AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 11940 notes
Nathalie et François s'aiment, éperdument. Leur amour se scelle avec un coup de foudre et un jus d'abricot, se cristallise avec une bague à l'annulaire et se brise, après cet accident qui coûtera la vie à François. Tout ce qui semblait immuable au fabuleux destin de Nathalie, s'effondre, d'un coup. Elle tente de se reconstruire, faisant fi du manque de subtilité de son entourage, de l'indélicatesse de ce patron qui n'a toujours eu d'yeux que pour elle. Et c'est de la plus surprenante des manières, ou plutôt, aux côtés du plus étonnant des partenaires, que le goût de vivre lui reviendra. Vous l'avez lu, sûrement, ce roman culte de David Foenkinos ou vu son adaptation sur écran avec Audrey Tautou, François Damiens et Pio Marmaï. vous aussi, vous avez été surement touché par la plume de l'auteur - auquel on doit également Charlotte ou encore le Mystère Henri Pick - et par l'histoire d'amour hors du commun de Nathalie et Markus.. Ce très beau texte nous fait sourire, parfois à travers les larmes.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          201
J'ai vu le film, et je pense que je suis restée sur cette impression positive. le livre en a bénéficié. Sinon, il est sympa, sans plus. Un peu creux. Il se laisse lire, c'est un moment plaisant, mais s'il n'y avait pas eu le film, je pense qu'il ne m'aurait pas laisser un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          202
La délicatesse est une comédie romantique littéraire. En somme un roman qui dégage une forte odeur de rose, capiteuse et suave. Autant dire qu'il plaira à un public bien déterminé.

La quatrième de couverture révèle l'intrigue dans son intégralité. Ce terme est d'ailleurs franchement exagéré au vu du scénario, celui-ci est archi-prévisible et ne révèle aucune surprise. Les personnages ne sont pas bien nombreux et leur psychologie est minimaliste. Les seuls à faire exception sont les principaux intéressés : Nathalie et Markus. Pour faciliter l'identification des lectrices (l'ouvrage s'adresse davantage au public féminin), ceux-ci présentent des points communs bien trop commodes : le goût pour la lecture, un certain volontarisme, la peur de l'autorité... Tout cela est cousu avec un fil blanc si épais que personne ne peut espérer le couper, ou ne serait-ce que l'entamer... du collègue qui ne demande rien à la vie et qui se fait séduire par sa cheffe, au patron qui tente de séduire sa subordonnée, en passant à l'Amour trop vite interrompu nous avons ici affaire à des poncifs bien connus.

Le style de l'auteur est fluide et intéressant, il nous berce très facilement. Dommage que la forme soit plus consistante que le fonds. Bien que légère, l'histoire se lit très rapidement et agréablement. Voilà un roman à lire en période de déprime ou de vacances, au cours d'un voyage. S'il réserve de bons moments, il ne laissera en revanche aucun souvenir mémorable. Les esprits trop cartésiens vont d'ailleurs se heurter à des passages bien particuliers. Ces moments-là sont teintés de romantisme ou se perdent dans la psychologie et ses tourments (pas seulement amoureux). Fort heureusement, l'utilisation de l'humour et de références culturelles (la culture de masse de la seconde moitié du XXème siècle) apporte une touche d'originalité bienvenue.

La délicatesse est un roman léger, sans réelle profondeur à lire ou à ne pas lire pour se préserver un moment de détente assez agréable. Une certaine ouverture d'esprit est nécessaire pour se décrocher de l'intrigue et pour se concentrer sur cette impression de douceur, édulcorée au possible.
Commenter  J’apprécie          202
D'abord sceptique quant à ce phénomène et à cet auteur autour duquel j'ai entendu autant de positif que de négatif, j'ai eu du mal à me débarrasser de cette première impression.

Surtout que j'ai failli l'arrêter aux premières pages : l'histoire d'amour parfaitement parfaite entre Nathalie et François, puis la mort de ce dernier, point de départ du roman, me semblaient rassembler tous les défauts des romans français contemporains, à peine soutenu d'ailleurs par un style très classique, sans originalité.

