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sur 1375 notes
Oskar Schell est un petit gars d'à peine 9 ans qui a plein de passions, de loisirs, de rêves. Son père est pour lui u modèle car il est attentif et inventif. Ce sont d'ailleurs des qualités qu'on retrouve chez le fils, devenu sensible à son environnement mais aussi curieux de tout le reste. Un jour terrible, le 11 septembre, son père bijoutier a rendez-vous dans une des tours du World Trade Center. le téléphone retentit et c'est le répondeur qui au bout. Des messages affluent où la voix du père est lointaine, entrecoupée par la catastrophe qui se joue.
Peu de temps après, Oskar, en fouillant les affaires de son père tombe sur un vase qui contient une enveloppe. Et dans l'enveloppe il y a une clé. Qu'ouvre-t-elle? Quelle est son mystère? Commence pour Oskar une aventure passionnante à travers tout New York à la recherche de la serrure adéquate qui lui apportera la réponse. Car la clé est forcément un indice laissé par le père à son fils et Oskar est bien décidé à trouver des réponses, quitte à y passer du temps.

Je ne peux que remercier la sortie du film qui aura eu le mérite de précipiter cette lecture dans mes priorités. J'ai été quelquefois perplexe par la mise en page : parfois un texte très dense puis quelques mots échoués sur une page blanche, parfois des chiffres, des caractères d'imprimerie noircis pour ne former qu'un fond obscur. C'est osé, y a pas à dire et ça m'a plu ! Je peux adresser le même appréciation aux images qui ponctuent le texte, en particulier les serrures qui demeurent désespérément verrouillées. On encouragerait presque le jeune Oskar et, s'il existait, on voudrait bien lui prêter main forte. Heureusement, il n'est pas seul et les adultes qui le côtoient sont bienveillants et pleins de philosophie.
C'est un très bon moment de lecture qui émeut ! Maintenant place au film qui me promet lui aussi un bon moment !
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Oskar, jeune asperger de 9 ans, va mettre toute son énergie dans une quête émouvante de son père disparu. Une clé, symbole sans doute psychanalytique, trouvée dans la penderie de ce dernier sera le prétexte d’un parcours initiatique à travers New York pour accéder à la compréhension de sa disparition. Son histoire est en outre entremêlée de celle de son grand père, disparu lui aussi, après un bombardement aérien à Dresde qui détruisit sa maison dans un incendie ... comme le 11 septembre au World Trade Center. Ce roman, tissé d’un surréalisme évoquant l𠆚utomne à Pékin, est passionnant et poignant de sensibilité.
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Un récit prenant et pour le moins surprenant! Il faut un petit temps pour s'adapter au style de cette écriture. Une histoire émouvante! Un moyen efficace pour parler du deuil, des attentats. Des personnages attachant, notamment l'un des Black! Quelques fois du mal à discerner qui et qui dans les récits et les lettres qui complètent le récit! Un récit avec des expressions amusantes comme " se fendre la pêche"!
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Ce roman est de prime abord totalement déroutant. L'on se questionne sur la signification des photos des premières pages puis au début de chaque chapitre on se demande qui peut bien parler et petit à petit au fur et à mesure du déroulé de chaque chapitre, en même temps que du livre, tout se met en place et le livre devient envoutant.
J'ai beaucoup aimé le déroulement simultané des histoires d'Oskar et de son grand-père chacun menant sa quête de la même personne, le père pour l'un et le fils pour l'autre.
Je n'ai pas encore tout compris de la symbolique ni trouvé toutes les clefs disséminées par l'auteur au fil des pages, une seconde lecture serait obligatoire.
Oskar Schell a neuf ans, surdoué il correspond avec des génies, joue aux échecs, parle plusieurs langues. Un an après la mort de son père dans les attentats du 11 septembre, Oskar trouve une clef et un nom BLACK. Déterminé à résoudre cette énigme et à trouver la serrure correspondant à cette clef, Oskar se met à parcourir New-York avec bientôt l'aide d'un septuagénaire inconnu : son grand-père. A travers cette quête initiatique, il va croiser d'autres vies et ces multiples échanges vont à jamais changer la vie de chacun. Ce parcours initiatique va lui révéler combien est inestimable son existence dans le coeur des siens et combien elle est enrichissante dans ce monde aussi généreux qu'impitoyable. En effet, ces nombreuses rencontres, toutes aussi émouvantes les unes que les autres, lui ont permis de découvrir la vérité : les morts ne peuvent pas revivre, rien ne peut les ramener. Entrelacé dans ce récit, celui de ses grands-parents, immigrés allemands ayant fui l'horreur des bombardements de Dresde durant la seconde guerre mondiale. le parallèle est évident entre la destruction des deux villes « bombardées », désolation, familles détruites, incompréhension.
Les deux récits se rejoignent, lorsque la quête prend fin.
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Il faut imaginer les États-Unis après le 11 Septembre, les familles en train de se reconstruire … Parmi elles, la famille d'un petit garçon de 9 ans, Oskar, qui vit seul avec sa mère. le décès de son père a laissé un vide immense dans la vie d'Oskar. Atteint du syndrome d'asperger, ce gamin si attachant va devoir vaincre ses peurs afin de trouver l'origine d'une petite clé que son père lui a laissé, persuadé que cette découverte apportera des réponses aux multiples questions qu'il se pose. L'expédition d'Oskar ne fait que commencer ! En parallèle le roman nous raconte également l'histoire de ses grands parents, si troublante … Alors qu'Oskar cherche à rétablir un lien avec son père, il pourrait bien trouver celui que ce dernier n'a jamais eu.

