bois. « Échanger le soleil contre un amant » : c'est l'un des voeux les plus chers de cette féministe un tantinet déroutante.
Une lecture bien plate et bien décevante en somme, qui ne séduit ni par son aspect écologique, ni par celui supposément féministe. On y apprend pour l'un que respecter les animaux, c'est les tuer quand on en a besoin et tout utiliser de leurs corps (autrement dit, pour vous rapprocher de la nature, tuez éthique !). Pour l'autre, on comprend qu'une femme ne peut qu'avoir froid sans le corps « bien velu » d'un mâle viril qui lui permet de se réchauffer et de retrouver une radio qui fonctionne.
Un peu triste, et surtout, pas émancipateur pour un sou.
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Anouk a décidé de démarrer son année d'une manière originale puisqu'elle vient de quitter son appartement de Montréal pour une cabane perdue au fin fond du Kamouraska sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Elle en a assez de la vie stressante en ville et de cette quête de perfection, d'argent et de surconsommation qui l'entoure. C'est dans ce décor enneigé par moins quarante degrés qu'elle va tenter de se retrouver et d'expérimenter la survie en pleine nature. Entre la coupe du bois, l'entretien du feu, la gestion des provisions et les soins médicaux maison en cas d'accidents, Anouk a fort à faire et doit se débrouiller seule pour ne pas finir gelée. Mais sa solitude va être de courte durée puisqu'une rencontre imprévue va se produire.



Ce très court roman d'une centaine de pages lu en moins d'une heure est une sorte de mini journal de bord inspiré d'une expérience vécue par l'autrice elle-même des années plus tôt. J'ai bien aimé son auto-dérision et le vocabulaire canadien (expliqué en fin d'ouvrage je vous rassure) très imagé.



C'est cependant tout ce que je retiens de positif de cet ouvrage qui selon moi est beaucoup trop court pour creuser en profondeur des sujets tels que le féminisme et l'écologie puisque c'est de ça qu'il est question. Je salue le courage d'avoir osé tenter l'expérience mais là où je m'attendais à ce que cette solitude prenne toute la place du récit elle est vite interrompue par la fameuse rencontre dont je vous parlais dans le résumé. Je ne vous dirai pas qui Anouk rencontre mais c'est assez simple à deviner et cela allait du coup totalement à l'encontre de ce qu'elle cherchait dans cette expérience de vie. Assez contradictoire donc ...
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Je suis réellement rester de marbre tout le long du livre. Je comprends ce qu'Anouk traverse et j'aime les descriptions des paysages de l'autrice, ce Québec sauvage qui fascine, mais tout le reste, ne m'a pas touché. le chat qui arrive par -40, j'émet un doute. L'histoire de cet homme qui arrive est le seul passage intéressant du livre. Heureusement il se lit vite ...
Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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