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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai eu beaucoup de plaisir à déambuler avec Clara dans les serres de Kew Garden puis dans les jardins de Shadowbrook, rêvant sur ces superbes fleurs, sur leur parfum, sur les rêves qu'elles peuvent susciter.

J'ai eu de la peine pour Clara, la maladie des os de verre est particulièrement intolérable pour un enfant et j'ai été admirative de son envie de liberté et d'indépendance lors que l'histoire se déroule en 1914 mais je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, il manque quelque chose à son personnage pour en faire une vraie personne.

Les mystères entourant le domaine de Shadowbrook ont attisé ma curiosité mais j'ai rapidement déchanté au fil des répétitions et des longueurs sans événements qui auraient pu m'accrocher ! Et le dénouement est un peu ridicule par rapport à tout ce qui a été mis en place pour y arriver !

Quelques coupes auraient donné un peu de mouvement à ce roman mais tous les moments botaniques sont très intéressants et très bien écrits.

#Unjardindemensonges #NetGalleyFrance
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J'étais persuadée que j'allais adorer ce roman. J'avais beaucoup aimé Un Bûcher sous la Neige et les premières pages d'Un jardin de mensonges avec son héroïne hors norme m'ont tout de suite enthousiasmée. Clara est une jeune femme énergique et déterminée malgré sa maladie qui la freine, élevée par une mère tout aussi attachée aux conventions sociales.

Jusqu'à l'arrivée de Clara au domaine de Shadowbrooke... Je suis alors restée sur le bord de la route, gênée par des petites choses qui s'accumulaient, trouvant que le récit n'avançaient pas vraiment et me demandant même pourquoi l'héroïne s'obstinait à rester au domaine alors que l'ambiance était si délétère...

J'ai définitivement décroché une fois qu'on nous donne les explications sur le fantôme (et tout d'un coup, en quelques pages).

En revanche, le récit propose une réflexion intéressante sur le poids de la rumeur et de l'opinion publique qui semblent incontrôlables a priori, mais que certains parviennent à manipuler à leur avantage. le roman questionne aussi sur la façon de prouver l'existence de l'âme (et peut-être des fantômes en même temps) à une période où les sciences se veulent dominantes.

J'ai aussi trouvé très touchante cette jeune femme qui se pense laide et difforme et qui, alors qu'elle découvre le désir, s'interroge sur ce qui rend une femme séduisante aux yeux des hommes ; au point d'en être presque jalouse du fantôme d'une femme qui avait tout.

Les dernières pages, qui évoquent le devenir des habitants du domaine et du village pendant la première guerre mondiale, sont très belles, profondément tristes, même si elles proposent une fin trop ouverte à mon goût.

Enfin bref, je ressors de cette lecture d'autant plus déçue qu'il y avait tellement de potentiel...
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Après l'excellent Bûcher sous la neige, il me tardait de retrouver la plume immersive et poétique de l'autrice.

Une nouvelle fois, Susan Fletcher construit un personnage femmin plein de force et de résilience.
Clara a tant souffert et à 20 ans, son caractère est bien affirmé et son indépendance, chèrement acquise mais les fêlures dans son âme persistent.

Les événements troublants qui vont se dérouler dans la demeure de son employeur vont remettre en question ses certitudes cartésiennes.
Le mystère plane, l'ambiance est glaçante malgré la chaleur de l'été, les secrets ne demandent qu'à être percés à jour.

Le climat de suspicion pesant et le personnage très touchant de Clara sont les atouts de ce roman qui a su m'immerger dans la campagne anglaise à la veille de la grande guerre, où l'amour des fleurs est omniprésent.

Un beau texte, des messages forts mais aussi des longueurs, redondances et un manque d'intensité qui a eu tendance à faire diminuer l'intérêt pour l'histoire avant que n'arrive la dernière partie riche en révélations et en scènes fortes même si la toute fin m'a quelque peu frustrée.

Le poids de la rumeur, les apparences, les conventions sociales, le handicap sont justement traités.
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Je remercie infiniment les éditions J'ai Lu pour l'envoi de ce roman.

Je ne connaissais pas du tout Susan Fletcher, et lorsque j'ai découvert le synopsis de ce roman, mon intérêt a été piqué au vif. Dans l'ensemble ça a plutôt été une agréable découverte. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce récit, cependant je dois avouer que, par moment, j'ai trouvé ça un peu long.

