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3,87

sur 1371 notes
Tout est illuminé en moi, illuminé par ces émotions que j'ai éprouvé à la lecture de ce roman.
Je me suis vu à " Ground Zero" New-York, illuminé comme la bougie que j'ai dans la main.
Un petit garçon s'est approché de moi, dans son tee-shirt trop grand, il me fait penser au petit prince de Saint Exupéry.
- bonjour monsieur, je m'appelle Oskar, Oskar avec un K.
- bonjour Oskar avec un K, moi c'est Jean Michel
-Je peux t'aider ?
- nan, personne peux m'aider.
Il n'est pas très grand, ses yeux me dévisagent comme savent faire les enfants.
il porte un tee-shirt Abbey road des Beatles, un sac à dos trop lourd pour lui complète la panoplie du parfait adolescent en devenir.
- vous avez perdu quelqu'un me demande t'il
-non je suis là pour ne pas oublier
- moi j'ai perdu mon papa et depuis je traine des chaussures de plomb, rien ne va, un médecin veut entrer dans ma tête avec ses questions, j'ai une clé autour du cou mais pas de serrure à ouvrir.
- vous connaissez des gens qui s'appellent Black ?
- non je suis Français
- un français de France ?
oui un Français de France lui dis-je en souriant.
- tu sais je prends des cours de Français, non tu peux pas savoir, et j'invente aussi, j'invente tout le temps, par exemple des gratte-ciels qui s'écartent pour éviter les avions ou des grands filets qu'on mettrait autour des buildings et qui arrêteraient les avions, ça serait comme des toiles d'araignées .
je l'écoutais sans rien dire, émerveillé.
- tu sais ils ont enterré mon papa, mais il n'y a rien dans le cercueil, il ne reste de lui que sa voix dans le répondeur qui dit " ne t'inquiète pas, tout va bien ".
- bon faut que j'y aille ma grand-mère m'attend me dit-il en Français.......
Quel merveille ce roman, suivre Oskar dans un New-York encore meurtri, ces personnages adorables, attendrissants comme la grand-mère à l'écoute de son petit fils.
Ce n'est pas larmoyant, c'est plein d'ironie et de fraicheur.
J'ai adoré ce gamin impertinent et plein de bon sens.
Un gros coup de coeur que je voulais vous faire partager.
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Extrêmement creux et incroyablement lourd.
Je suis bien consciente que je ne vais pas me faire que des amis en affirmant cela, mais, aussi incroyable et extrême que cela paraisse, je ne comprends pas ce qui a fait le succès de ce roman. On peut sans doute trouver un début d'explication dans le fait que l'auteur ait tiré la grosse ficelle facile de l'émotion provoquée par le 11 Septembre. Quoi de plus poignant, a priori, que la quête désespérée d'un petit garçon cherchant à comprendre l'injustice d'avoir perdu son papa dans l'effondrement des tours du WTC ?
Pourtant je n'y ai pas cru. le personnage d'Oskar, 9 ans, ne suscite guère l'empathie : enfant surdoué mais quasiment dépourvu d'intelligence émotionnelle, égocentrique et nombriliste au comportement à tendance autistique (dans le sens péjoratif du terme, hein, pas médical), ses connaissances sont celles d'un futur petit génie, mais sa façon de s'exprimer reste puérile, avec quantité de tics de langage horripilants.
Ensuite, si la quête d'Oskar présente un aspect original dans la mesure où, pour une fois, on ne cherche pas la clé d'un quelconque mystère, mais bien la serrure qui correspondra à une clé donnée au départ, les péripéties qui entourent cette chasse au trésor sont bien peu vraisemblables, sans compter qu'on apprend vers la fin que tout ça n'était en grande partie qu'un trompe-l'oeil. Double déception, qui n'est pas compensée par l'histoire des grands-parents d'Oskar, intercalée dans l'intrigue principale. Cette plongée dans le passé qui rattrape le présent est ennuyeuse, laborieuse, farfelue, inutile, artificielle. En tout cas je n'y ai rien compris, sauf peut-être que c'était un parallèle tenté par l'auteur entre les attentats de New-York et la destruction de Dresde pendant la 2ème guerre mondiale (avec au passage l'exploitation émotionnelle d'un autre drame ? ce n'était pourtant pas la peine d'en rajouter). Et ceci m'amène au pompon du « too much » : le style. Insertion de photos ? Ok, admettons, c'est sympathique et ça n'arrive pas dans tous les romans. Fallait-il pour autant y mettre la séquence d'images montrant une silhouette se jetant du haut d'une des tours jumelles ? C'est d'un glauque… Puis les pages avec une seule phrase, voire blanches, et les autres « trouvailles » typographiques, quel intérêt ? J'ai trouvé ce style prétendument « original » plus lourdingue qu'audacieux, manoeuvre pathétique et prétentieuse de l'auteur pour combler un récit somme toute assez pauvre sur le plan dramatique.
Il paraît que le film est bien plus émouvant, mais le livre ne m'a pas vraiment donné envie de le voir.
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'Extrêmement fort', c'est comme ça qu'Oskar, neuf ans, aimait son père, mort dans les attentats du 11 septembre. Alors, quand le garçon découvre une clé laissée par son père, il décide d'en chercher la serrure pour connaître son dernier message. S'ensuit une longue quête dans les différents districts new-yorkais, émaillée de rencontres, de défis, d'inventions, d'angoisses et de flashbacks...

