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sur 1080 notes
Le succès considérable des livres de Ken Follett a conduit à l'édition en Livre de Poche de ce Scandale Modiagliani, une gentillette enquête policière tournant autour du monde des marchands d'art, et des faussaires qui gravitent autour.
Le jeune Follett avait déjà le sens du rythme, son héroïne voyage en Europe, et le lecteur passe un bon moment.
Mais on reste quand même bien loin, de ce que Follett a pu construire par la suite. A lire en étant bien conscient de cela...
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Paris, années 1970. Dee est une étudiante anglaise en art. Elle apprend qu'un tableau de Modigliani n'a jamais été révélé au public.
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C'est mon seul Ken Follett à trois étoiles. C'est aussi son premier roman. L'intrigue est compliquée, à la recherche du tableau perdu, et ne ressort pas clairement aux yeux du lecteur. -
de quel scandale s'agit-il ? Y a-t-il deux faux ? L'un des tableaux est-il authentique ? La réponse est floue.

Mais pour moi, l'auteur ne fera plus cette erreur par la suite, et deviendra un merveilleux conteur.
Dans ce livre, il fait une belle critique sociale : les prix vertigineux du marché de l'art n'ont pas toujours quelque chose à voir avec ce que j'appelle "la beauté absolue", et proviennent uniquement des riches clients avides d'investissement. Et les peintres, déjà partis dans l'au-delà, n'en profitent pas.
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Modigliani, avec ces femmes aux yeux comme des petits lacs, est un de mes peintres préférés.
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CHALLENGE SOLIDAIRE 2022
Ken Follettle Scandale Modigliani**(*)

Premier roman écrit par Ken Follett, les années 70, et ma première rencontre avec l'auteur. J'annonce déjà la couleur par le nombre d'étoiles même si elles ne définissent pas entièrement mon ressenti, mon analyse ni mes émotions.
« Je voulais écrire un roman d'un genre nouveau» nous dit l'auteur, « un roman qui reflète l'état de subtile dépendance dans lequel se retrouve la liberté individuelle lorsqu'elle est en butte à des mécanismes plus puissants qu'elle… Peut-être la littérature, à l'inverse de la vie, est-elle bel et bien affaire de choix individuel.»
Le roman c'est une course folle à la recherche d'un tableau de Modigliani perdu quelque part en Italie. Une étudiante ambitieuse, un galeriste en manque d'argent, un collectionneur et d'autres encore se retrouvent en tant que maillons plus ou moins importants dans la chaîne qui mène à une toile d'un grand artiste. Les personnages se retrouvent liés ensemble par les fils d'un canevas dont les péripéties et les rebondissements n'excellent pas par la surprise dans l'évolution de l'histoire. Ça va vite, puisque c'est une course, et c'est tout.
Dans la vie nous nous trouvons souvent dans des moments de dépendance, subtile ou pas, mais la littérature ouvre la liberté à énormément de choix.
Si Ken Follett a finalement fait le choix d'un policier/thriller, il n'est pas allé bien loin, et moi je me retrouve sur ma faim.
Le style est léger, ça se lit vite , mais aussi assez superficiel, simple, plutôt sec, l'humour n'est pas invité à l'aventure et les personnages sont trop simplifiés.
Le regard est sévère sur le monde de l'art qui manque d'honnêteté et possède un grand appétit pour l'argent tandis que certains « experts » mettent sur pied d'égalité un vrai et un faux. Mais un peintre a crié à l'injustice et a créé un vrai faux digne d'une belle provocation.
Le sérieux de la démarche littéraire n'a pas assez de force de caractère pour pouvoir s'imposer.
Et, finalement, ce roman est très différent de ce que l'auteur comptait écrire au départ, selon sa propre déclaration. Comme quoi, la liberté n'est que relative !...
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Ken Follett qualifie lui-même son récit de « roman policier enjoué » je le classe donc comme tel. Mais ce livre n'en a que peu de caractéristiques. Il est – comment dire ? - atypique…L'auteur voulait au départ écrire « un roman d'un genre nouveau, un roman qui reflète l'état de subtile dépendance dans lequel se retrouve la liberté individuelle lorsqu'elle est en butte à des mécanismes plus puissants qu'elle. Projet présomptueux s'il en est. Et qui s'est soldé par un échec ». Ce n'est pas moi qui le dis…