En effet, l'intrigue est lente à se mettre en place, et peut être aussi que la longueur des chapitres a cassé un peu mon rythme de lecture. (J'avoue que je suis team chapitre court) J'ai cependant bien aimé l'histoire, et comment c'est mené, même si à la fin et bien… je suis restée sur ma faim justement ! La réflexion que je me suis faite en finissant ma lecture c'est « tout ça pour ça ? » je sais pas, je m'attendais à quelque chose de plus grandiose, qui me laisse comme deux ronds de flan, mais à mon plus grand désarroi ça n'a pas été le cas.

En revanche j'ai beaucoup aimé le personnage principale. Clara est une jeune femme atteinte de la maladie des os de verre, et par conséquent elle a vécu recluse pendant énormément d'années. Elle suscite l'admiration par son parcourt et sa ténacité. Je peux pas dire que je me suis spécialement attachée à elle, mais j'ai trouvé son personnage vraiment intéressant et bien construit. Voir son envie d'indépendance pour l'époque dans laquelle elle évolue et très avant gardiste.

Je découvre la plume de Susan Fletcher, et j'ai bien aimé malgré quelque longueurs et répétitions, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère de son récit, très gothique et poétique par moment.

Pour conclure, c'est une lecture en demi teinte pour moi. Elle m'a fait passé un bon moment mais je n'ai pas été embarqué comme je l'aurais cru. Je suis toutefois curieuse de découvrir d'autres de ses oeuvres.
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En pensant s'émanciper, Clara a mis les pieds dans Un jardin de mensonges. Alors qu'elle puise du réconfort dans la botanique depuis la mort de sa mère, cette jeune femme atteinte de la maladie des os de verre accepte une offre d'emploi qui la conduit dans un domaine hanté. Soucieuse de trouver une explication scientifique à des phénomènes en apparence surnaturels, elle mène son enquête.

Sous l'impulsion des commentaires élogieux des Blablas de Tachan, ce roman ne sera pas resté longtemps dans ma pile à lire. Je crains malheureusement que son charme n'ait pas aussi bien opéré sur moi que sur elle.

Il faut dire qu'il partait avec un sacré handicap : son ambiance à la Jane Eyre. Pour ceux qui l'ignoreraient, je n'ai pas, mais alors pas du tout aimé l'oeuvre de Charlotte Brontë (désolée, les fans, je sais que ça m'a déjà valu de nombreuses foudres de votre part).

Clara est une jeune femme intelligente, qui n'a pas peur de dire les choses, qui n'a pas eu une enfance facile, mais qui voit une nouvelle vie s'offrir à elle quand elle commence à travailler pour un riche homme mystérieux, dans une vaste demeure anglaise renfermant un secret. Difficile, partant de là, de ne pas songer à Jane, M. Rochester et Thornfield.

C'est donc avec réticence que j'ai tourné les pages d'Un jardin de mensonges, et son rythme lent (c'est un euphémisme) a mis un temps considérable à dissiper cette sensation de déjà-vu. Hélas, je n'ai pas mieux accroché à ce moment-là. Je m'ennuyais trop, et j'avais hâte de connaître le dénouement moins par curiosité que pour en terminer avec cette histoire.

Pas plus qu'à Jane, je ne me suis attachée à Clara. Son existence a beau être peu enviable, ni ses épreuves, ni ses traumatismes, ni son deuil ne m'ont touchée. Et s'il y a bien un point sur lequel elle m'est apparue antipathique, ce n'est pas son effronterie, ce n'est pas non plus son entêtement, c'est son attitude vis-à-vis de Patrick.

Patrick qui l'a élevée comme sa propre enfant, Patrick qui s'est montré patient et généreux, Patrick qui l'a toujours soutenue du mieux qu'il pouvait, même si c'était avec une certaine distance… qu'on ne les verra jamais franchir. Il aura juste droit à une rapide bouffée de considération, de courtes lettres et… C'est tout.

J'aurais bien dit que l'auteur me donne l'impression d'avoir bâclé sa fin, mais la vérité, c'est qu'il n'y en a pas. Une fois l'énigme de Shadowbrook résolue, tout se précipite. La guerre éclate, et à quelques exceptions près, on ne connaîtra rien du sort des personnages. Au-delà de Patrick, on ne reverra pas Millicent, Forbes, Kit…

J'ai beau aimer les fins ouvertes, on est au-delà de ça. Ou plutôt non, on est sur un récit dont le véritable sujet n'est ni la maladie, ni les plantes, ni le conflit armé, ni les fantômes, mais l'émancipation féminine. Je n'ai rien à redire là-dessus, il est bien traité, à tel point que c'est le seul qui aura droit à une conclusion dans les formes. Oui, les femmes ont (enfin) obtenu une certaine liberté, mais à quel prix ? Quant au reste, eh bien… Voilà.

