Citations sur Journal d'un chat assassin (38)
Allez-y, donnez-moi une fessée! J'ai rapporté une souris morte dans leur merveilleuse maison. Je ne l'ai même pas tuée. Quand je suis tombé dessus, elle était déjà morte. Personne n'est en sécurité par ici. Dans la rue, vous avez de la mort-aux-rats par-dessus les pattes et les voitures chargent toute la journée dans les deux sens. Et puis je ne suis pas le seul chat du quartier je ne sais pas ce qui lui est arrivé à cette petite chose. Tout ce que je sais, c'est que je l'ai trouvée, morte. Morte depuis peu, mais morte. Et sur le coup, je me suis dit que c'était une bonne idée de la rapporter à la maison.
C'est ça, c'est ça. Allez-y, pendez-moi. J'ai tué un oiseau. C'est que je suis un chat, moi. En fait, C'est mon boulot de rôder dans le jardin à la recherche de ces petites créatures qui peuvent à peine voleter d'une haie à l'autre. Dites-moi, qu'est-ce que je suis censé faire quand une petite boule de plumes se jette dans ma gueule? Enfin, quand elle se pose entre mes pattes. Elle aurait pu me blesser.
C'est ça, c'est ça. Allez-y, pendez-moi.
Et Thumber était plutôt en désordre, je le reconnais. Il n'était plus que boue. Boue et herbe, en fait. Il avait aussi tout un tas de petites brindilles et de trucs plantés dans son pelage. Et il avait une trainée de gras sur une oreille. Mais personne, après avoir été trainé à travers un jardin, une haie, un autre jardin et, pour finir, dans une chatière fraîchement huilée, n'a l'air sur son trente et un.
Pour qui il se prend, celui-là. Si je veux assister à un petit enterrement d'oiseau, j'y assiste. Après tout, je connaissais l'oiseau depuis plus longtemps qu'eux. Je l'ai connu vivant, moi.
"Et ils se sont tous mis à miauler de rire.
_Chut ! je leur ai dit. Doucement, les gars. Ils vont entendre et je ne suis pas supposé être dehors ce soir. Je suis puni.
Ils se sont tournés vers moi.
_Arrête, qu'est-ce que tu racontes ?
_Puni ?
_Mais pourquoi ?
_Pour meurtre. Lapincide avec préméditation."
"C'est ça, c'est ça. Allez-y, pendez-moi. J'ai tué un oiseau. C'est que je suis un chat, moi."
D'accord, je vais essayer de vous expliquer pour le lapin. Pour commencer, je crois que personne n'a apprécié le fait que j'ai réussi à le faire passer par la chatière.
Je ne voulais pas terroriser le petit bébé gerbille malade. J'étais juste en train de le regarder. On est libre ici, non ? Est-ce qu'un chat n'a pas le droit de regarder un joli petit bébé gerbille ?
Et si je me léchais les babines (ce qui n'était pas le cas), c'est que j'avais soif je vous jure. Je n'essayais pas de lui faire croire que j'allais le manger.
Le problème avec les bébés gerbilles, c'est qu'ils n'ont pas le sens de l'humour.
– Chut ! Je leur ai dit. Doucement, les gars. Ils vont entendre et je ne suis pas supposé être dehors ce soir. Je suis puni.
Ils se sont tournés vers moi.
- Arrête, qu'est-ce que tu racontes ?
- Puni ?
– Mais pourquoi ?
– Pour meurtre. Lapincide avec préméditation.
Ils se sont tous remis à rire. Et ça miaulait, et ça miaulait. La dernière chose que j'ai entendu avant qu'on se mette en route pour Beechcroft Drive, c'est une des fenêtres des chambres s'ouvrir et le père d'Ellie qui criait:
- Comment as tu fais pour sortir, sale bête ?
Qu'est-ce qu'il comptait faire ? Condamner la chatière ?