Ce récit, paru en 1976, est l'un des tout premiers romans de Ken Follett. Il vient de ressortir au Livre de Poche. Habituée à ses ouvrages plus fouillés et des intrigues plus prenantes, j'ai été quelque peu déçue par celui-ci. Il est de facture inégale : les bons moments alternent avec des longueurs inconsistantes. Cependant ce roman est très agréable à lire et la critique caustique des marchands d'art qui y est faite est à peine caricaturale. Les coulisses des galeries sont bien telles que je les imaginais : la valeur d'une toile de maître reflète davantage le snobisme des acheteurs que la valeur artistique de l'oeuvre. Et les marchands se font de belles petites commissions au passage. Dans ce monde sans merci, les jeunes talents ont des difficultés à percer. Rien n'a vraiment changé depuis Van Gogh.
Ce n'est pas le meilleur Follett mais c'est un livre plaisant, à emmener dans ses bagages.
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Où est le Scandale Modigliani tant promis et tant attendu après un tel titre ? Eh bien, nulle part dirait-on. On a affaire à un roman d'investigation amateure ma foi très charmant, mais on est loin des grandes sagas auxquelles Ken Follett nous avait habitués, c'est certain. Pour autant, ce roman est à lire, rien que pour la description des coulisses implacables du marché de l'art. Sans en faire un chef-d'oeuvre, loin de là, on s'intéresse ; les quelques chapitres avant le "vernis" final sont un peu longuets, mais la conclusion est intéressante et dans le ton du reste du roman.
Finalement en y réfléchissant plus attentivement, je prendrais ce roman pour une ébauche d'ouvrage plus conséquent : c'est comme si Ken Follett avait développé des notes précieuses sans forcément en faire un roman d'envergure... histoire de se faire plaisir peut-être.
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Le monde de l'art : l'argent, les faussaires et les galeristes ! et un tableau de Modigliani au coeur de ce thriller.

Un des premiers ouvrages de Ken Follett, à la lecture facile, n'est sans doute pas le meilleur ..... Je vais continuer la découverte de cet auteur avec "le réseau Corneille", le code Rebecca" et "Les piliers de la terre".
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Un miroir aux alouettes

À mon sens, il y a ici tromperie sur la marchandise.
Le premier contact avec l'ouvrage nous incline effectivement à envisager une tumultueuse et passionnante chasse au trésor, relative à une oeuvre d'Amedeo Modigliani et accompagnée de surprenantes révélations. Or, l'ensemble manque singulièrement d'action, n'a rien d'exaltant et se révèle d'une extrême platitude.

Ken Follet, de façon peu dynamique, débute son roman par l'introduction et la présentation d'une galerie de personnages qui ne semblent jamais vouloir prendre fin.
Distillant dans un premier temps avec parcimonie les indices sur le rôle que chacun d'entre eux va être amené à jouer et développant insuffisamment les particularités de leur personnalité, il étiole assez rapidement notre enthousiasme et ne parvient guère à nous intéresser. Il faut d'ailleurs prendre garde à ne pas laisser notre attention s'échapper trop loin car sinon on a tôt fait de s'emmêler les pinceaux et de ne plus savoir qui est qui.
Curieusement, à côté de cela, l'auteur s'attarde à peine sur un personnage qui apparaît pourtant comme essentiel. J'ai nommé : l'artiste dont l'oeuvre est essentiellement composée de portraits, peintures et sculptures aisément reconnaissables aux lignes allongées qu'elles présentent, l'illustre Amedeo Modigliani. N'est-il pas regrettable que celui qui contribue au titre de l'ouvrage n'ait pas droit à une place de choix dans ce dernier ?
Le titre, soit dit au passage, pose justement question. Il y a bien un scandale. Un scandale qui éclabousse le milieu artistique en dénonçant des pratiques fort discutables. Mais celui-ci n'a pas grand-chose à voir avec l'illustre Italien, l'affaire le concernant relevant davantage de la simple escroquerie. de quoi sérieusement semer le trouble et la confusion dans notre esprit

Penchons-nous à présent quelques instants sur la "chasse au trésor" que nous fait miroiter la quatrième de couverture. Vous l'aurez compris, j'ai recours aux guillemets car, selon moi, le terme n'est absolument pas approprié. La recherche du fameux tableau est certes flanquée de quelques petits tours de passe-passe mais celle-ci ne nous tient aucunement en haleine et n'a franchement rien de captivant. Pas de courses-poursuites effrénées, pas de rebondissements ou retournements de situation étonnants, pas de sales coups bas, pièges ou ruses inattendus. En guise de grisante chasse au trésor, l'écrivain nous livre une investigation des plus insipides qui soit.