Pour résumer, on a un roman beaucoup trop long dans ses trois premiers quarts, où on s'enlise dans le mystère entourant Véronique et Shadowbrook, tandis que les éléments alentour manqueront, jusqu'au bout, d'approfondissement, en particulier les liens de Clara avec les personnages secondaires, par ailleurs pas très marquants. Ni eux ni ce livre ne demeureront gravés dans ma mémoire.
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Il faut le dire d'emblée, c'est loin de son très beau "Un Bûcher sous la neige"....

Là, nous sommes à quelques jours de l'entrée en guerre de 1914 quand Clara, jeune fille d'une vingtaine d'années, travaille à Londres, dans un jardin botanique. Elle souffre de la maladie des os de verre et après d'affreuses souffrances durant l'enfance, elle sait gérer sa vie et son corps un peu déformé par les nombreuses fractures.
Orphelin depuis peu, elle essaie de surmonter son deuil et, surtout, de mettre sa vie en marche, malgré l'attachement de son père (adoptif)... car un secret pèse sur Clara... la fuite de son mère d'Inde, où elle vivait heureuse et libre...
Quand on lui propose d'aller à Shadowbook par un M. Fox qui souhaite une serre de haute volée, Clara saisit l'occasion de faire un bond en avant et de s'émanciper... Là, elle découvre une maison, un jardin, des employés, qui semblent terrifier par quelques bruits nocturnes et autres joyeusetés.
Clara est curieuse de nature, un peu impertinente (voire beaucoup), libre de pensée et paroles et cela choque dans ce coin campagnard.... et il y a des personnes étonnantes qui l'attirent autant qu'elle s'en méfie... Hollis, le jardinier qui sait mais ne dit rien, Mrs Bale la gouvernance qui croit dur comme fer à un fantôme de l'ancienne propriétaire de la demeure (une folle avec une réputation affreuse), Kit un fermier taciturne avec une réputation sulfureuse, un pasteur empêtré dans son devoir de silence, etc.
Clara décide alors de résoudre ce mystère car elle ne croit pas aux fantômes, à l'âme, à l'au-delà...
Quand l'égnimatique M. Fox engage George Lowe un spécialiste des esprits, Clara redouble de curiosité...

Ce roman est tellement loin de l'annonce "gothique" qui lui colle à la peau, et n'est pas Daphne du Maurier qui veut non plus...

Cela se lit, sans souci, avec de longs passages sur les plantes, les champs, les paysages, la tenue d'une maison, la vie d'un village, etc., qui sont, honnêtement, pour moi, les meilleures parties...
J'ai moins d'intérêt pour Clara, les secrets fantomatiques (tu parles...), ses élans/doutes/attirances simultanés pour le pasteur, le fermier et George....
Petit à petit, l'intérêt est de savoir pourquoi Mrs. Bale est partie, refuse de voir Clara, pourquoi M. Fox insiste pour ne voir personne, et qui il est vraiment.
Quand, à une vingtaine de pages de la fin, on comprend pourquoi, comment, etc., c'est la déception...

Ce roman est juste creux... joliment habillé, enveloppé par de belles descriptions, mais sans saveur...

Même la fin, après la déclaration de guerre de 1914, ne parvient pas à émouvoir... sans être une déception, cette histoire manque de gothique, de souffle, de puissance... c'est bien dommage.
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J'avais repéré ce livre il y a un bon moment déjà, attirée par l'ambiance gothique et l'histoire de fantômes promises par le résumé. Finalement, et même si j'ai dévoré le roman en quelques jours, je reste un peu sur ma faim : Un jardin de mensonges fait partie pour moi de ces romans qui sont sympas à lire mais pas exceptionnels.

