Une aventure joyeuse dans laquelle une foultitude de personnages se font la course pour retrouver un tableau rare de Modigliani : un tableau peint sous l'influence du haschisch qu'il n'aurait pas ensuite détruit. Une histoire trépidante, dans le milieu de l'art, avec ses faussaires et ses petits et grands galeristes.
J'ai une tendresse particulière pour
Ken Follett... Je l'ai dévoré à la fin des années 1990, quand j'ai commencé à devenir un vrai lecteur, dans les transports en commun, après avoir changé de boulot (et je ne savais pas encore que d'autres changements allaient suivre, dans ma vie). Période agréable, dans l'ambiance de laquelle une lecture de
Ken Follett me replonge. En ces temps-là, je lisais avec le même plaisir
Bernard Lentéric, décédé de la maladie de Charcot en 2009. Tous les deux ont écrit de grosses sagas (par exemple, «
Les piliers de la terre » pour
Ken Follett et «
Les enfants de Salonique » pour
Bernard Lentéric). Tous les deux ont à côté de ça écrit des récits à suspense.
J'avais lu dans le passé quelques prenants romans d'espionnage de
Ken Follett. «
Le scandale Modigliani » n'en est pas un. C'est en fait un des premiers romans de
Ken Follett, qu'il avait publié en 1976 sous le nom de Zachary Stone.
C'est une histoire agréable à lire en été. Je lui ai trouvé un côté joyeux, peut-être à cause de la jeunesse des personnages principaux, ou du fait qu'une partie de courses poursuites se passe sous le soleil de l'Italie. Il y a beaucoup de personnages, dont les histoires s'entrecroisent. J'avoue m'y être un tout petit peu perdu, mais cela n'a pas gâché mon plaisir de lecture. Je vous recommanderai donc ce livre, vous procurera un agréable moment de détente.
Dans la préface de l'édition que j'ai lue, maintenant signée
Ken Follett, l'auteur explique ceci: « Je voulais écrire un roman d'un genre nouveau, un roman qui reflète l'état de subtile dépendance dans lequel se retrouve la liberté individuelle lorsqu'elle est en butte à des mécanismes plus puissants qu'elle. Projet présomptueux s'il en est. Et qui s'est soldé par un échec. Peut-être la littérature, à l'inverse de la vie, est-elle bel et bien affaire de choix individuel. Finalement, l'oeuvre née de ma plume a pris la forme d'un roman policier enjoué, dans lequel une foule de personnages, jeunes pour la plupart, se retrouvent embarqués dans toutes sortes d'aventures, dont aucune ne se déroule exactement comme l'avaient prévu les divers héros. La critique a salué dans ce livre son ton enlevé, exubérant et léger, son brillant, sa gaieté et sa légèreté (encore), sa vivacité pétillante. À mon grand regret, personne n'a remarqué ce qu'il y avait de sérieux dans ma démarche littéraire. »