On est souvent 'incroyablement près' de l'émotion, mais on n'y est pas tout à fait. La faute probablement à toutes ces trouvailles stylistiques, typographiques et visuelles, certes très astucieuses, mais qui nous empêchent de véritablement rentrer en contact avec des personnages pourtant attachants, Oskar bien sûr, mais aussi sa grand-mère, sa mère ou même ses voisins.

Pour une fois, c'est donc le film que j'ai préféré au livre, car il laisse toute la place à l'émotion, au chagrin et à la tendresse. Des choses bien plus importantes à mes yeux que n'importe quel morceau de bravoure d'un auteur...

Lu dans le cadre du Challenge Variétés 2015.
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C'est l'histoire du fils de l'homme qui tombe.
Oskar, 9 ans, a perdu son père dans les attentats du World Trade Center. Son corps n'a jamais été retrouvé ; s'est-il envolé du sommet de l'une des tours ? Oskar trouve un jour une clef, dans le dressing paternel, et se persuade qu'elle lui apportera la réponse à toutes les questions qu'il se pose sur son père. Reste à savoir ce que cette clef ouvre. Oskar va alors entreprendre une quête dans New York, et multipliera les rencontres pittoresques.

J'ai extrêmement hésité avant de lire ce roman, bien qu'ayant incroyablement aimé "Tout est illuminé" du même auteur. Et j'ai été rapidement charmée par cette lecture. La faute à Oskar, ses idées bizarres, ses inventions géniales, ses manies insolites (il adore écrire à Stephen Hawking et jouer du tambourin). Car Oskar est un peu trop futé pour son âge, mais sans être agaçant comme d'autres surdoués : il sait rester tendre, injuste et vulnérable. Et puis, il est entouré de personnages un peu déroutants mais attachants, eux aussi : une grand-mère dont les yeux "ne voient pas tripette", un grand-père qui a perdu les mots, un voisin de 103 ans qui a fait toutes les guerres...
En fait, je me suis sentie extrêmement bien dans ce roman incroyablement réussi. Mais il ne s'agit pas d'un feel-good ; il est quand même question de souffrance, de deuil impossible, de traumatisme, de fatalité et de culpabilité. Il est question du temps qui passe et d'histoires qui se répètent, du bombardement de Dresde au 9 Septembre. J'ai adoré ce mélange des genres, entre les excentricités d'Oskar et l'implacable dureté de la vie, ce fragile équilibre entre espoir et renoncement : "C'est dommage que nous devions vivre, mais c'est tragique que nous n'ayons qu'une seule vie."
Par son style, Jonathan Safran Foer contribue à l'enchantement de cette lecture, et transforme son roman en conte du XXIe siècle. Il adapte son écriture à chaque personnage, joue avec la mise en page, insère des photos à son texte. J'ai extrêmement aimé cette liberté de ton, que j'ai trouvé incroyablement fantaisiste en dépit de la gravité des thèmes abordés.

C'est donc un beau numéro d'écrivain, une drôle d'histoire triste qui émeut sans jamais être gnan-gnan, et surtout une excellente surprise à laquelle je ne m'attendais pas.
Et je vous souhaite une aussi belle découverte de ce roman extrêmement étonnant et incroyablement humain.
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Extrêmement prometteur et incroyablement efficace. Ou pas ?