Pour faire court, je fus aisément appâtée mais nullement contentée...
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C'est toute une course qui s'acharne sur une oeuvre de Modigliani, une oeuvre restée dans sa ville italienne Poglio! Ca se passe entre une diplômée en Histoire d'art, un détective privé et un galeriste, qui mettra le premier la main sur ce tableau étrange de Modigliani! Si d'un côté pour Dee cela lui permettra de concevoir sa thèse de doctorat mais en vrai, ils vise tous de se faire fortune...
Entre autre l'acharnement autour de Modigliani, de sa relation avec la drogue, Ken Follet nous plonge dans l'univers de l'art et des artistes, lequel univers n'est constitué que d'étrangeté. Autant l'art éblouit toute sensibilité humaine, autant il exige beaucoup de sacrifices pour sa réalisations. Autant l'artiste s'enferme dans sa bulle créatrice pour impacter le monde, autant le quotidien le rattrape avec ses tracas...difficile à conjuguer...
Un roman très touchant et très sensible...
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Ce roman est le premier que Ken Follet a publié et le premier que je lis de lui. Déception. J'avais envie d'une lecture ludique et légère et une intrigue dans le monde de l'Art me semblait parfaite. Je me suis cependant ennuyée parmi trop d'anecdotes et de personnages peu intéressants. La critique du milieu de l'Art aurait pu être croustillante mais le dénouement trop long m'a fait perdre mon intérêt au cours des pages. J'ai eu du mal à ne pas abandonner cette lecture.
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Masse critique mai 2014
Une étudiante en histoire de l'art apprend l'existence d'un Modigliani perdu et part à sa recherche, emmenant dans son sillage un détective, un galeriste et quelques faussaires pour compliquer l'affaire...

« Le scandale Modigliani » est un des premiers romans de Ken Follett. Paru en 1976, il est resté dans les tiroirs de l'auteur quelques années, Ken Follett le trouvant « raté ». Hum... raté ? Non, pas tout à fait, mais décevant, oui !

Le démarrage est particulièrement laborieux : plus de 80 pages – alors que le roman n'en compte que 270 - pour planter le décor, mettre en place les différents protagonistes. Il faut dire qu'ils sont nombreux. Trop. Certains sont inintéressants et n'apportent rien à l'histoire. Pas très captivée, je me suis perdue entre leurs petites histoires, les apartés inutiles.
Dans son ensemble le roman m'a paru bancal, l'histoire décousue, le rythme irrégulier. J'ai trouvé longuets trop de passages, il y énormément de descriptions. D'ailleurs, l'auteur aurait-il une passion pour la mode masculine ? J'avais l'impression de feuilleter un catalogue de mode parfois...

Par contre concernant les coulisses du milieu de l'art, j'ai aimé la plume corrosive et non sans humour de Ken Follett. le plan « diabolique » des faussaires ne manque pas de piquant, l'arnaque d'ironie. Donc, même si je m'ennuyais parfois, j'avais tout de même envie de savoir où l'auteur voulait en venir.

En fait, le vrai point positif est ma découverte de la collection bilingue « Harraps , yes you can ! » Il s'agit de lire en VO avec, en note dans la marge, certains mots ou expressions traduits. J'ai beaucoup aimé cette présentation. Elle m'a juste perturbée les 10 ou 20 premières pages. En effet, je n'arrivais pas à m'empêcher de lire toutes les notes ce qui ralentissait ma lecture... Par la suite, j'ai réussi à me concentrer sur le texte en anglais et à ne chercher que les traductions dont j'avais besoin. Et là c'est parfait, comme un dico dans la marge en fait. Je dirais à conseiller si votre niveau de compréhension de la langue n'est pas trop mauvais...

En résumé, une excellente collection de Larousse mais un roman décevant. Des personnages trop nombreux, pas attachants, une écriture qui ne m'a pas convaincue, une histoire qui part dans tous les sens. Dommage l'idée n'était pas mauvaise...

Je remercie les éditions Larousse et Babelio pour ce roman (je suis sûre que le prochain sera meilleur ;-) Mais surtout, je garde un oeil sur cette collection qui me plaît vraiment.
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