Sans surprise, j'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman : une héroïne diaphane et timide, manquant de confiance en elle et suscitant la crainte et les préjugés en raison de son apparence, une demeure sombre et abandonnée qui serait hantée, une nature sauvage et à la fois rassurante et inquiétante, un petit village où les rumeurs et les ragots vont bon train et où il est compliqué de démêler le vrai du faux... Tout cela contribue à créer une atmosphère très particulière, plaisante à lire mais qui suscite aussi la curiosité du lecteur, car on a très vite envie de savoir de quoi il en retourne.
L'intrigue est en revanche très classique et assez lente à se dérouler : certains événements sont assez prévisibles, cependant j'ai du mal à dire si c'est une mauvaise chose ou pas... D'un côté on est content de voir qu'on a deviné juste, d'un autre ça manque un peu d'originalité. La fin, même si elle m'a surprise, est à l'image du reste de l'intrigue, déjà vue ailleurs donc pas spécialement marquante ni surprenante. Un dernier détail qui m'a un peu troublé : l'intrigue se passe en 1914, mais en dehors de quelques allusions au contexte de l'époque (le droit de vote des femmes, la guerre...), je trouve qu'on n'a pas l'impression d'être dans l'Angleterre de la première moitié du XXe siècle : on est un peu dans une espèce de flou, on pourrait se situer à n'importe quelle époque et ça donne un sensation un peu curieuse (du moins, c'est ce que j'ai ressenti).

Au final, c'est assez compliqué pour moi de me faire une idée sur ce roman : le Jardin de mensonges n'est pas mauvais, cela m'a plu de faire connaissance avec l'héroïne et les différents personnages, l'intrigue m'a suffisamment accroché pour avoir envie de connaître la suite et le dénouement, mais je pense que ce sera un roman vite oublié...
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J'étais ravie de découvrir ce roman d'inspiration gothique dont j'ai tant entendu parler.

Clara est une jeune femme atteinte de la maladie des os de verre. Elle vit donc recluse dans le manoir familial. A la mort de sa mère, Clara, passionnée de botanique, s'émancipe jusqu'à ce que sa connaissance des plantes et fleurs lui permettent de trouver un job. Elle est engagée au domaine de Shadowbrooke, par un mystérieux Mr Fox pour créer une serre de plantes exotiques. Mais dès son arrivée, elle se rend compte d'une mystérieuse présence qui pèse sur la demeure. Malgré son esprit cartésien, elle ne peut s'empêcher de croire à un fantôme.

Un jardin de mensonges est une lecture en demi-teinte. le postulat de départ est intéressant et promettait de beaux secrets et bonne ambiance pesante comme on les aime. Alors, même si on retrouve ces deux éléments, le rythme de l'histoire est beaucoup trop lent à mon goût. J'ai trouvé beaucoup de redondances, des répétitions et l'impression de tourner un peu en rond. le manque d'intensité de l'histoire a freiné mon écoute audio et l'a rendu difficile.

Le personnage de Clara est un personnage intéressant, car l'autrice met en avant une jeune femme forte et déterminée. Mais je ne me suis pas attachée à elle, car sa curiosité qui frise parfois le côté mal élevé m'a franchement dérangée. J'ai trouvé que ces questions étaient déplacées et j'ai eu du mal à comprendre pourquoi elle se projetait tellement dans les problèmes du manoir alors qu'elle est une simple employée.

Le dénouement est tiré par les cheveux. Je l'ai trouvé presque trop simple. La fin est quant à elle une fin ouverte, et je trouve que ce n'était pas forcément adéquat par rapport au style du roman. J'aurais préféré que l'autrice prenne pleinement parti et mette un point final à cette histoire, ce qu'elle ne fait pas vraiment.

A côté de ça, certains sujets importants sont tout de même très bien traités comme la puissance des ragots, les apparences, la maladie et les conventions sociales.

Je ne garderai pas un souvenir mémorable de cette histoire que j'ai trouvé beaucoup trop lente et trop longue à se mettre en place.
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Ce fut une bonne lecture mais pas un coup de coeur.
Si j'ai aimé l'ambiance malsaine du début même si j'ai vite compris d'où venait le fantôme de Véronique, la deuxième partie du livre a moins retenu mon attention car finalement nous tombons dans la banalité.
La vie et ses mensonges refont surface et retire toute la magie des premières pages.
De plus, j'ai trouvé qu'il y avait trop de descriptifs sur les plantes, les abeilles et de manières assez redondantes.
Par contre, l'écriture est facile.
Une lecture agréable mais une fin un peu trop tirée par les cheveux.
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Je me suis laissée portée par ce livre, son ambiance gothique de campagne brumeuse à la Charlotte Brontë, sa mise en place lente mais assurée, ses quelques maladresses stylistiques et ses trop nombreux personnages secondaires sous-exploités. On y parle aussi de la condition féminine au début du XXième siècle.
La fin est surprenante mais laisse un peu le lecteur sur sa faim.
Je ne pourrai pas dire que j'en garde un souvenir mémorable mais j'ai passé un bon moment à le lire en ce début de période hivernale.
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