D'accord, il y a dans ce livre des effets de style outrés, superflus, de l'émotion un peu facile autour de la tragédie du 11 septembre.
D'accord, que celui qui connaît un gamin de huit ans qui lit Hamlet vienne faire la démonstration que ce roman est crédible.
D'accord, on sent, comme dans « Tout est illuminé », que Jonathan Safran Foer est passé, comme la plupart des écrivains de sa génération, par des ateliers de creative writing (ce qui, au passage, ferait beaucoup de bien à pas mal de nos auteurs convaincus d'être, étant français, des répliques sublimes de Proust) et qu'il s'applique scrupuleusement à en mettre en oeuvre les outils : deux histoires parallèles séparées par le temps, le style et qui se rejoignent ; une convocation de tous les sens avec l'incrustation d'images, de chiffres, de mise en page innovantes.

Pour autant, je ne peux m'empêcher de penser que l'auteur, encore jeune, a l'étoffe d'un grand écrivain américain, et qu'une fois libéré, son hyper sensibilité contenue, de ses grigris stylistiques il est bien possible qu'il nous surprenne à l'avenir par la qualité de son oeuvre.

Et pour en revenir à l'histoire, on ne peut lui enlever je crois la force avec laquelle il parvient à dire ce qui est irrémédiablement et brutalement disparu, la civilisation juive européenne dans « Tout est illuminé », les certitudes de l'Occident tombées avec le World Trade Center dans « Incroyablement… », et d'en habiller la souffrance avec un élégant humour.

Je ne saurais dire pourquoi je manque d'objectivité vis-à-vis de Jonathan Safran Foer. Peut-être est-ce une sensibilité à sa maladresse, ou à sa sincérité; en tout cas c'est un auteur que je continuerai à suivre, en espérant ne pas découvrir un jour que je me suis laissée abuser par un talent surestimé.

Maintenant, je trouve comme beaucoup d'autres que le film qui en a été tiré est bien meilleur que le livre.
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Extrêmement Fort et Incroyablement Beau !

Pour moi ce roman est un pur chef d'oeuvre. Même si l'histoire est extravagante, voire irréalisable, on se dit "pourquoi pas..."

On y suit le parcours d'Oskar Schell, jeune garçon de 9 ans, doté d'une imagination et d'une intelligence hors normes, qui a perdu un an plus tôt son père durant les attentats du 11 septembre. En fouillant dans le placard de son père, Oskar y trouve une clé.

On sait que chaque serrure a sa clé, chaque énigme a son jeu de piste et chaque réponse a sa quête. Et avant d'atteindre, de comprendre et d'accepter la justification d'un événement aussi inacceptable et injuste que la perte d'un père si proche et si extraordinaire, il faut faire preuve d'une volonté et d'une perspicacité que seule l'innocence de l'enfance peut offrir. Alors, déterminé à résoudre cette énigme et à trouver la serrure correspondant à cette clé, Oskar se met à parcourir New-York avec l'aide d'un septuagénaire muet : son grand-père.

A travers cette quête initiatique, il va croiser d'autres vies, d'autres quêtes, d'autres désespoirs, d'autres mutismes, et ces multiples échanges vont à jamais changer la vie de chacun tels des clés ouvrant les portes de la compréhension et de la perception des certitudes. Oskar a perdu son père à jamais, mais ce parcours initiatique va lui révéler combien est inestimable son existence dans le coeur des siens et combien elle est enrichissante dans ce monde aussi généreux qu'impitoyable. En effet, ces nombreuses rencontres, toutes aussi émouvantes les unes que les autres, lui ont permis la découverte de quelque chose d'extraordinaire : la vérité. La mort sépare les vivants des morts, et les morts ne peuvent pas revivre, rien ne peut les ramener. du coup, les larmes viennent au bord des yeux. On se demande où tous ses efforts vont emmener Oskar… On veut à tout prix qu'il réussisse, qu'il trouve la serrure.

Je n'ai trouvé aucune longueur dans ce roman. Certains moments sont, soit, des moments de creux, mais des moments de creux qui peuvent nous permettre de réfléchir et de nous interroger sur le sort de ce jeune garçon qui se forge son esprit. Oskar nous livre un personnage qui m'a paru au départ un peu excessif en étrangeté, mais auquel on s'attache très vite. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage du grand-père. Il est là, au près d'Oskar, essayant de lui permettre de surmonter ses peurs, de ne pas s'infliger des souffrances en ressassant sans cesses la douleur de son père mort.
Leur psychologie riche et dense confère au roman une personnalité qui lui est propre. Je veux dire par là que, grâce à la richesse et l'originalité des personnages, cette histoire n'est absolument pas mièvre. Loin de tout pathos, de tout larmoiement, la détermination d'Oskar à aller jusqu'au bout coûte que coûte est assez terrible pour qu'on s'accroche à ses recherches, à sa démarche époustouflante ! Son monde imaginaire, son inventivité personnelle et son mal de vivre le rendent attachant et poignant au plus haut point. Tout repose sur lui, sur ses regards, sur ses réflexions étonnantes !

