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sur 1851 notes
Comme à son habitude, Ken Follet signe un bon page-turner qui, sans être époustouflant tient irrésistiblement son lecteur en haleine. La preuve : je l'ai dévoré en un week-end ce qui, avec deux enfants, un mari et un jardin, je vous l'assure est une gageure !

Dès les premières pages aucun doute possible, personnages tous plus manichéens les uns que les autres et cordes évidentes (à ce stade on ne peut plus parler de ficelles) : on est bien dans un roman de Ken Follet... qui semble avoir un peu de mal à se renouveler ! Bien que l'époque soit différente, je ne peux m'empêcher de trouver à « La marque de Windfield » un sacré air de ressemblance avec « Les piliers de la Terre » : une mère manipulatrice prête à tout pour mettre en avant son couard et influençable héritier de fils, deux jeunes héros beaux (vous avez déjà vu un gentil moche vous ?!) et intègres, aux amours malmenées, des plans machiavéliques, des meurtres et des méchants sans scrupules qui triomphent bien trop longtemps avant de finir par – enfin ! – se casser les dents. Ajoutez à ça une intrigue qui se prolonge sur le long terme et le parallèle devient évident.

Et pourtant, ça fonctionne ! L'auteur a ça de génial qu'il parvient à me faire oublier la trame évidente pour me laisser porter par l'action sans chercher à anticiper le déroulement des évènements. Je me prends d'amitié pour les gentils – même s'ils m'agacent à être aussi parfait – et je hais volontiers les méchants – même s'ils m'amusent à être si diaboliques. Non, malgré tous ses défauts, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce roman. Même le milieu de la haute finance (mon second ennemi juré après celui de l'espionnage) n'a pas réussi à me faire décrocher.

Loin à mon sens d'être un thriller historique comme annoncé, cette saga n'en reste pas moins une lecture qui fait plaisir... et finalement, c'est tout ce qu'on lui demande !
Lien : http://www.labiblidekoko.clu..
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Ken Follett nous a émerveillés en recréant l'atmosphère moyenâgeuse dans sa fresque Les piliers de la terre. Dans La marque de Winfield il nous plonge avec son savoir-faire d'historien et sa plume talentueuse au coeur de l'Angleterre victorienne.
Plusieurs élèves du collège huppé de Winfield vont voir leur destin scellé un beau jour de juin 1866 en devenant les témoins de la noyade de l'un eux.
Edward le riche héritier, Hugh le cousin pauvre et rejeté de la famille depuis que son père, victime d'un crash bancaire s'est pendu, Miranda le fils d'un riche et mafieux sud-américain, Augusta la femme perverse, Maisie l'ancienne prostituée, et tant d'autres personnages criant de vérité, vont être tour à tour les instigateurs et les victimes d'un drame qui déroule ses fils inexorablement au long des années et des pages.
Le pouvoir, les finances, la débauche et les affaires de famille vont se mêler dans un Londres à l'ambiance fin XIXème très réaliste et passionnante : à certains moments, on sent un peu du souffle de Zola ou De Balzac ! La Fortune des Rougon ou le père Goriot ne sont pas loin. Sans en faire l'égal, Ken Follett a pour le moins saisi la magie qui permet à un roman de se placer largement au-dessus du lot ! Merci à lui pour les heures de bonheur qu'il nous procure à la lecture des quelques six cents pages de cette oeuvre.