Et j'ai maintenu cette opinion pendant toute la première partie du roman : clichés sur clichés, d'Ikea aux ragots d'entreprise, en passant par des personnages palots et caricaturaux. Autant vous le dire tout de suite, la seconde moitié est meilleure puisqu'elle développe la seconde chance de Nathalie avec Markus, un être transparent et banal. Cette évolution de l'histoire a retenu mon intérêt car très anti-conventionnel (mais n'est-ce pas d'ailleurs conventionnel que de l'être ? bref …). Au final un roman dont je ne parlerai pas pendant des heures, néanmoins il y a quelques bons éléments.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
Commenter  J’apprécie          200
Une sublime histoire d'amour, pourtant dans un quotidien endeuillé, dans une douleur sans nom, dans le monde de l'entreprise. Tout y est, la douceur, le sucré mais aussi le harcèlement, le médiocre. le style est fluide, limpide avec des mots simples. C'est un amour dans une vie de tous les jours. C'est du grand art…. et je suis passée complètement à côté. Je n'ai pas accroché, le regrettant mais ce n'était peut être pas la bonne période de ma vie pour lire du Foenkinos. J'y reviendrai….un jour.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          200
Comment échapper au phénomène Foenkinos ? La délicatesse l'a propulsé au rang d'auteur adoré, que dis-je, d'auteur adulé ! Comme la curiosité est un vilain défaut et que je ne suis pas spécialement une fille plein de qualités, j'ai franchi le pas - il faut bien le dire, surtout grâce à ma copine Riz-Deux-ZzZ qui m'a envoyé ce petit roman.

La délicatesse m'a plu dès les premières pages, je dirais même dès la première ligne : "Nathalie était plutôt discrète (une sorte de féminité suisse)." Une féminité suisse... Absurde et pourtant si clair dans mon esprit, peut-être parce que je suis haut-savoyarde et que le suisse fait partie intégrante de mon environnement ? Bref, là n'est pas la question. Foenkinos s'amuse avec la langue et les expressions avec une facilité et une lucidité déconcertante. Cette lecture se révèle lumineuse, parsemée de phrases que l'on aurait tant aimé écrire, de celles que l'on note précieusement dans des cahiers pour les relire un jour. le récit est parsemé d'anecdotes et d'informations inutiles qui apportent une touche merveilleusement décalée aux évènements ordinaires.

Pour ne rien gâcher, l'histoire est simple et touchante, très réelle. Je ne veux pas trop vous en dévoiler pour ne pas saboter l'émotion, mais sachez qu'il est question avant tout d'amour (d'Amour ? D'amours ?) ainsi que de séduction, mais surtout pas celle qu'on trouve dans les livres avec des filles diaphanes et des garçons ténébreux qui s'embrassent sur la couverture. Ici, tout prend un air de vérité : les doutes côtoient les espoirs, les larmes et les sourires se répondent ; La délicatesse, c'est l'histoire du quotidien dans toute sa splendide banalité. Par moment, cette lecture m'a rappelé le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti, en sûrement moins caricatural mais toujours aussi rafraîchissant. Pour conclure, je vous invite chaleureusement à plonger votre nez dans ce court récit dont on ressort revigoré, prêts à vivre enfin ce Carpe Diem dont on entend tant parler !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
Commenter  J’apprécie          200
Je ne vais certainement pas me faire que des amis avec ma chronique sur ce livre là, tant les commentaires que j'ai pu lire ici ou là au sujet de la délicatesse s'avèrent opposés à ce que j'ai ressenti.
C'est mon banquier qui m'a prêté le bouquin tout en usant d'un vocabulaire très élogieux au sujet de David FOENKINOS, jeune auteur que je ne connaissais pas, considéré comme « meilleur écrivain de sa génération », ce qui est plutôt séduisant au départ, vous en conviendrez.
Mais voilà, je viens de finir le huitième roman de FOENKINOS et il ne c'est rien passé de tout cela. La magie décrite un peu partout n'a pas opérée en moi et j'en suis bien désolé, d'autant plus que j'ai la pénible impression d'avoir perdu mon temps… pour rien.
Deux mots me viennent à l'esprit après cette harassante lecture: plat et désolant. Les notes d'humours présentes dans le livre afin de palier le risque de la banalité n'y changent rien. Parfois même, la légèreté loufoque des propos exaspèrent tant ils frisent le désolant. En voici deux exemples, à vous d'en juger:
« Il avait pris son courage à deux mains et il aurait même aimé en avoir quatre. »
« Il voulait se mettre sur son 31. Il aurait même voulu se mettre sur son 47 ou sur son 112è. »
Ce roman de la perte de l'être aimé et de la reconstruction de soi réuni finalement tous les défauts qui, selon moi, affaiblissent un roman : un manque profond d'émotion, une trame insipide, une absence totale de subtilité, aucune imprégnation des personnages relégués à l'anecdotique, un vide stylistique…
Pour conclure, La délicatesse est à l'image d'une comédie romantique sans grande audace, très caricaturale, la naïveté des personnages ne prend pas et, au final, le succès soulevé par ce roman est difficile à comprendre. Bref, beaucoup de bruit pour pas grand chose.