Extrêmement fort et incroyablement près : c'est l'histoire d'une famille qui se brise, et d'une enfance qui demeure. Un roman à embrasser pleinement, et qui au final redonne le sourire. Incontournable !

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Extrêmement fort et incroyablement près est ce qu'on peut appeler un roman à clé. A travers les yeux d'un enfant, Oskar Schell, Jonathan Safran Foer nous entraine dans un jeu d'énigmes. On sait qu'Oskar est un enfant surdoué et traumatisé par la mort de son père survenue lors des attentats du 11 septembre. Il va suivre une piste méthodique qui doit l'amener à découvrir ce qu'ouvre une clé trouvée chez lui, laissée par son père, et qu'il pense être un challenge que ce dernier lui a donné juste avant sa mort.

On pense un peu à l'Attrape Coeur de Sallinger. L'enfant parcours New-York en tous sens, on suit sa réflexion qui s'exprime dans une sorte de flot continu d'idées plus ou moins alambiquées. Il explore Central Parc de nuit, parcourt des miles à pied car il a peur des « attaques » ciblant les transports en commun, évite les ascenseurs y compris lorsqu'il faut monter et descendre des gratte-ciels. Il pénètre même dans le mystérieux « sixième district », nous attire vers les étoiles parfois.

Entrelacé dans ce récit, on suit celui de ses grands-parents, immigrés allemands ayant fui l'horreur des bombardements de Dresde durant la seconde guerre mondiale. le parallèle est évident entre la destruction des deux villes « bombardées », désolation, familles détruites, incompréhension.

Les deux récits se rejoignent, lorsque la quête prend fin. La forme scénaristique est finalement un peu convenue. de plus, en imbriquant dans son texte toute une série d'artifices typographiques et visuels (les photos d'un homme chutant d'une des Twin Towers ad nauseum), Jonathan Safran Foer veut émouvoir quitte à ce que ce soit extrêmement fort et incroyablement lourd. C'est un peu dommage, car il y a du talent dans cette écriture, de l'imagination surtout. Peut-être un désir trop fort de voir son oeuvre être adoptée par Hollywod et pourquoi pas être « oskarisée » ?

On reste séduit tout de même par ce personnage d'enfant éveillé, sur-actif au bon sens du terme, cherchant sans s'en rendre compte des pères de substitution. Comme lui, on sent confusément partout autour de nous des clés et des mystères à éclaircir. J'ai moi-même essayé d'identifier quelques clés cachées dans le roman (on veut croire qu'il y en a des googolplex). J'ai cherché dans Wikipedia ce que voulait dire le nom du personnage : Schell. C'est une coquille en anglais, ça je le savais déjà ! J'ai découvert en revanche que le Shell-Shock (obusite en français) était un syndrome de stress post-traumatique observé notamment chez les soldats des tranchés, qui se manifeste par des cauchemars persistant longtemps après un évènement, faisant constamment revivre une expérience terrorisante. Shocking isn't it ?

30 aout 2012
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En commençant cette lecture, je me suis dit "Mmmmm c'est bizarre , cette histoire me dit vaguement quelques chose !! Pourtant je n'ai jamais lu ce livre, alors d'où ??" Et puis je me suis souvenue d'un film, vu il y a un petit moment maintenant, avec Tom Hanks. Mais c'est tout! rien d'autres! Quelques petits trucs par ci par là, mais je ne me souviens pas de la fin . C'est donc que le film ne m'a pas laissé un souvenir mémorable et pourtant il y a de sacrés bons acteurs !

Bref, on est pas là pour parler du film me direz-vous mais du bouquin! Et vous avez raison !

Oskar, est un enfant en plein deuil, qui a de grande capacité intellectuelle mais cela fait de lui un enfant différent. Son père lui donnait la possibilité de se dépasser, de le faire un peu rêver malgré son esprit cartésien. Malheureusement, ce père est décédé le 11 Septembre 2001.

