La femme à la fenêtre

C'est l'histoire d'Anna, une femme séparée de son mari et de sa fille, qui vit seule dans sa maison, qui est son unique refuge car elle souffre d'une forme sévère d'agoraphobie. Entre son traitement médicamenteux et ses écarts avec l'alcool, elle vit dans une brume constante.

Pour passer le temps, elle regarde des vieux polars en noirs et blancs (c'est une fan inconditionnel d'Hitchcock et des films des années 40) et elle observe ses voisins à travers des jumelles.
Un jour, de nouveaux voisins emménage dans sa rue et un soir, elle voit une femme se faire agressée. Cette femme est-elle vraiment morte, ou bien est-ce le fruit de son imagination. Tel est la question…

Ce livre est vraiment très plaisant à lire et extrêmement addictif. J'ai eu de grandes difficultés à le laisser tomber de mes mains. Les chapitres sont assez courts et très vivants. La lecture a un coté scénarisé assez important. On ne lit pas, on voit le film en train de se construire. le livre a été lu en moins d'une semaine (dont la moitié en deux jours, sans sortir de mon lit). Un bon point pour les références riches et nombreuses concernant les polars en noires et blancs des années 40-60.
Après, il est vrai que certains trait de l'héroïne peut faire penser au personnage de la fille du train, ce qui est dommage. Pendant un moment j'ai vraiment eu peur à une fin semblable. Mais il n'en est rien.

Un bon roman noir pour l'été que je recommande vivement !!

Vendu dans plus de 38 pays en un temps record, le livre apparaît être un phénomène éditorial planétaire et ­l'adaptation cinématographique par Fox est déjà en route. Rien de surprenant à en juger le talent de l'auteur pour à la fois maîtriser le long récit de la narratrice et conduire le lecteur vers des pistes improbables.

L'auteur nous amène à ressentir les mêmes angoisses, les mêmes peurs, la même souffrance qu'Anna, et comme elle, on tourne en rond perdu dans les ténèbres de sa maladie mentale. Cette agoraphobe solitaire qui noie sa souffrance dans les vapeurs d'alcool en épiant ses voisins jusqu'à en avoir des hallucinations n'avait finalement rien de palpitant. Devais-je poursuivre la lecture ?

J'avoue avoir eu envie d'abandonner Anna dans sa longue descente aux enfers quand tout à coup, tout s'est précipité. le rythme s'est étrangement accéléré, l'intrigue s'est corsée, bref… je n'ai plus pu lâcher le roman jusqu'au dénouement qui m'a littéralement glacée. Happée par la lecture, le temps a filé, j'étais en apnée !

Outre l'intrigue bien ficelée (malgré quelques longueurs), le personnage d'Anna nous touche, nous émeut parce qu'elle est animée d'une grande humanité. Malgré le drame qu'elle a vécu et dont elle se sent responsable, ce drame qui est la cause de sa maladie mentale et de sa déchéance, Anna Fox reste malgré tout une psychiatre bienveillante animée d'un grand amour pour les autres. C'est ce qui la sauvera du chaos de sa vie.

La femme à la fenêtre n'est pas un thriller aux multiples rebondissements, aux diverses pistes ayant l'unique but d'égarer le lecteur, c'est un roman sensible et bouleversant au suspense psychologique envoûtant.
Lien : http://dominique84.overblog...

Je viens tout juste de terminer ce thriller et je l'ai trouvé génial. Je suis absolument en accord avec les critiques que j'ai pu en lire, notamment celle de Stephen King sur la 4ème de couverture : "La femme à la fenêtre appartient à ce type de livres singuliers qu'il est impossible de lâcher." C'est très vrai. L'histoire est bien construite, les personnages mystérieux. On sent tout de suite que quelque chose cloche sans vraiment savoir quoi. Anna, personnage principal, agoraphobe qui mélange allègrement alcool et médicaments, est tout sauf crédible, et pourtant, la question se pose tout au long du roman. Il est franchement impossible de comprendre le fin mot de l'histoire avant son dénouement, phénomène très appréciable et de plus en plus rare pour qui dévore les thrillers. Celui-ci est une réussite. A recommander.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, j'ai du interrompre à deux reprises ma lecture (et je n'y suis revenue que parceque je n'avais rien d'autre sous la main). j'ai finalement réussi à rentrer dedans, j'ai même été captivée à plusieurs moments, mais je garde un gout d'inachevé, un sentiment de "peut mieux faire". je ne décrirais pas ce thriller comme "haletant", plutot comme un "page turner". qui se lit vite et s'oublie aussi vite à mon avis.

