Quel ennui !
Le seul intérêt du livre, pour moi, aura été la découverte de l'écrivain
Richard Brautigan qui a imaginé dans un de ces romans cette « bibliothèque des livres refusés » (soit les 2 premières pages du roman): c'est cette idée que reprend le bibliothécaire de Crozon dans le roman de Foenkinos.
Pour le reste, je vais faire comme l'auteur, ne pas me fatiguer , et citer la parfaite critique de Marmara (j'espère qu'elle ne m'en voudra pas !) qui correspond exactement à ce que je pense de ce livre !
« Une écriture pauvre, d'une indigence consternante, des poncifs à tire-larigot, de nombreuses notes de bas de page qui n'avaient vraiment pas lieu d'être, de l'humour qui n'avait d'humour que le nom, tout celà couronné d'une enquête ennuyante, soporifique à souhait, et dont la fin est tellement prévisible... »
J'ajouterai juste que ça se passe , paraît -il , à Crozon mais que ça pourrait aussi bien se passer n'importe où , étant donné qu'on ne connaîtra de la presqu'île que le cimetière et la pizzeria/crêperie…
Quelques passages, pour donner une idée du « style » :
« Heureux finalement, il but une bière dans une station-service, et hésita entre plusieurs barres chocolatées. Il préféra enchaîner avec une autre bière »
« Quand
Rouche ne savait que dire, il laissait tout simplement un silence en plein milieu de la conversation »
« le liquide se retrouve donc confronté à deux routes dans le corps et doit choisir; chez
Rouche, il avait emprunté le chemin négatif agrémenté d'une pointe de dénigrement ».
« La vie possède une dimension intérieure, avec des histoires qui n'ont pas d'incarnation dans la réalité mais qui pourtant sont vécues »
« Chacune de ses réponses avait surgi de sa bouche telle la charge d'une catapulte à mots »
Pour rester dans le thème du livre : ce « mystère » aurait-il trouvé éditeur s'il avait été envoyé anonymement ?