"Même si je ressens les choses très très fort, je ne laisserai rien sortir. Si je dois pleurer, je pleurai à l'intérieur. Si je dois saigner, je me ferai un bleu. Si mon coeur commence à s'affoler, je n'en parlerai à personne au monde. ça ne sert à rien. ça ne fait que rendre la vie de tout le monde plus difficile."

Oskar, virevolte entre dépression, culpabilité et le manque, lorsqu'il découvre une clé dans la chambre de ses parents. Persuadé que cela le rapprochera de son père, il part à la découverte de la serrure qui correspond à cette clé. Son seul indice est le nom Black. Oui mais des Black il y en a plus d'un à New York ! Oskar va donc être obligé de rencontrer chacun d'eux !

Attention, ce roman est beau mais aussi bourré de passages émouvants ! Si vous êtes comme moi, avec un coeur de guimauve légèrement saupoudré de sucre pétillant, alors prévoyez de le lire autre part que dans les transports en commun. Car des fois on a l'air un peu ridicule, la larme à l'oeil entouré de banlieusards mal réveillés.
Donc, je disais, par moment ce roman prend ses petits mains et vient vous serrez la gorge. Et vous fait sourire avec son personnage d'Oskar tout en tendresse, il est vrai qu'il beau ce gamin! Mais. Car il ne faut pas toujours un Mais mais là il y en a un ! Mais, donc, au départ, ce roman m'a un peu perdu dans sa construction. Il y a 3 narrateurs. Oskar, sa grand-mère et son grand-père. Au départ, rien n'explique qui est qui . J'ai donc lu , au début, tout un chapitre sans savoir de qui il s'agissait pour le découvrir plusieurs chapitres plus tard. Voilà c'est mon bémol, qui fait qu'il n'a pas 4 étoiles mais il s'en approche tout de même " incroyablement près " .

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Oskar Schell a neuf ans. Son père est mort dans les attentats du 11 Septembre. Un jour, il découvre une clé dans les affaires de son père. Enfant incroyablement curieux, plein d'imagination et sensible il se persuade que s'il trouve la porte qui s'ouvrira grâce à cette clé, ces questions sur la disparition paternel trouveront réponse. Commence alors une quête à travers New-York. Oskar marche sur les pas d'une mémoire oubliée, à travers une ville traumatisée par l'inimaginable.
Quelle claque !!! rarement un roman m'aura autant remué. du rire aux larmes, Safran Foer dresse une galerie de portraits insolite, attachante, captivante. Et puis, il y Oskar, génial gosse trop intelligent pour son âge qui défriche le passé pour espérer en l'avenir .Et puis aussi, il y a la force romanesque de Foer géniale, innovante, époustouflante. Un livre inoubliable à l'image terrifiante de ces personnes se jetant par les fenêtres des Twin tower. Merci Mr Foer d'avoir créé Oskar Schell.

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Un récit très addictif très dynamique, construit autour d'un petit garçon de neuf ans, coup de coeur de mon été 2016. Ce livre m'a fait vivre des moments émotionnels qui m'ont bouleversée. A partir du dernier tiers, on pleure toutes les dix minutes, et on rit souvent. On passe par toutes les gammes d'émotions. Autant vous dire que ce livre vous épuise.

Ce roman nous parle du choc post traumatique après le 11 septembre à New York. Il a été écrit peu après, sur le vif de l'émotion, et tant de charge émotive ne me surprend guère dans ce roman.

Très émouvant, le personnage d'Oskar est drôle, vif, tendre, intelligent, inventif, ... mais il y a souvent des choses qui lui collent « des semelles de plomb ». A la recherche d'un père décédé le jour de l'attentat, après un an, il n'a toujours pas fait le deuil de son papa qu'il adorait. Il trouve chez lui une clé cachée dans une enveloppe où il est écrit « Black ».

Il part immédiatement à la recherche de sa provenance et dans son périple, rencontre des tas de gens différents, de toutes classes sociales, de tout tempérament, de tout âge. On rit beaucoup, on pleure aussi. D'autres personnages ont aussi une histoire assez importante dans ce livre : le vieil homme de 103 ans, le grand-père ayant perdu la parole, après sa déportation durant la seconde guerre.
Et dans son parcours, Oskar fera son apprentissage, et qui sait peut-être pourra-t-il résoudre l'énigme de la clé.

Je ne l'ai pratiquement pas lâché : écriture fluide, belle mise en page ludique. Un bon moment à passer.
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