Je vous conseille très fortement de lire ce roman ! Personnellement je l'ai lu d'une traite, pas seulement à cause du suspens qui y est présent mais parce qu'on s'attache énormément à Oskar et sa famille, on n'a pas envie de les laisser tomber. Les nombreuses photos et les différentes polices que Jonathan Safran Foer a choisi d'utiliser ne font que rendre le roman encore plus attractif et les dernières pages illustrées vont sûrement réussir à vous faire verser quelques larmes.
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Pourquoi le papa d'Oskar, petit garçon surdoué et hypersensible de 9 ans, a-t-il laissé à son fils une clé mystérieuse ? Oskar va se donner toutes les peines du monde pour résoudre cette énigme alors que son père a disparu dans l'attentat du World Trade Center le 11 septembre 2001.
L'intrigue sert essentiellement de prétexte à l'évocation cruelle, bouleversante, stupéfiante, des événements de ce jour-là.
Jeux d'écriture, jeux typographiques, insertions d'images, il y a une vraie créativité dans cette conception du livre-objet, le vide dans la page blanche agit comme une force de frappe évocatrice du terrible événement, incompréhensible, trop près et trop fort. La quête de cet enfant, sa recherche symbolique de la « clé », c'est aussi la nôtre, et notre question sans réponse : Pourquoi ?
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Je ne vous apprendrai rien en disant que certains romans restent dans la PàL des années par crainte de ne pas les apprécier à leur juste valeur Extrêmement fort et incroyablement près fait partie de ceux-là, chef d'oeuvre proclamé de la littérature américaine. J'avais envie de le lire parce que j'aimais la couverture, parce que tout le monde m'en disait du bien, parce que Safran Foer est assez chic maintenant. Mais d'un autre côté je n'avais pas envie de le lire parce que je n'aimais pas le thème (j'en ai ras le popotin des romans américains sur le 11 septembre, un peu comme des romans français sur la Seconde Guerre Mondiale en fait) parce que tout le monde m'en disait du bien et parce que Safran Foer est assez chic maintenant. Au final, cette dualité ne m'a pas quittée tout au long du roman. Comme dirait le héros, j'ai alterné entre mille dollars et les semelles de plomb. Je me suis retrouvée face à mon dilemme habituel: j'aime la littérature contemporaine, j'aime les phrases bien construites. Les parties où le petit garçon est le narrateur m'ont comblée. Celles du grand père aussi. Je suis rentrée dans l'histoire, me suis attachée à eux, j'ai goûté avec beaucoup de plaisir à l'inventivité de Safran Foer et à sa prédilection pour la langue et ses jeux. Les autres parties m'ont insupportée, au point parfois de sauter des pages.



