AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Troisième Jumeau (40)

- A l'école, j'étais le plus insupportable de la classe. J'avais sans arrêt des ennuis.
- Pour quelles raisons ?
- Je ne respectais pas le règlement, je courais dans les couloirs. Je portais des chaussettes rouges. Je mâchonnais du chewing-gum en classe. A treize ans, j'embrassais Wendy Prasker derrière le rayonnage de biologie à la bibliothèque du lycée.
- Pourquoi ?
- Parce qu'elle était très jolie.
Elle rit à son tour.
- Je voulais dire : pourquoi ne respectiez-vous pas les règlements ?
- J'étais incapable d'obéir. Je n'en faisais qu'à ma tête. Le règlement me paraissait stupide et je m'ennuyais. On m'aurait bien flanqué à la porte, mais j'avais toujours de bonnes notes et en général j'étais capitaine d'une équipe sportive : football, basket-ball, base-ball, athlétisme. Je ne me comprends pas moi-même. Est-ce que je suis un type bizarre.
- Chacun est bizarre à sa façon.
Commenter  J’apprécie          30
Il y a trente ans , je me suis fait un nom quand j'ai commencé à me demander quels traits de caractère sont héréditaires et lesquels sont acquis . Grâce à mes travaux et à ceux de collègues , nous savons aujourd'hui que l'héritage génétique d'un être humain compte plus que son éducation et que son environnement pour toute une série de de traits psychologiques .
C'est la nature qui importe et non pas les nourritures intellectuelles .
Exactement . J'ai prouvé qu'un être humain est son ADN .
Commenter  J’apprécie          30
En traversant le campus, elle songea avec tristesse qu’elle n’était absolument pas parvenue à atteindre ses objectifs. Elle voulait un arrangement négocié et elle avait eu un affrontement de gladiateurs. Mais Berrington et Obell avaient pris leur décision avant même son arrivée. La réunion n’avait été qu’une formalité.

Elle retourna au pavillon des dingues. En approchant de son bureau, elle remarqua avec agacement que les femmes de ménage avaient laisse un sac-poubelle en plastique noir juste devant sa porte. Elle allait les appeler sur-le-champ.
Commenter  J’apprécie          20
Steve se retrouva dans la salle des interrogatoires aux murs jaunes. Les mêmes deux mégots étaient toujours dans le cendrier. La pièce n’avait pas changé, mais lui, si. Il y a trois heures, il était un honorable citoyen. Désormais, il était un violeur, arrêté, identifié par la victime et inculpé. Il était pris dans l’engrenage de la machine judiciaire. Il était un criminel. Il avait beau se répéter qu’il n’avait rien fait de mal, il ne parvenait pas א chasser cette impression d’ignominie.
Commenter  J’apprécie          20
Il a raison , Preston . Tu ne te souviens pas comment c'était , quand nous étions jeunes ? Nous voyions l'Amérique aller à vau-l'eau : des droits civiques pour les nègres , l'invasion des Mexicains , les meilleures écoles envahies par les enfants de communistes juifs , nos gosses fumant du hasch et évitant la conscription . Et nous avions fichtrement raison ! Regarde ce qui est arrivé! Jamais dans nos pires cauchemars nous n'aurions imaginé que le trafic de drogue deviendrait une des plus grosses industries d'Amérique et qu'un tiers des enfants naîtraient de mères vivant aux crochets de l'assistance sociale . Nous sommes les seuls à avoir le cran d'affronter les problèmes . Nous et quelques autres qui partagent nos idées . Le reste ferme les yeux en espérant que tout s'arrangera .
Commenter  J’apprécie          21
Une vague de chaleur pesait sur Baltimore comme un linceul. Par milliers, les systèmes d'arrosage venaient rafraîchir les pelouses des banlieues verdoyantes, et les gens riches qui habitaient là restaient chez eux, la climatisation poussée à plein régime. Sur North Avenue, les prostituées apathiques se terraient dans les coins d'ombre et transpiraient sous leurs postiches. Au coin des rues, des trafiquants en herbe tiraient des sachets de drogue des poches de leur short. On était à la fin septembre, mais l'automne semblait encore bien loin.
Commenter  J’apprécie          20
Suis-je comme je suis parce que je suis né comme ça? Ou bien suis-je un produit de mon éducation et de la société dans laquelle j'ai été élevé?
...qu'est ce qui prédomine, l'inné ou l'acquis?
Commenter  J’apprécie          20
Je suis en train de tomber amoureux de cette femme. Ce n'est pas seulement que j'ai envie de coucher avec elle, même s'il y a de ça aussi. Je veux qu'elle soit mon amie. Je veux regarder la télé avec elle, l'accompagner au supermarché, lui donner une cuillérée de sirop quand elle tousse. Je veux la voir se brosser les cheveux, passer son jean et beurer son toast. Je veux qu'elle me demande si le roue à lèvres orange lui va, si elle doit acheter un rasoir et à quelle heure je rentrerai.
Commenter  J’apprécie          20
Qu'est ce qui prédomine, l'inné ou l'acquis?
Commenter  J’apprécie          20
La grande différence entre Dennis et Steve, c'était leur degré d'intégration à la société. Steve était un garçon mûr avec une faculté d'adaptation au dessus de la moyenne, il n'avait pas de problème de rapports avec les inconnus, il était prêt à accepter l'autorité légitime, à l'aise avec ses amis, heureux de faire partie d'une équipe. Les rapports qu'entretenait Dennis avec autrui étaient ceux d'un enfant de trois ans : il s'emparait de tout ce dont il avait envie, il avait du mal à partager, , il avait peur des inconnus et, s'il ne pouvait pas obtenir ce qu'il voulait, il perdait son calme et devenait violent.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (3589) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Le pays de la liberté

    Dand l'église du village qui prend position contre Sir George Jamisson?

    Jimmy Lee
    Mack Mc Ash
    Harry Ratchett
    Dermot Riley

    9 questions
    42 lecteurs ont répondu
    Thème : Le Pays de la liberté de Ken FollettCréer un quiz sur ce livre

    {* *}