Lien : http://www.patchwork18.over-..
Commenter  J’apprécie          200
C'est un roman tout en délicatesse que nous offre l'auteur. Il porte donc bien son nom. J'ai aimé ce portrait de femme forte et à la fois avec pas mal de failles, tout comme celui de Markus, jeune suédois un peu "décalé" dans le monde actuel, mais porteur d'une véritable authenticité. Ce roman raconte aussi une histoire de résilience.
Il porte en lui même une philosophie intéressante, portée par une plume de talent.
Commenter  J’apprécie          190
La délicatesse c'est comme un grand bol d'air frais! C'est lire une histoire d'amour qui ne prévient pas!

Jusqu'au bout le livre porte le double langage avec délice et élégance. Cette rencontre de personnages a un côté magique, comme on en voit dans les films alors que dès l'intro on part plutôt pour une dure et attendue réalité de la vie. Entrent aussi dans la délicatesse des personnages dépourvus de délicatesse et l'humour de Foenkinos m'a vraiment fait rire!! Détails décalés, répliques inattendues ponctuent l'histoire, en chapitres courts ou en annotations qui surgissent de nul part. La délicatesse c'est la surprise maternée par une Madeleine de Proust: on est bercé.

La double lecture avec des références parsemées ici et là a été une belle surprise. Les connotations que je n'ai pas saisies tout de suite et encore celles que j'ai du louper. (J'adore être persuadée d' en avoir loupé: ça renforce l'idée que je me fais d'avoir été embarquée par des écrits subliminaux!)

Un bon petit goût de récréation après de récentes lectures sombres. Un vent de légèreté à la Amélie Poulain, qui m'a fait un bien fou!
Commenter  J’apprécie          180
Voilà un petit roman bien sympa qui se laisse lire tout seul. Un style simple sans syntaxe compliquée, un peu d'humour, pas de longueurs, ni dans l'action, ni dans les descriptions.
Je n'ai pas vu le film mais j'imagine fort bien les acteurs dans l'interprétation de leur personnage. François Damiens convenait sans doute très bien au rôle de Markus.
Une lecture parfaite pour une période voulue sans prise de tête.
Je suis amusée de constater le contraste de mes deux dernières lectures auxquelles j'ai attribué la même note mais pour des raisons tout à fait opposées.
Trois étoiles pour le portrait de Dorian Grey et son style trop classique duquel je me lasse, trois étoiles pour La Délicatesse et sa trop grande simplicité de style...
Je pense que l'auteur aurait pu donner plus de poids à ses personnages en leur donnant un plus de profondeur.
Dommage...
Commenter  J’apprécie          181





Lecteurs (35395) Voir plus



Quiz Voir plus

La Délicatesse

Quel est l'éditeur du roman "La Délicatesse" de David Foenkinos?

Flammarion
Gallimard
Kirographaires
Seuil

10 questions
394 lecteurs ont répondu
Thème : La délicatesse de David FoenkinosCréer un quiz sur ce livre

{* *}