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Au début, on assiste à la querelle entre la belle mère et Odile, mais au final une belle mère avec un grand coeur, qui n'a pas connu d'amour pendant sa jeunesse. Les différences de classes sociales sont présente. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Odile; une femme très courageuse et dévouée pour sa petite famille, malheureusement elle n'a pas beaucoup de chance dans sa vie mais elle est dévouée pour ses filles qui sont ses piliers dans sa vie. Difficile de vivre avec une belle-mère aussi prenante et un mari qui n'en a rien à faire , soumis à sa mère. J'ai beaucoup aimé Isabelle, petite fille très courageuse comme sa mère, qui va se démener pour que sa mère soit fière d'elle et devienne une adulte très courageuse, très intelligente.
Très vite Odile dévient détestable , on comprend qu'il ne faut pas vouloir diriger la vie de ses enfants … seul l'enfant peut savoir ce qui est meilleur pour lui surtout quand l'enfant commence à devenir adulte.
On a dans ce livre l'essor de l'architecture après la guerre grâce à Jean prouvé. Il y avait pendant cette période la reconstruction et donc l'architecture avait une place importante .
A chaque chapitre, on apprend quelque chose de nouveau qui nous plonge dans l' addiction de ce roman.
Belle lecture.
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Elise Fischer est très connue en Lorraine, ses romans ayant souvent pour fond Nancy et sa région. Dans ce livre, on n'y échappe pas puisque nous suivons Odile de son enfance à l'âge adulte, qui grandit à Champigneulles. J'ai bien aimé l'histoire d'Odile qui va se battre pour élever ses filles malgré un mari peu présent et peu fiable. Elle donnera les armes à sa fille, Isabelle, qui découvrira un autre monde, celui du journalisme. J'ai été plus emportée par l'histoire d'Odile que par toutes les références à Jean Prouvé qui sont, à mon goût, trop présentes dans ce livre.
Une bonne lecture.
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"Le berceau des jours meilleurs" d'Elise Fischer dans l'est et plus précisément dans département de la Meurthe et Moselle , c'est presqu'une saga familiale au coeur de Champigneulles (brasserie/logement)où mère et fille sont bouleversantes et vont rencontrer des êtres grands hommes : Abbé Pierre, l'architecte Jean Prouvé .
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Nous sommes au lendemain de la seconde guerre mondiale dans la région de Nancy. Odile, jeune fille volontiers indépendante, finit par accepter la demande en mariage d'Henri, un ouvrier métallurgiste, mais surtout être inconsistant, volontiers menteur, voyou et sous la coupe de sa mère. Les temps sont durs, il y a pénurie de logement, de nourriture, de soins. Obligée de vivre chez sa belle-mère qui mène son monde à la baguette, ignorée presque rejetée par sa propre famille, Odile se rève une existence de femme libre et forte, indépendante, travaillant pour gagner sa vie. Les obstacles sont nombreux, mais les rencontres sont marquantes, on parle de Jean Prouvé, de l'Abbé Pierre. Ce qu'Odile ne pourra pas obtenir, elle tentera de la donner à sa fille Isabelle, après bien des heurts des douleurs et des incompréhensions, quitte à reproduire certaines erreurs du passé ( par exemple en espérant qu'elle se marie avec le garçon que ses parents ont choisi )
Auteure d'origine lorraine par son père et alsacienne par sa mère, Elise Fisher sait parfaitement décrire ce milieu ouvrier d'après guerre. Avec le Berceau des jours meilleurs, elle rédige un peu son Assommoir de Zola version vingtième siècle. A travers le regard d'Odile, puis celui d'Isabelle sa fille, c'est toute les difficultés pour renaître dans un pays en ruine qui transparait, mais aussi la volonté des femmes de s'émanciper et d'obtenir leur indépendance.
D'origine Lorraine, ce roman avait tout pour me plaire, avec ces noms maintes fois entendus durant mon enfance, et c'est avec un réel bonheur que j'ai refermé le livre après l'avoir dévoré.
Je remercie les éditions J'ai Lu pour leur confiance
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A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Odile se voit contrainte d'épouser Henri. Une époque où il est difficile d'avoir la liberté de choisir un homme que l'on aime.
Durant des années, Odile va devoir subir les travers de son mari et faire face aux difficultés que la vie dressera sur son chemin.
Elle mettra au monde une fille, Isabelle. Isabelle deviendra une femme indépendante qui ira au bout de ses idées et deviendra journaliste.

J'ai bien aimé cette lecture qui met en lumière des parcours de femmes à deux époques différentes.
Je dois avouer que j'ai été surprise par la tournure qu'a prise la relation entre Odile et sa fille Isabelle. Je m'attendais à plus d'empathie, de compréhension et d'admiration.
Elise Fischer nous offre un roman qui met en avant les femmes, les sacrifices qu'elles doivent parfois faire, et la force dont elles doivent faire preuve pour s'affirmer dans un monde où les hommes dominent.
