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Citations sur Le siècle, tome 1 : La chute des géants (206)

« - J'ai demandé au Seigneur de nous aider à comprendre pourquoi il avait permis l'explosion dans la mine. » Billy jeta un regard inquiet à Da, qui ne souriait pas.
Da lança d'un ton sévère : « Billy aurait certainement mieux fait de demander à Dieu de fortifier sa foi, pour qu'il puisse croire sans comprendre. »
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Le jour où le roi George V fut couronné à l'abbaye de Westminster à Londres, Billy Williams descendit pour la première fois à la mine, à Aberowen, dans le sud du pays de Galles. En ce 22 juin 1911, Billy fêtait ses treize ans.
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Walter n’avait pas une immense affection pour son père. Leurs désaccords étaient trop passionnés et Otto trop intransigeant. Il était borné, vieux jeu et sourd à toute raison. De plus, il persistait dans ses défauts avec une obstination allègre que son fils avait du mal à supporter. Sa sottise, et celle des hommes de sa génération dans tous les pays d’Europe, avait eu pour conséquence, le massacre de la Somme, chose impardonnable aux yeux de Walter.
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Et bien, fit Billy lorsqu’ils arrivèrent sur le quai, deux chocs dans la même journée. Toi d’abord, et puis Da.
- Dire qu’il a gardé ça pour lui durant toutes ces années, dit Ethel. Pas étonnant qu’il soit aussi strict. Je lui pardonnerais presque de m’avoir chassée.
- Pas moi, répliqua Billy. Notre foi nous enseigne la pitié et la rédemption, pas la condamnation et le châtiment.
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Quand il pensait aux menaces de guerre, il s’inquiétait avant tout pour Maud, son pays passait ensuite. Il avait honte de son égoïsme, mais ne pouvait rien y faire. Le risque de la perdre lui paraissait pire que les dangers que courait sa patrie. Il était prêt à mourir pour l’Allemagne… mais pas à vivre sans la femme qu’il aimait.
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Vous connaissez sûrement ce proverbe : « Si tu dois cent dollars, la banque te tient, mais si tu dois un million de dollars, c’est toi qui tiens la banque." »
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En ce début d’été, la journée était belle et ensoleillée, on entendait les oiseaux chanter. Dans un verger voisin jusqu’ici épargné par les tirs, des pommiers courageux étaient en fleur. L’homme était le seul animal à exterminer ses congénères par millions ; il avait fait de cette campagne un terrain vague criblé de cratères d’obus et hérissé de barbelés. Peut-être la race humaine finirait-elle par s’effacer toute seule de la surface de la terre et par abandonner le monde aux oiseaux et aux arbres, se dit Walter ...
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La Chambre des communes. C’était là que siégeait le gouvernement souverain de l’Empire britannique. (...) La majorité et l’opposition se faisaient face sur des rangées de bancs séparées par un espace qui – à en croire la légende – correspondait à deux longueurs d’épée, afin que les adversaires politiques ne puissent pas croiser le fer.
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Avant guerre, le gouvernement dépensait environ cinq cent mille livres par jour, tout compris : l’armée, la justice et les prisons, l’éducation, les pensions, les colonies, tout, quoi.
— Tant que ça ! C’est le genre de statistiques que mon père a toujours connues par cœur », remarqua-t-elle avec un sourire affectueux.
Il but une gorgée de cacao avant de poursuivre : « Devine combien nous dépensons aujourd’hui ?
— Le double ? Un million par jour ? Ça paraît impossible.
— Tu n’y es pas du tout ! La guerre nous coûte cinq millions de livres par jour. Dix fois le budget normal du fonctionnement du pays. »
Ethel en resta bouche bée. « Et d’où tirons-nous tout cet argent ?
— Nous l’empruntons. Voilà le problème.
— Mais la guerre dure depuis plus de deux ans. Nous avons donc dû emprunter… près de quatre milliards de livres ?
— Quelque chose comme ça. Soit vingt-cinq années de ce que nous dépensions en temps normal.
— Et comment rembourserons-nous ?
— Nous ne pourrons jamais le rembourser. Si un gouvernement voulait augmenter les impôts suffisamment, nos principaux créanciers – feront faillite. Si nous gagnons, nous obligerons les Allemands à payer. « Réparations », c’est le mot qu’on utilise.
— Et eux, comment pourront-ils payer ?
— Ils mourront de faim. Mais qui se soucie des perdants ? D’autant que les Allemands ont déjà fait le coup aux Français en 1871. » Il se leva et posa sa tasse dans l’évier. « Tu comprends maintenant pourquoi nous ne pouvons pas faire la paix avec l’Allemagne ? Qui paierait la note ? »
Ethel était consternée. « Il faut donc que nous continuions à envoyer nos garçons mourir dans les tranchées ? Parce que nous ne pouvons pas régler l’addition ?
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Ils parlaient du boxeur américain Jack Johnson, le premier Noir champion du monde des poids lourds, dont le mariage avec une Blanche avait provoqué des appels au lynchage de la part de pasteurs chrétiens.
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