"La femme à la fenêtre" jouit de critiques souvent élogieuses. Alors forcément cela a attiré la lectrice avide de nouveautés que je suis.
Je commence donc cette lecture avec impatience. Dès le début, j'apprécie l'écriture quasi-cinématographique. Me voilà plongée dans un film d'Hitchcock. "Fenêtre sur cour" version 2018. Chouette! Cela promet d'être intéressant. Anna Fox, pédopsychiatre, vit cloîtrée dans sa maison depuis environ 1 an. Agoraphobe suite à ce qu'on devine vite à un traumatisme, elle passe ses journées dans une nébuleuse qui lui va bien. Ses amis? Ses nombreux dvd en noir et blanc, son fidèle Merlot, ses médicaments et bien sûr son appareil photo qui lui permet d'espionner ses voisins. Mais voilà que ce fragile édifice s'écroule quand les Russel s'installent en face de chez elle. Fascinée par la famille, ouvrant sa porte au fils et à sa mère, la voilà transportée dans leur univers sans quitter sa maison. Mais tout se complique quand elle assiste à l'assassinat de la mère de famille par fenêtre interposée. Bien sûr, elle appelle la police mais il faut bien dire qu'elle n'a rien du témoin crédible, d'autant plus quand ses voisins nient tout de but en blanc et qu'apparaît une nouvelle mère de famille dans cette jolie maison. Dès lors Anna va tout faire pour découvrir la vérité, sans pour autant pouvoir sortir de chez elle...
Scénario parfait, codes du genre respectés, rien à redire là-dessus. le problème se pose plutôt sur le manque de surprises dans cette lecture. Très vite, j'ai deviné ce qui se cachait derrière la relation d'Anna et de son ex-mari. Donc pas de coup d'éclat pour moi. Idem pour l'imbroglio se cachant derrière l'identité de la victime. Mis à part quelques détails biographiques, j'avais compris la méprise. Quant au final, bah là aussi, je l'ai senti venir.
Extralucide?? Non, juste une lectrice habituée à ce style et par conséquent exigeante en la matière.
En conclusion, une lecture agréable mais trop prévisible à mon goût.

Anna est agoraphobe.Cloîtrée chez elle, ses journées sont rythmées par le prise de médicaments et l'abus d'alcool.
Ses loisirs......épier les habitants de la rue, dont ses nouveaux voisins.
Jusqu'au jour où Anna est témoin d'un meurtre.
Ce roman fait un peu penser à " Fenêtre sur cour" avec James Stewart dont l'auteur doit être fan car il y fait souvent référence ainsi qu'aux films classiques.
A.J. Finn nous enferme dans cette maison au même titre qu'Anna, incapable de ne serait-ce ouvrir une fenêtre.
L'ambiance est oppressante et ambiguë.
L'héroïne est-elle victime d'hallucinations comme tout le monde le pense ou un crime a-t-il bien eu lieu?
Les protagonistes sont complexes et nous surprennent tout au long de la lecture jusqu'au point final.
Même s'il ne révolutionnera pas le genre, ce huis-clos est très efficace et passionnant.