Michel ANge novembre 2004
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Une amie qui l'avais déjà lu m'a offert ce livre à Noel(2013).Je possédais dans ma bibliothèque Les Piliers de la Terre,mais ne l'ai jamais lu,inconsciemment victime d'un a priopri littéraire du genre:Ken Follett=le Marc Levy anglo-saxon.J'ai donc entamé cette lecture sans entousiasme,comme on se force pour rediger une fiche de lecture au Lycéé.
Mais ,Oh surprise,cette lecture m'a emballé!
Ce polar historique nous transporte dans 'l'univers complèxe et tout compte fait universel ,voire contemporain,d'une riche famille de banquiers londoniens,.Manipulations,traitrises,coups bas,amours defendus, passions pures et Vengeance sont au programme.
Je passe sur l'histoire,largement devellopée dans d'autres commentaires et préfère vous inciter à lire ce petit bijou de noirceur,jubilatoire et envoutant.
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En voilà une bonne saga classique ! Elle serait d'ailleurs parfaite pour une adaptation en série télé d'été... Les méchants sont très méchants mais seront très punis (ouf !), les gentils sont très gentils et seront donc justement récompensés (re ouf !), les femmes sont belles, les hommes élégants, quelques scènes un peu chaudes pour pimenter l'histoire et hop !!
Cela étant, une fois qu'on a admis qu'on a entre les mains un roman on ne peut plus classique du point de vue du genre et qu'on a définitivement admis qu'on n'allait pas du tout, mais alors pas du tout lire un polar victorien (honte aux éditeurs d'inscrire "Thriller" sur la couverture !) on suit avec plaisir et envie les aventures de Hugh, Maisie, Mickie et Edward dans une époque fascinante et on se laisse prendre par l'histoire, les pages se tournent presque toutes seules tellement on a envire de connaître la suite !
À plusieurs titres, ce roman m'a fait penser à la Curée de Zola, notamment pour son sujet (la banque) et pour ses personnages.
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Même si l'intrigue est bien différente de « le pays de la liberté » de cet auteur, j'ai aimé retrouvé le style de sa plume.
Ken Follett nous plonge donc dans la fin du XIXe siècle où affaires de pouvoir et d'argent sont au centre de ce récit. Bien que je n'ai pas de connaissance sur le monde de la banque avec ses profits etc… j'ai néanmoins trouvé ce récit très passionnant par le fait qu'il y a des complots, des mensonges, des mariages arrangés et aussi une belle histoire d'amour en fond.
Quant aux personnages, leur caractère nous est tellement bien dépeint qu'il y en a donc que l'on déteste et d'autres que l'on apprécie vraiment.
Il y a une scène vers la fin, sur le sort d'un des mauvais protagonistes, qui m'a fait sourire. Pour ce qui est du dénouement, il est réussi même si pas inattendu mais c'est ce que j'attendais.
Pour conclure, même si ce roman n'est pas un coup de coeur, il s'en approche tout de même sauf qu'en comparaison, j'ai apprécié davantage « le pays de la liberté ».
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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Le talent de conteur de Ken Follet est encore intact dans ce livre qui se déroule à Londres dans les années 1860, avec une armée de personnages qui tournent autour de l'univers de la banque et des kraks boursiers, réduisant la la misère ou créant des millionnaires, rien ne change.
Les héros sont les membres de la famille Pilaster. Edward, fils adoré de la très belle et manipulatrice Augusta, Hugh le cousin victime d'une faillite qui a aussi fait que son père s'est pendu, Micky Miranda, fils d'un richissime Sud Américain, né dans la violence sans limite de ce pays en construction. Et bien sûr, l'héroïne par excellence, Maisie, belle intelligente, amoureuse... Les méchants sont très méchants, les gentils... plutôt gentils mais comme le tout est bien ficelé, intéressant historiquement, j'ai oublié la faiblesse des caractères avec les rebondissements constants de l'intrigue. Une bonne lecture de détente.
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Un autre lecture réussi de Ken Follett. Je ne suis pas bien originale, j'ai presque adorée tous ses romans!
La marque de Windfield se déroule dans la deuxième moitié du 19ième siècle en Angleterre. Une partie de l'histoire se passe aussi en Amérique du Sud mais sans jamais que le lecteur y mettent les pied vraiment. le roman raconte donc la vie de quelques jeunes hommes qui vont dans le même collège huppé. Tonio, Hugh, Edward, Micky et Solly verront leurs vie transformé à tous jamais lorsqu'ils sont « témoins » de la mort de Peter Middleton. Cet évènement en rapprocheras certains, en effraieront d'autres mais surtout, cette mort créera des disputes. En amour, en amitié et en affaires.
Comme dit plutôt, ce roman est encore un succès. Véritable page-turner, La marque de Windfield rassemble tout ce qui est nécessaire à un bon roman estival; des conflits adolescents, des amours tumultueux, du faste, des meurtres horrible. Que demander de plus?
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Une balade dans un décor, une histoire que netflix pourrait racheter, une foule de personnages, l'époque victorienne ... voilà comment décrire en peu de mots "La marque de Windfield". J'ai passé un très bon moment avec tous ces personnages, j'ai vécu avec eux les coups durs, les trahisons, les espoirs et le faste comme la misère. En écrivant cette critique je me rends compte qu'il n'est pas facile de catégoriser, d'expliquer ce roman. Ce n'est ni un policier bien que la mort soit un véritable invité, ce n'est ni un thriller bien que par moment le suspens soit de mise, ce n'est ni un roman d'amour bien que l'amour soit dans tous les chapitres, ce n'est ni un roman historique bien que l'époque victorienne soit bien décrite.
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La Marque de Winfield est un roman bien documenté ; une fresque familiale soignée dans laquelle l'Angleterre victorienne nous dévoile ses charmes et ses nombreux dangers.

L'intrigue est bien ficelée et la narration fluide. Malgré quelques défauts (l'univers bancaire se révèle parfois assommant et les personnalités trop manichéennes), ce récit présente tous les ingrédients d'un bon roman d'action, sans surprise mais facile à lire.
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1866, collège de Windfield. Un élève se noie à proximité d'un groupe de ses camarades. L'événement est présenté comme un accident mais est-ce vraiment le cas ? Quelques années plus tard, nous retrouvons ces témoins. Il y a Edward, le riche héritier d'une grande banque, Hugh, son cousin pauvre qui a tout à prouver et Micky Miranda, fils d'un millionnaire sud-américain. Nous allons suivre leurs évolutions dans une Angleterre victorienne où derrière une façade de respectabilité se mêlent pouvoir, argent, débauche.

En partant d'un drame, la mort d'un de leurs camarades, Ken Follett tisse une toile autour de ses personnages. le roman est coupé en plusieurs parties qui se déroulent à des moments différents et qui permet de suivre l'évolution des vies des personnages sur le long cours.
Comme toujours avec Ken Follett, j'ai rapidement été happé par l'intrigue. Il n'y a pas à dire, l'auteur sait raconter des histoires. Toutefois, je dois bien avouer que certains rebondissements ne m'ont pas surprise car je les voyais venir. Il n'en demeure pas moins que j'ai beaucoup aimé suivre les péripéties des personnages.

J'ai aimé la diversité dans la galerie de personnages que nous croisons dans ce roman. Toutefois, je les ai trouvé un peu trop stéréotypés et manichéens à mon goût. J'aime quand les personnages ont plus de nuances. Hugh, le personnage principal, m'a semblé un peu trop lisse même si j'ai aimé ses traits de caractère et notamment sa droiture. J'ai aussi aimé son histoire avec Maisie. Micky est fourbe, malhonnête, prêt à tout pour atteindre son objectif. Edward est complètement sous l'influence de Micky et semble ne pas avoir de volonté propre.

En bref, je n'ai pas été déçue par La Marque de Windfield qui a su m'embarquer en pleine époque victorienne. Ken Follett a réussi le pari un peu fou de m'intéresser au monde de la finance à cette époque. Une chose est sûre, je compte bien continuer à découvrir les romans de cet auteur.
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