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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
S'attaquer à un tel phénomène littéraire, fallait oser.
Une gageure qui n'effraya nullement Fred Fordham.
Au regard du résultat final, il fit fi de tels a priori pour délivrer une galette monstrueusement plaisante.

Nous nous retrouvons donc, une fois encore, à Maycomb, ville fictive d'Alabama, où les jeunes Jem et Scout s'apprêtent, sans le savoir, à prendre des cours en accéléré sur l'humain et sa propension à pervertir et affabuler, niveau stratosphérique.
Atticus Finch, avocat de son état et paternel de ces deux innocents bambins, allait prendre une part déterminante dans ce lamentable fait divers qui défraya alors la chronique locale et fut à l'origine de moult larmes et tout autant de pédagogie cicatrisante.

Premier constat, sans être de Roubaix, les bons gros pavés tu aimeras.
Ceci posé, tout loisir te sera laissé de t'ébaubir sur le talent graphique de l'ami Fordham.
Un trait hyper agréable, aéré, porté par une colorisation lumineuse (visiblement, les étés à Maycomb sont incandescents) et c'est un panard de lecture qui jamais ne se démentira.
Fred Fordham aura su capter l'essence même de ce prix Pulitzer (s'cusez du peu) en nous immergeant corps et âme en Alabama où il ne faisait vraiment pas bon être noir dans les années 30.
Prière de ne pas avoir la peau qui marque et être allergique au chanvre, en vous remerciant.

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur se veut édifiant.
Il représente le côté sombre d'une Amérique qui n'en a toujours pas fini de panser ses blessures ségrégationnistes, tout particulièrement dans le Sud, région alors éminemment propice aux pires exactions.

Très grand moment, encore
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Je confirme, une fois de plus, le bonheur de replonger dans une histoire que l'on connaît et ce, grâce au roman graphique. Frère et soeur qui vivent dans l'Alabama des années 30 auprès de leur père avocat. Homme intègre qui défendra un homme de couleur accusé de viol. Les enfants assisteront au procès. Et quel est cet étrange voisin qui ne sort jamais de chez lui ? Fidèle au roman d'origine, agrémenté de dessins et couleurs réalistes et d'époque. de belles expressions de visages. Incontournable !
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Ca faisait longtemps que j'avais lu ce livre, j'en garde un bon souvenir même si je n'ai pas les détails. du coup, j'ai été contente d'avoir reçu ce cadeau, l'adaptation de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee en bande dessinée. J'ai beaucoup aimé les dessins de Fred Fordham, ils sont très détaillés et les couleurs sont bien douces. J'ai juste été déçue par l'apparence des enfants de l'histoire, Jem et Scout, qui paraissent plus âgées et matures que leur âge.
Quand la candeur de l'enfance est mise en face de la violence du racisme, des haines et mensonges du monde adulte, il y a quelque chose qui se brise. Harper Lee décrit très bien la vie des habitants d'une petite ville d'Alabama des années 30. Les deux côtés de la vie, sa douceur et sa férocité.
Une belle redécouverte.
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Cette version graphique est adaptée du roman original écrit par Harper Lee en 1960, récompensé par le Prix Pulitzer en 1961. Il s'agit d'un livre fort, abordant des thèmes marquants de l'histoire américaine : la ségrégation, le racisme, les inégalités, les exclusions et les discriminations.
Le texte présenté est directement tiré du livre, les illustrations proposées par Fred Fordham nous permettent de totalement nous immerger dans le contexte des états du sud durant cette époque.
Nous sommes dans les années 1930 en Alabama. Dans la petite ville de Maycomb, Atticus Finch, avocat, élève seul ses deux enfants, Jérémy (Jem) et Jean Louise (Scout). le quotidien de Jem et Scout est rythmé entre l'école, leurs occupations, l'approche des vacances et les retrouvailles avec Dill, leur copain qui passe tous les étés chez sa tante. La vie suit son cours.
Lorsque Atticus défend un homme noir accusé de viol sur une jeune femme blanche, la ville s'agite et les langues se délient. Cette situation est très mal vue. Nous sommes à l'époque de la ségrégation raciale aux Etats-Unis. La vie de la petite famille prend un tout autre tournant.
[...]
"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" est un livre osé, publié dans les années 1960 en Amérique. On approche de la fin de la ségrégation raciale, les mentalités sont en train d'évoluer, la loi sur les droits civiques interdisant toute forme de discrimination dans les lieux publics est votée en 1964. L'oeuvre d'Harper Lee est en passe de devenir un chef-d'oeuvre de la littérature américaine.
Magnifique ! Tans dans les illustrations que dans le texte et le message qu'il fait passer.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Cette adaptation en BD du roman Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est très bien réalisée: les dessins sont beaux, compréhensibles, lisibles, avec juste ce qu'il faut de flou pour aider à la projection.
Le livre (très épais pour une BD avec ces 272 pages) colle vraiment au roman et respecte la trame, les émotions, les personnages, etc.
Pour 24€ c'est vraiment un très beau travail que nous offre Fred Fordham avec cette adaptation de grande qualité.
Si vous souhaitez lire les deux, je vous conseillerai de commencer par le livre puis de découvrir la BD. Si vous devez choisir: les deux sont bien, la BD est plus rapide à lire...
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Je ne savais pas que ce roman avait été adapté en bande dessinée et c'est une collègue qui me l'a prêtée.
J'ai eu du mal en lisant les premières pages à faire recoller avec le souvenir que j'avais du roman lu il y a deux ou trois ans je pense mais ensuite j'ai retrouvé exactement les mêmes sensations et impressions ! C'est extrêmement brillant et l'auteur a su faire ressortir par ses choix et dans un condensé (?) très clair l'essence même du texte et les moments clefs. Ce peut donc être aussi une très bonne approche du roman pour qui aurait aimé et voudrait se replonger dedans.
Le personnage de Scout, les apprentissages qu'elle fait et l'évolution de sa pensée au fil des événements mais surtout le personnage d'Atticus que je ne m'étais pas représenté de manière aussi forte et homogène dans le roman, peut-être brouillée par son évocation en de multiples impressions extérieures ; là j'ai mieux compris son histoire et son identité. La relation à Calpurnia et son rôle dans l'éducation de Scout est sans doute bien moins détaillée et mise en avant que dans le roman mais le chapitre de l'église et celui du procès éclairent ce que la tolérance défendue par Atticus avait de marginal à une époque où les préjugés et le racisme étaient la loi.
J'ai aussi revu le déroulement du procès qui est en lui-même une histoire et bref, pour moi c'est un chef-d'oeuvre au service du texte d'Harper Lee.
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Excellente adaptation du célèbre roman de Harper Lee. J'ai lu ce graphique d'une seule traite.
Un dessin plaisant à suivre. Fidèle au roman, c'est avec plaisir que j'ai plongé à nouveau dans l'histoire de Scout, la fille d'Atticus Finch, avocat, qui défendra un homme de couleur accusé de viol injustement dans une amérique ségrégationniste.
Une réussite ! C'est une BD qui permet de (re)découvrir ce classique de la littérature américaine !
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Le roman culte d'Harper Lee lu il y a quelques années a été un grand coup de coeur. Quand j'ai vu cette adaptation graphique, je n'ai pu résister. Grand bien m'en a pris, coup de coeur également pour cette sublime bd.