L'histoire :
New-York. Anna vit seule depuis qu'elle est séparée de son mari et de sa fille. Elle passe ses journées à jouer aux échecs en ligne, regarder de vieux polars en noir et blanc et espionner le voisinage, le tout sous l'emprise de l'alcool et des médicaments. Elle ne sort jamais de sa maison, souffrant d'agoraphobie : le seul fait de mettre un pied à l'extérieur la fait paniquer. Une nuit, depuis sa fenêtre, elle voit sa voisine se faire tuer. Anna prévient aussitôt la police mais mystérieusement ils retrouvent la voisine vivante. Que s'est-il réellement passé ? Personne ne croit Anna... Qui pourrait croire la folle du quartier, alcoolique et bourrée de médicaments ?

Mon avis :
Un huis-clos avec pour personnage central une femme alcoolique témoin d'un meurtre et seule contre tous, ça vous tente ? Si en plus vous aimez les intrigues tordues, vous faire balader par l'auteur allant jusqu'à vous faire douter de tout alors ce roman devrait vous plaire.
Les points forts de ce thriller, ce sont donc l'intrigue haletante et une héroïne complexe.
A.J. Finn est un sadique qui aime jouer avec nos nerfs autant qu'avec ceux d'Anna. En commençant cette lecture laissez vos certitudes de côté, elles seront balayées d'un revers de plume. Tout le monde vous semblera coupable.... Malheureusement il y a un mais. J'ai trouvé que l'histoire mettait du temps à démarrer, à devenir intéressante. Pour être précise, sur les 600 pages il m'a bien fallu en lire 200 avant d'accrocher. Cependant ça en a valu le coup, après, tout s'enchaîne et il devient difficile de lâcher ce livre.
Et franchement j'ai adoré le personnage d'Anna ! Complexe, sensible, ambiguë, imparfait mais attachant. C'est typiquement le genre de personnage qui me plaît. On découvre ses peurs, son passé et ses souffrances au fil des pages, le doute s'insinue quand à sa fiabilité. Certains passages sont très forts émotionnellement (le respect du suspense me défend d'en écrire plus à ce sujet). Par moment l'auteur parvient à nous positionner à la place d'Anna et on ressent littéralement ses sentiments et ça c'est une vraie prouesse d'écrivain ! D'autant plus impressionnant quand on découvre que l'auteur est un homme...
Pour conclure, j'ai frôlé le coup de coeur. C'est le démarrage trop long de l'histoire qui a failli à cette distinction. Cependant "La femme à la fenêtre" est un excellent huis-clos qui s'immiscera sûrement en vous jusqu'au bout de la nuit, mais seulement après les 200 premières pages. Je vous le conseille quand même vivement. Accrochez-vous, ça vaut le détour !
Lien : https://www.facebook.com/178..

On ne voit presque que des critiques positives..

Oui c'est vrai que ce thriller fait à peu près le job.

Un Thriller qui se lit plutôt facilement. Attendu mais efficace.

J ai tourné les pages assez rapidement (vous me direz, c'est ce qu'on demande aussi à un bon thriller, si il est lu vite alors on ne peut pas dire qu'il soit raté,..!)
Oui et non.
J'avais envie en effet d'avoir le fin mot de l'histoire quand même mais j avais surtout envie de le finir et lire autre chose.

Pourquoi ?

A la page 25 j ai dis à mon homme, "c'est étrange mais je crois que je viens de comprendre un gros noeud de l'intrigue."
"ah bon ?"
"oui je suis  sur de moi, c'est étrange d être aussi sur de soi aussi tôt mais dans la tournure, écriture, choix des mots,.. Ça me semble limpide"

Et malheureusement... vers la page 410 environ, mes soupsons sont confirmés.

C'est long quand on est sur de soi.

Ce qui était long aussi c est le démarrage..!
Mon dieu je n'en pouvais plus.
Je tournais les pages dans l espoir déjà de voir apparaître le fameux "meurtre vu  à la fenêtre".

Il faudra attendre longtemps avant que ça commence.
Très longtemps.

Je pense que l'auteur a voulu nous imprégner des personnages, notemment celle que l'on va suivre, Anna.
Mais il y avais plusieurs façon de le faire sans ses longueurs.

Surtout que la profondeur psychologique du personnage est loin d être convainquante.
Une impression de "tout ça pour ça".