Un roman dans lequel on croise l'Abbé Pierre et Jean Prouvé. Des rencontres qui viennent enrichir la lecture.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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Avec Elise Fisher, je sais d'avance que je vais passer un bon moment de lecture. Elle est Lorraine, comme moi, et place notre région au coeur de ses romans. Ici, on est pas loin de Nancy (bien plus à l'ouest que chez moi tout de même) et on rencontre 2 femmes. Odile et Isabelle sa fille. On traverse une partie du 21ème siècle à leurs côtés. On assiste aux transformations industrielles, au bouleversement des habitudes sociales…. Ce roman c'est surtout un roman de femmes, de femmes fortes, en avance sur leur temps, courageuses et libres. J'ai beaucoup aimé ce lien fort entre mère et fille, cette même détermination, même si la vie ne va pas être tendre et que j'avoue avoir regretté certains choix pris par nos héroïnes. C'est aussi l'occasion pour l'auteure de nous parler de deux figures de la région : Jean Prouvé et l'abbé Pierre. J'ai appris pleins de choses, une lecture très instructive.

On retrouve ici le style d'écriture d'Elise Fisher, son ton de conteuse que j'apprécie tant. Pour avoir eu l'occasion de la rencontrer plusieurs fois, j'avais sa douce voix dans ma tête lorsque je lisais ces lignes. J'aime le message de courage, de quête du bonheur, du dépassement de soir pour rester debout que véhicule le roman. le côté social mêlé au côté historique est toujours très intéressant à lire. J'avoue avoir été gênée par quelques longueurs, quelques descriptions trop nombreuses mais cela est un détail.
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Superbe !
Je viens de terminer ce roman et ai une nouvelle fois apprécié la belle plume d'Elise Fischer.
Le Berceau des jours meilleurs nous emmène à Champigneulles, une bourgade Lorraine proche de Nancy, c'est l'après guerre, en 1945, Odile épouse Henri, ouvrier en métallurgie. Il y a peu de sentiments dans ce couple. Elle est logée chez sa belle-mère Zélie qui aime diriger et régenter tout ceux qui l'entourent, elle se montre parfois odieuse avec Odile.
Cette dernière donne naissance à 3 filles et un garçon, seules deux filles, Isabelle et Nicole vivront. Peu aidée par Henri, elle aura beaucoup de peine à élever ses filles.
L'ainée du couple, Isabelle, a un parcours scolaire exemplaire et réussit à entrer comme journaliste dans un journal régional. Douée pour cette profession, elle se verra confier des dossiers intéressants et valorisants. Elle aussi va rencontrer bien des déboires. Sa force de caractère l'aidera à s'en sortir.
Parallèlement figurent des personnages emblématiques de la période : l'abbé Pierre, Jean Prouvé, architecte qui envisage de construire une "maison des jours meilleurs" pour les pauvres.
Ce roman familial retrace les années difficiles de l'après-guerre, lorraine moi-même, je suis heureuse d'y retrouver ma région, bien décrite. La vie d'une famille modeste dont le père est souvent absent plus intéressé par les autres femmes que par Odile. Les filles qui doivent faire face à la dure réalité de la vie. La volonté et l'endurance de ces femmes.
Elise Fischer, par sa belle plume, son écriture fluide a le don de captiver le lecteur. Ce roman est plein d'émotion, de réalisme, il se dévore, quand on le commence on ne peut plus le lâcher.
Une lecture que je recommande à tous.
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Pépite ! J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce livre qui nous fait découvrir les vies d'une femme et de sa fille à l'après-guerre. Ceci est la partie romanesque qui se voit mêlée à la partie réelle pour nous relater une ville et son urbanisme. Ce n'est jamais ennuyeux et bien au contraire, passionnant et intéressant parce qu'à chaque page, on apprend quelque chose ou on réexplore une époque connue de nous sans parfois l'avoir jamais vécue. Je recommande.
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Odile croit avoir fait un bon mariage, elle ne sait pas qu'elle a fait l'objet d'un pari et Henri son époux se révèle différent. Elle doit vivre avec sa belle mère Zelie qui donne toujours raison à Henri. Henri la trompe, a volé. et malgré tout Odile reste. Elle donne naissance à deux filles et pour elle décide de chercher un logement. Nous sommes après guerre et les logements se font rares. Jean Prouvé décide de faire construire des habitats pour tous, mais l'aventure est compliquée. Il est aussi aidé par l'abbé Pierre.
Un roman qui parle plus de Jean Prouvé que des héroïnes ce qui a causé un attrait, car les descriptions sont trop longues du coup l'Intérêt s'émousse pour l'histoire d'Odile.
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On suit la vie de deux femmes Odile et sa fille Isabelle proche de Nancy... Dureté de la vie quand odile se retrouve seule avec ses enfants ... Puis cette mère se détourne de sa fille suite à une tentative de viol sur sa fille par un ami de la famille ... mais cette dernière rebondira en devenant journaliste
La vie est rude au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Bon un peu de mal à faire un résumé car j'ai trouvé ce roman sans plus ...Et puis tout le long du roman, l'auteur rend hommage à deux lorrains l'abbé Pierre et Jean Prouvé, c'est un peu curieux mais bon... Pour moi il y a trop de descriptif concernant cet architecte...
Bof, j'ai lu mieux
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