Du coup je sors assez mitigée de cette lecture et je ne sais pas trop dire si j'ai réellement aimé ou pas. J'ai en tout cas retrouvé pas mal d'éléments de L'Histoire de l'Amour de sa compagne Nicole Krauss (paru la même année) que j'avais beaucoup aimé. C'est une lecture assez positive, mais je ne suis pas persuadée que je le relirai. Je n'ai pas trouvé le souffle ou la beauté absolue que j'imaginais déceler dans ces pages et même si j'ai trouvé le texte fort, il ne restera pas dans mes favoris.



C'était une lecture commune avec Ingannmic.
Lien : http://www.readingintherain...
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S'il y a bien une chose dont j'ai horreur, c'est de baisser les bras face à l'adversité. Surtout quand l'adversaire n'est qu'un livre, constitué de papier, pesant moins d'un kilo, et n'étant matériellement pas dangereux. Alors oui, dans ces moments là, je me sens faible et sans aucune volonté, je me sens fainéant, sans aucun courage...

Parce que du courage, il en faut pour parvenir à la fin de ce second roman de l'auteur américain Jonathan Safran Foer, dont le premier roman Tout est illuminé (2003) fut adapté au cinéma avec Elijah Wood, rien que ça. Dans Extrêmement fort et incroyablement près, Foer se met dans la peau d'un jeune garçon de neuf ans, intellectuellement très en avance, lui donnant une allure d'enfant autiste.

Comment vous dire... C'est abominable. Vraiment ! Non seulement on ne comprend rien, mais en plus il faut se farcir les délires étranges de ce héros peu conventionnel, et sincèrement c'est épuisant. Sans compter sur les nombreuses pages de dessins, de photos ou de symboles qui sont parsemées tout le long du roman, le rendant juste un peu plus étrange et un peu moins compréhensible. le genre de roman que Télérama plébiscite, parce que le seul fait de l'avoir achevé sans convulsions vous place dans une sorte d'élite et d'univers ultra-fermé.

Quitte à lire quelque chose d'un peu original et farfelu, on préfère vous conseiller le bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon, extrêmement plus digeste et incroyablement mieux...
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Nos goûts en lecture sont comme pour l'art en général bien différents et c'est heureux.
Il y a des livres qui émeuvent certains et qui laissent froids d'autres.
Je n'irai pas jusqu'à froid car je trouve que l'auteur est incontestablement brillant pour trouver des réflexions aussi alambiquées au héros de l'histoire.
C'est pourquoi 3 étoiles car s'il ne m'a pas convenu du tout, je reconnais qu'en plus de la prouesse d'écriture, il a le génie d'avoir ajouter des photos, des annotations, on passe de pages grises avec un texte serré sans paragraphe à des pages avec peu de textes voire aucun.
Je suis curieuse de voir l'adaptation cinématographique !
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Oskar Schell est un enfant précoce. Il est âgé de neuf ans et habite à New York. Il a perdu son père qui figure parmi les victimes du 11 septembre. Un jour, dans les affaires de son défunt père, Oskar trouve une clé mais il ignore quelle serrure cette dernière permet d'ouvrir ["Hein quoi qu'est-ce ?"] le jeune garçon se met alors en quête à travers la ville à la recherche de la serrure qui correspond à cette clé. Une quête qui l'aidera à expliquer [et à accepter ?] la disparition, injuste, de son père.

Jonathan Safran Foer livre ici un roman extrêmement émouvant dans lequel il décrit l'état d'esprit des New Yorkais et la ville de New York où règne le climat délétère de l'après 11-Septembre.
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