La vie d'une petite ville de l'Alabama des années 1930 vue par Scout, une fillette de 8 ans. Malgré son jeune âge et son innocence, elle sera confrontée au racisme, aux préjugés, à la violence des hommes. Elle vit avec son frère Jem et son père Atticus. Pendant que les enfants profitent de l'été pour faire les 400 coups, le père, avocat, accepte de défendre un homme noir accusé du viol d'une femme blanche. En pleine ségrégation, ils vont bientôt être rejetés par ceux qui se disaient leurs amis.

J'ai adoré le graphisme. le dessin au trait épuré et aux couleurs douces est très réaliste, avec un petit côté suranné qui illustre parfaitement l'époque. Les visages sont très expressifs.
Fred Fordham retranscrit pour l'essentiel le texte du livre, une chose fort appréciable. Comme toute adaptation il faut bien entendu condenser mais le graphique faisant presque 300 pages, cela permet de bien dérouler l'histoire et de retrouver l'essence du roman.

Encore une merveilleuse lecture en compagnie de Scout qui m'a enchantée. Je vous la recommande si vous souhaitez vous replonger dans cet incontournable ou tout simplement le découvrir.
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Ce roman graphique me faisait de l'oeil depuis sa sortie. J'avais dévoré le roman d'Harper Lee et j'avais hâte de découvrir son adaptation en roman graphique. Cet ouvrage est vraiment fidèle au roman, c'est un petit bijou, et j'ai adoré les dessins, surtout les couleurs utilisées. Voir des personnages qu'on a adoré, auxquels on s'est attaché, prendre forme devant nos yeux avec autant d'efficacité est un vrai plaisir. Je pense avoir ressenti des émotions différentes face à certains passages, peut-être plus de joie face à l'innocence de ces enfants en lisant la bande-dessinée, peut-être plus de colère face au procès en lisant le roman. Mais concrètement j'ai été tout autant indignée et touchée par les personnages de cette histoire en lisant ce roman graphique. Une réussite !
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J'ai lu le roman original il y a dix ans et j'ai vu le film de Mullingan, avec Cary Grant dans le rôle d'Atticus Finch. C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans ce roman graphique.
Alors que le film adaptait très librement le roman pour répondre aux critères d'Hollywood, Fred Fordham qui l'a adapté et illustré est resté fidèle au texte d'Harper Lee. L'auteur et l'éditeur ont choisi de garder les termes de l'époque pour des raisons de vraisemblance et parce que l'emploi des mots « nègres » et « moricauds » montrent leur pouvoir de déshumanisation. Cela semblera logique à la plupart des lecteurs mais c'est courageux en cette période.
Kathryn Stockett dans « La couleur des sentiments » avait remis ce roman au goût du jour en en faisant le livre de chevet d'Aibileen et de ses amies. Gageons que les talents de Fred Fordham lui donnera une nouvelle vie chez de plus jeunes lecteurs.
Grâce à une recherche minutieuse sur l'époque et l'auteure ainsi qu'une exploration photographique des lieux, Fordham a réussi à respecter l'historicité de cette histoire se déroulant dans les années 30 et à lui donner une certaine modernité. Les thèmes universels et intemporels du roman d'Harper Lee y participent grandement : l'enfance, la crise, les rumeurs de voisinage, les a priori et surtout les préjugés raciaux sont toujours au coeur de notre société.
L'histoire se met lentement en place, permettant une plongée au coeur de la petite ville de Maycomb. Les dessins de Fordham rendent magnifiquement bien l'atmosphère de l'époque, la lenteur de la vie (par rapport à aujourd'hui), la chaleur étouffante des étés, les jeux des enfants, la vie dans une ville de province et son atmosphère lourde et suspicieuse. Les couleurs tendres, rappelant les dessins à l'aquarelle donnent une finition idéale au récit.
Une belle manière de (re)découvrir un classique de la littérature américaine.
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