Gatsby le magnifique

Un tout nouvel exercice: lire le livre après avoir vu le film... et surprise! Bouleversement des sentiments, tourbillon intemporel...

Au-délà du vertige crée par l'époque et le sens tragique de l'histoire, la fidélité du film par rapport au livre entraîne une sorte d'éblouissement qui me faisait presque entendre en fond sonore Young and Beautiful de Lana del Rey.

Les chapitres se suivent dans une rêverie somnambulique... l'écriture est simple, mais elle possède un enchantement capable de transporter des rêves bien oubliés d'une époque à la suivante...

Nick, un jeune employé de banque se retrouve à côtoyer, un peu par hasard, la haute société de New York à la sortie de la première guerre mondiale, en retrouvant une obscure cousine mariée à un ancien camarade d'université, et en ayant pour voisin un richissime excentrique dont les fêtes font jaser toute la ville. Il découvre un monde très superficiel et, en cette période de prohibition, assez porté sur l'alcool.

Sa cousine semble vivre une vie vide de sens, sans activité en dehors de son ménage, passant ses après-midi à discuter avec la même amie, et ne s'intéressant qu'à peine à son enfant. Son époux ne paraît guère mieux loti, et même s'il a une maîtresse, la femme de son garagiste, il semble que ça soit plus par principe que par conviction de sentiment. Seul Gatsby ne semble pas appartenir pleinement à ce monde, ce qui est paradoxal, puisque ses fêtes en sont le parfait symbole.

Le roman prend un sacré virage en cours de route : si au début, tout n'est que strass et paillettes, le ton devient nettement plus nostalgique par la suite. Gatsby tente de ressusciter des vieux sentiments chez son ancien amour qui semblent anesthésiés ; leur expression est désormais impossible, même si les souvenirs restent présents, et ses efforts désespérés n'y changeront rien. L'idée de destin s'impose peu à peu à l'esprit : la vie ne nous offre qu'une seule chance, et si elle nous file entre les doigts, même si on n'y peut rien, il ne nous restera que nos yeux pour pleurer.

GATSBY LE MAGNIFIQUE est le premier roman de Francis Scott Fitzgerald qui passe entre mes mains. Non pas que je n'avais pas envie de découvrir l'oeuvre de l'auteur, c'est simplement que je n'en avais pas encore eu le temps. «Tellement de livres, si peu de temps !»
J'ai décidé de lire GATSBY LE MAGNIFIQUE parce que tout le monde me rebat les oreilles avec ce roman qui réunit tous les superlatifs : merveilleux, bijou, chef d'oeuvre, meilleur roman de Fitzgerald...

Dans les années 20, Nick Carraway emménage à côté d'une somptueuse demeure appartenant au mystérieux Jay Gatsby. de son voisin, le jeune trentenaire ne sait rien mis à part qu'il organise toutes les semaines des fêtes impressionnantes où le tout New York semble se rendre. Un jour, Nick est invité à l'une de ces fêtes et sa vie en est transformée.

Le moins que l'on puisse dire est que j'ai été très surprise par ce court roman. le début a été laborieux pour moi, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire parce qu'il ne se passe vraiment pas grand-chose. Puis Nick, le narrateur, finit par rencontrer le fameux Jay Gatsby et l'histoire s'emballe.
Francis Scott Fitzgerald prend son temps, il installe ses personnages dans un quotidien languissant pour mieux les surprendre (et ses lecteurs avec eux) avec un retournement de situation aussi brutal qu'inévitable.
L'intérêt de ce roman est qu'il est la photographie d'une époque qui n'existe plus et fait donc oeuvre de documentaire pour le lecteur moderne.

Mais plus que tout, GATSBY LE MAGNIFIQUE est un roman poignant sur le drame d'un homme qui s'est perdu dans un rêve en sépia. J'ai tout de suite pris Gatsby en affection car il cherche à tout prix à réaliser son rêve, s'y accroche de toutes ses forces même lorsqu'il apparaît évident que toute sa vie est basée sur un mensonge. Gatsby perd sa vie à se construire une légende pour une femme désinvolte et égoïste qui ne lui apportera que désillusion et tristesse.

GATSBY LE MAGNIFIQUE est un court roman mais c'est un grand roman.
Je vous le recommande vivement !
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..