Meme les descriptions de départ sont interminables.
J'aime les descriptions qui s étendent mais quand elles sont tout de même plutôt bien faites. Il y a des façons de décrire l environnement de façon plus subtil.

L'écriture est plutôt scolaire, simple.

Pourtant je ne suis pas une amatrice des plumes  complexes et difficile à lire, mais il y a un juste milieu tout de même. Je ne juge pas, je donne mon impression de lecture évidement. On aime tous des plumes différentes et heureusement.

J ai eu des moments une sensation de répétitions, et je ne trouve pas les 600 pages justifiés.

Je pense que 200 pages de moins  c était suffisant. Je suis peut être un peu dur mais quand je vois presque que des retours positifs, ça me rend forcément plus exigeante.. Et surprise, déçu une fois lu.


Donc si vous êtes habitué aux thrillers, vous risquez de penser en lisant les critiques qu'il ne faut pas passer à côté de celui ci.. Il se lit bien et pour un premier, ça se salut tout de même mais.. Il est largement dispensable.
Rien de nouveau.

Je précise que l'auteur travaillait préalablement dans une maison d'édition.

J'avais lu tellement de surprises positives sur la fin que cette dernière, m'a presque déçu sans être mauvaise.
Logique.
Trouvable.
Rien de surprenant.
Rien de mauvais non plus.

C'est vrai j'adore les 8 clos, les Polars et les Thrillers et j'en attend donc peut être d avantage.

J espère que ce sera un bon moment de lecture pour vous si il vous attend dans votre PAL .
Ce ne sera pas une souffrance en tout cas, je vous rassure.
Pour les hésitants à l achat, je pense que cette lecture est dispensable, j'ai eu de meilleurs surprises dernièrement.

Bonne lectures à tous

Une lecture mitigée, je me retrouve à dire WAHOU ! en fermant le livre, alors que le début était catastrophique..
Anna Fox, pédopsychiatre est atteinte d'agoraphobie c'est à dire qu'elle ne supporte pas les espaces ouverts, en a une peur maladive et irrationnelle. Elle n'est donc pas sortis de chez elle depuis dix mois. S'abreuvant de merlot et se shoutant au médicaments, c'est un véritable fantôme qui regarde des polars en noirs et blanc dans son peignoir taché de vin. Pour s'occuper et se distraire, elle observe ses voisins et suit leurs activités. Elle s'intéresse plus particulièrement aux Russel qui viennent d'emménager, et dont elle s'identifie (même schéma familial). Un jour, alors qu'elle était à la fenetre avec son Nikon et qu'elle observait comme à ses habitudes les voisins, elle est témoin d'un meurtre. Mais à cause des nombreux verres de vin et du cocktails de médicaments qu'elles ingurgitent, son témoignage ne vaut rien et personne ne l'a croit. Résumé plutôt accrocheur vous me direz ? Oui mais considérant que l'intrigue commence seulement à la page 223, le début est TRÈS TRÈS TRÈS LONG ! Je vous avoue avoir plusieurs fois faillis stopper ma lecture. Des descriptions à n'en plus finir, des tonnes de citations cinématographiques, des scènes peu intéressantes et non palpitantes pour un thriller. En clair, je trouve le premier quart du livre non réussi, et ennuyeux. Ce qui est vraiment dommage car à partir de ce moment là, les scènes deviennent haletante, palpitantes et la tension omniprésente. J'ai été complètement absorbés par ces 3 derniers quarts du bouquin et plus particulièrement de la fin, et quelle fin ! L'auteur a su me surprendre deux fois durant le développement, deux fois ou je n'ai rien vu venir. Et le final, wahou ! Quel twist parfait, propre et magique. Qui a fait son effet !
En conclusion, je conseille ce livre mais vous préviens que les 200 premières pages seront durs à digérer mais pose le cadre pour la suite et qu'une fois que cette partie est passée, le reste du roman en vaut la peine !

Bon suspens qui nous tient en haleine jusqu'aux dernières pages.