1866, collège de Windfield. Un élève se noie à proximité d'un groupe de ses camarades. L'événement est présenté comme un accident mais est-ce vraiment le cas ? Quelques années plus tard, nous retrouvons ces témoins. Il y a Edward, le riche héritier d'une grande banque, Hugh, son cousin pauvre qui a tout à prouver et Micky Miranda, fils d'un millionnaire sud-américain. Nous allons suivre leurs évolutions dans une Angleterre victorienne où derrière une façade de respectabilité se mêlent pouvoir, argent, débauche.
En partant d'un drame, la mort d'un de leurs camarades,
Ken Follett tisse une toile autour de ses personnages. le roman est coupé en plusieurs parties qui se déroulent à des moments différents et qui permet de suivre l'évolution des vies des personnages sur le long cours.
Comme toujours avec
Ken Follett, j'ai rapidement été happé par l'intrigue. Il n'y a pas à dire, l'auteur sait raconter des histoires. Toutefois, je dois bien avouer que certains rebondissements ne m'ont pas surprise car je les voyais venir. Il n'en demeure pas moins que j'ai beaucoup aimé suivre les péripéties des personnages.
J'ai aimé la diversité dans la galerie de personnages que nous croisons dans ce roman. Toutefois, je les ai trouvé un peu trop stéréotypés et manichéens à mon goût. J'aime quand les personnages ont plus de nuances. Hugh, le personnage principal, m'a semblé un peu trop lisse même si j'ai aimé ses traits de caractère et notamment sa droiture. J'ai aussi aimé son histoire avec Maisie. Micky est fourbe, malhonnête, prêt à tout pour atteindre son objectif. Edward est complètement sous l'influence de Micky et semble ne pas avoir de volonté propre.
En bref, je n'ai pas été déçue par
La Marque de Windfield qui a su m'embarquer en pleine époque victorienne.
Ken Follett a réussi le pari un peu fou de m'intéresser au monde de la finance à cette époque. Une chose est sûre, je compte bien continuer à découvrir les romans de cet auteur.
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