Dans l'Amérique des années vingt, Gatsby est un homme mystérieux et prodigue. Propriété magnifique, fêtes luxueuses, ... tout montre la réussite de l'homme.

Pourtant sous la surface, tout n'est qu'apparence et faux-semblants. Nick Carraday, un ami, entreprend de nous narrer les fastes jusque la chute du héros.

Un grand classique dans cette chronique teintée d'esthétisme et de cynisme.

Nick est le spectateur d'une tragi-comédie qui se joue chez son voisin illustre car prodigue. Mais Gatsby semble indifférent à ce qui se passe autour de lui si ce n'est l'apparition inopinée de Daisy. Une histoire d'amour, avec en arrière-plan une autre liaison peu honorable qui conduit au drame, le tout écrit dans un style désuet et quelque peu lyrique.
L'auteur rend bien le cynisme d'une société qui prend, sans se soucier de la source de ce qu'elle consomme. On est étonné qu'une histoire d'amour ait pu fleurir dans un tel environnement, puis on se laisse porter par le récit....
Émouvant et glaçant à la fois.

J'ai étudié ce roman à la fac, il y a fort longtemps. Pour le challenge solidaire 2020, j'ai exhumé mon vieil exemplaire Penguin Classics jauni et annoté. La lecture est moins fluide qu'à l'époque, je bute sur plus de mots mais le plaisir est toujours là.
Je gardais comme souvenir principal la poursuite de l'argent et d'une haute condition sociale, témoin de l'American Dream. de cette relecture, je garderai la bouleversante destinée de Gatsby, le personnage m'a beaucoup plus émue cette fois ci. Suis-je plus sensible ? Plus empathique ? Et il sera pour moi l'un des personnages les plus tristes que j'ai lu.

Aux Etats-Unis, dans les années 20, Nick Carraway s'installe à West Egg. de l'autre côté de la baie, vivent sa cousine Daisy et son mari, ancien joueur de polo qui occupe désormais son temps à courir les femmes, Tom. le voisin de Nick n'est autre que Jay Gatsby dont la maison semble ne jamais désemplir : presque chaque soir s'y organise une fête endiablée où l'on vient sans attendre d'être invité.
Lorsque Gatsby apprend que le narrateur connait Daisy, il lui demande la faveur de l'inviter chez lui pour le thé. En effet, il n'est autre que l'homme dont elle a été folle amoureuse avant qu'il ne parte en Europe pour la guerre et qu'elle n'épouse Tom. Les retrouvailles ont lieu, pleines d'émotion. Et Tom, le grand trompeur, se retrouve trompé par sa jolie épouse. La journée où il l'apprend tournera au drame.

J'ai choisi au départ ce roman un peu au hasard, car il me fallait compléter la lettre F du Challenge ABC. Je n'ai pas vu le film mais pense combler cette lacune très rapidement, maintenant que j'ai lu le roman.
Comme souvent pour la littérature anglophone, j'ai choisi la version originale. le style est très agréable mais pas extraordinaire. Nick est sympathique mais pas attachant ; Tom franchement antipathique. Quant à Daisy et Gatsby, on ne sait dire si on les apprécie ou non.
Ce qui m'a beaucoup plu ici, c'est l'aperçu de la société bourgeoise des années 20 aux Etats-Unis. Quelle différence avec les moeurs françaises de l'époque !

