De très jolies scènes nimbées de la douceur typique de Fitzgerald, non exempte de clichés, mais que l'auteur se réapproprie grâce à une forte présence, et quelques subtils dialogues qui émaillent le récit et maintiennent l'attention.
On regrette donc que l'auteur n'ait pu le mener à terme, car cela aurait sans doute donné un nouveau grand roman, tout à fait dans la lignée de ses deux précédents, si les ébauches avaient tenu toutes leur promesses.
En attendant, malgré l'absence d'unité et surtout l'inachèvement du récit, nous avons accès au cabinet de travail d'un écrivain qui avait lié son oeuvre très étroitement à sa vie, ce qui en fait un ouvrage fascinant, éclairant de sa lumière crépusculaire le reste de la production de Fitzgerald.
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