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Citations sur Un monde sans fin (143)

_ Tu l'aimes ? »
Gwenda soupira. Comment exprimer ce qu'elle ressentait ? C'était bien plus que de l'amour, c'était une obsession. Elle pensait à Wulfric à toute heure du jour, se demandait comment elle pourrait vivre sans lui. Elle s'imaginait l'enlevant et le tenant prisonnier dans une hutte au plus profond de la forêt d'où il ne pourrait jamais s'enfuir.
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Elle ne voulait pas des contraintes dont s'accompagnait le mariage : elle ne voulait pas d'un seigneur et maître, elle voulait un amant elle ne voulait pas consacrer sa vie à un homme, mais vivre à ses côtés.
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Le mercredi, l'épidémie atteignit le couvent et l'école des filles. Mair et Tilly tombèrent malades toutes les deux. Caris alla trouver Buonaventura à l'auberge de La Cloche et lui demanda instamment si les médecins italiens connaissaient un traitement pour ce mal.
"Il n'y a pas de remède, dit-il. De remède qui agisse, en tout cas. Les médecins prescrivent toujours quelque chose pour soutirer de l'argent aux malades. Cependant, certains médecins arabes considèrent possible de retarder une épidémie.
— Oh, vraiment ? Et comment cela ?" demanda Caris avec un grand intérêt. Elle avait entendu des marchands dire que les médecins musulmans étaient supérieurs aux chrétiens, ce que les prêtres médecins niaient farouchement.
"Ils croient qu'on attrape la maladie quand un malade vous regarde. Selon eux, les rayons qui partent de nos yeux et touchent les choses que nous voyons fonctionnent de la même façon que notre doigt quand il les touche pour savoir si elles sont chaudes, humides, dures, etc. Mais ces rayons sont également capables de projeter la maladie. C'est pourquoi on peut éviter de l'attraper en ne se trouvant jamais dans la même pièce qu'une personne atteinte."
Caris ne croyait pas que la maladie puisse se transmettre par le regard. [...] Cependant, l'idée qu'il ne fallait pas partager une chambre avec un malade lui paraissait convaincante.
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A la fin de la messe, il annonça que le roi et le Parlement venaient de promulguer une loi selon laquelle les paysans sans terre avaient obligation de travailler pour le seigneur de leur village d'origine, si celui-ci le requérait.
Outrée, Gwenda s'exclama : "Travailler pour le seigneur, alors que lui-même n'est pas tenu de nous venir en aide quand nous sommes dans le besoin ? Mais comment est-ce possible ? Je sais de quoi de parle, je suis fille d'un paysan sans terre. J'ai connu la faim quand mon père n'avait pas de travail. Pour quelle raison un journalier devrait-il se montrer loyal vis-à-vis d'un seigneur qui ne le paie pas en retour d'une même loyauté ?".

Sixième partie : janvier 1349-janvier 1351.
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Comme Madge gardait le silence il planta son regard dans le sien. Comme elle hochait la tête, il comprit brusquement qu'il venait d'exprimer une vérité terrible .Caris trouverait peut-être une sorte de bonheur, effectivement .Elle avait perdu sa maison ,sa liberté, son futur époux ,et finalement elle serait peut-être heureuse, malgré tout.
Que pouvait-on dire de plus?
Il se leva .《 Merci à tous les deux d'être mes amis.》Sur ces mots il s'éloigna.
《 Eh où vas-tu ? 》 s'écria Marc.
Merthin se retourne et s'arrêta. Une pensée encore indistincte ,était en train d'éclore dans son esprit.Il attendait qu'elle lui apparaisse en toute clarté. Quand elle se révéla à lui il en fut ébahi. Puis il comprit immédiatement que c était une bonne idée. Mieux que bonne, parfaite.
Essuyant ses larmes il regarde Marc et Madge dans la lumière rouge du soleil mourant.
《 Je pars pour Florence.Adieu.》( page 642).
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" Tout être humain recèle en lui une force qui le retient d'agir ainsi. C'est la capacité... non, l'émotion intime qui l'incite à ressentir la douleur d'autrui. C'est un sentiment plus fort que soi. Vous sir Grégory, vous ne sauriez violer une femme car vous ressentiriez son angoisse et son horreur et vous souffririez avec elle point cela vous empêcherait de lui faire du mal. Pour cette raison, vous seriez incapable de tuer ou de torturer. En revanche, celui qui ne possède pas cette faculté n'est pas un homme au sens que nous donnons à ce terme, quand bien même il marche sur ses deux jambes et s'exprime dans notre langue. En ce qui me concerne, ajouta-t-elle d'une voix moins forte, en se penchant vers son interlocuteur, je ne coucherai pas avec un animal ! " à propos de Ralph.
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Au lendemain du dimanche de Pâques de l'an 1349, les malades recommencèrent à affluer à l'hospice. Après l'accalmie trompeuse des premiers mois de l'année, la peste avait resurgit, plus virulente que jamais. La salle commune, bondée, offrait un spectacle consternant. Les paillasses disposées en épi étaient si serrées les unes contre les autres que les religieuses devaient veiller à chacun de leurs pas à ne pas trébucher. Elles circulaient toutefois avec plus de facilité depuis que les familles avaient déserté le chevet de leurs proches. Au début, malgré le danger, l'amour avait emporté sur la peur : les mères restaient auprès de leurs enfants, les maris auprès de leurs femmes, les fils et les filles auprès de leurs parents âgés. Aujourd'hui, il n'en allait plus ainsi : la mort, tel un acide, avait rongé les liens les plus fort. Face à la contagion, les gens avaient perdu toute compassion. Désormais, le parent ou l'époux qui amenait un malade l'abandonnait aussitôt, insensible à ses cris de désespoir.

Sixième partie, chapitre 70.
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"Sur l"heure, des événements ont pu vous sembler parfaitement inoffensifs alors qu'ils prennent aujourd'hui, à la lumière de ce que nous savons, une coloration sinistre. Et il est possible que vous considériez maintenant, en y réfléchissant mieux, que ces événements-là n'étaient pas aussi innocents qu'ils vous étaient parus alors."
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"Il serait fort utile qu'un membre de sa famille témoigne l'avoir entendue invoquer le diable ou converser avec quelqu'un dans une pièce manifestement vide. Ou l'avoir vue tenir un crucifix à l'envers."
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"Que Dieu vous jette en enfer, Ralph Fitzgerald!"
Il pâlit. Une malédiction lancée par une femme victime d'une injustice était censée posséder un grand pouvoir. Ralph riposta:
"Fais attention à ce que tu dis. Il existe des punitions pour les sorcières."
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