Challenge ABC 2014/2015
Challenge Petits plaisirs 2014/2015

Nick Carraway appartient depuis trois générations à une famille établie dans le Middle West, à la tête d'une affaire de quincaillerie. Diplômée de New Haven en 1915, il est emmené très vite à participer à la Grande Guerre. A son retour, Nick réalise qu'il aspire à autre chose qu'une vie passée dans le Middle West, à reprendre les affaires familiales. Il décide donc de partir vers l'Est pour apprendre le métier de courtier en valeurs. Il s'installe du côté de Long Island, retrouve sa cousine Daisy et devient le voisin d'une gentilhommière habitée par un dénommé Gatsby. Cet homme est le mystère incarné et pourtant, chacun y va de sa petite révélation et prétend le connaître. On dit de lui qu'il serait le neveu ou le cousin de Guillaume II. On dit aussi qu'il aurait tué un homme. L'individu intrigue et fascine. Un jour, il pose à Nick, qui le connaît à peine, une question déroutante : « Dites mon vieux, […] que pensez-vous de moi au fond ? ». Dès lors, le jeune homme devient, sans vraiment l'avoir voulu, le confident de l'intrigant Gastby et comprend que son plus grand secret concerne une femme…
Entrer dans l'histoire n'a pas été chose aisée, mais il faut dire que la fatigue n'a pas été mon alliée sur ce coup-là : je l'avoue, j'ai dû relire deux fois les dix premières pages… Une fois ce cap franchi, j'ai pu m'imprégner de l'histoire et force est de constater que l'auteur a su ménager le suspense dans ce roman. L'arrivée de Gatsby est intelligemment préparée et, forcément, attendue avec impatience par le lecteur. C'est un personnage littéraire très intéressant, si bien que les autres peuvent sembler un peu fades à côté. Ce n'est néanmoins pas le cas de Nick, personnage-narrateur vers lequel la sympathie du lecteur se dirige très rapidement. J'ai aimé cette histoire, sans l'adorer toutefois. C'est un roman du passé, dans une atmosphère un peu désuète qui a son charme, un roman sur les rapports humains et le comportement de l'homme en société, un roman qui donne à réfléchir sur les à priori et les on-dit. C'est une histoire dans laquelle l'argent et le pouvoir dissimulent habilement ce sentiment qui anime aussi bien les nantis que les pauvres, l'amour, et, en cela, ce roman est une réussite. La fin est dure, mais pas inattendue car il y a toujours quelque danger à être trop connu ou plutôt méconnu, en l'occurrence.

Lien : http://aperto.libro.over-blo..

L'impression en ouvrant le livre est de s'attaquer à un classique de la littérature, et elle n'est pas décue. L'écriture est riche mais en effet très classique, dans le style comme dans la narration. Certaines trouvailles sont intéressantes et rendent la lecture agréable, mais quand on est adepte de Faulkner qui écrit à la même époque, on a forcément une impression de récit plus voire trop traditionnel.
Ce qui impressionne en fait c'est ce qui est fait d'une histoire à la base très bateau. le talent de l'écrivain est là, nous mener de mystère en mystère dans une histoire finalement banale, digne d'une pièce de vaudeville tragi-comique. On s'affronte malgré tout à la dureté de la vie et au faux-semblant des apparences de la société bourgeoise du début du siècle. L'attrait pour les lumières étant partagé par l'auteur et ses personnages, le récit n'en devient que plus réaliste et parvient à emporter le lecteur.

Je n'avais ni lu ce roman ni vu le film : Gatsby le magnifique, jamais lu Francis Scott Fitzgerald.
J'ai découvert un roman très bien écrit (très bien traduit par Philippe Jaworski).
Le narrateur, Nick Carraway, quitte son Middle West natal pour rejoindre Long Island (non loin de New York). Il trouve une petite maison modeste pour se loger et son voisin direct, Jay Gatsby (de son vrai nom James Gatz) habite une magnifique demeure où il organise tous les soirs de grandes fêtes avec de nombreux amis. Au fil des jours, les deux voisins se rencontrent et Nick est invité à participer aux fêtes. Les habitués sont : Daisy (sa cousine et ancienne petite amie de Garsby), épouse du richissime Tom et son amie Jordan, joueuse professionnelle de golf.
Gatsby est issu d'une famille très modeste du Middle West il s'est fabriqué son personnage lorsqu'il avait 17 ans. Il aime paraître et étaler sa fortune aux yeux de tous, ses fêtes réunissent des centaines d'invités, peu à peu Nick et Jay se lient d'amitié. Ils vont vivre un drame.
L'histoire est très connue puisqu'elle a fait l'objet d'un (ou plusieurs) films. Il s'agit en fait d'un roman dramatique.
L'écriture, à mon ressenti, date un peu (années 1920). L'histoire est bien écrite mais elle reste pour moi un peu confuse. Je n'ai pas tout saisi par exemple d'où vient la fortune colossale de Gatsby….. ?
Ce roman fait partie des classiques, il faut le lire au moins une fois dans sa vie, pour moi c'est fait, je ne le relirai pas mais je ne regrette pas de l'avoir fait, malgré tout, je n'ai pas été conquise.