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Hornblower. Un écrivain nostalgique des années napoléoniennes, écrivain anglais bien sûr nous raconte la progression d'un officier de marine britannique depuis son arrivée dans le milieu en tant que jeune aspirant jusqu'au couronnement de sa carrière en tant que amiral.
Les amoureux de la mer et des combats navals en auront pour leur argent. Ils en apprendront long sur les conditions de vie a bord de ces bâtiments créés pour être le plus navigants possibles et armés pour dominer. Il ne faudrait pas oublier que la marine française était à l'époque une des meilleures du monde et c'est malheureusement l'interventionnisme de Napoléon qui aimait à tout contrôler qui à bridé la formidable efficacité des marins de la royale...
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Mais quel roman! Quel aventure auprès d'Horatio Hornblower!!!
Un 4.5/5 car ce fut long, quasiment 1 an mais entrecoupé d'autres lectures biensur.
Dans cette série de romans de 1150 pages vous suivez l'évolution d'Horatio dans la marine Anglaise d'aspirant à Capitaine nommant contre Bonaparte et les français.
Un plaisir à lire, l'écriture est agréable, les détails nous font vivre les batailles, la navigation.
J'ai réellement adoré ce roman et j'ai hâte de commencer le 2eme tout aussi conséquent.
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Addictif! On ne peut plus quitter le bord !!! Enrôlé de force... à plaisir. Ça sent la poudre et les embruns, la viande salée et le whisky tourbé à chaque page.

Une succession de situations dans des contextes toujours différents. Jamais de lassitude. Une immersion totale et passionnante dans le quotidien d'un officier de la marine Britannique. Sans compter la force de caractère de Lady Barbara Wellesley.
Durant la seconde guerre mondiale, face à l'avancée de la flotte Japonaise, un amiral aurait demandé à son état-major, en pointant du doigt la position de l'ennemi sur la carte : « Messieurs, je ne vous poserai qu'une seule question : que ferait Hornblower à notre place ?

Bon vent!
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Ce premier volume des aventures du Capitaine Hornblower reprend cinq romans de CS Forester, présentés dans l'ordre chronologique du récit (et non dans leur ordre d'écriture).
Forester nous emmène à bord des vaisseaux de sa gracieuse majesté, en lutte contre Napoléon, en nous permettant d'accompagner la carrière d'un officier de marine.
Au fil des livres le lecteur découvre le portrait cohérent d'un militaire, britannique, avec ses forces et ces fragilités. On découvre aussi une époque, un milieu social (les officiers de marine) et surtout la vie à bord de cette marine à voile si fascinante. Les romans sont parfois un peu techniques et s'adressent d'abord à ceux qui aiment les récits de guerre et de bataille.
Une belle découverte en ce qui me concerne. Je lire le second et dernier volume...
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Voici une (assez longue) critique comparative entre 2 auteurs de livres d'aventures marines : C.S Forester et P. O'Brian. Elle porte sur les 2 premiers romans des « aventures de Jack Aubrey ». Et il y a les 10 romans des aventures de « Capitaine Hornblower ».
Je rajouterai aussi des conseils de lecture.
Les livres :
Forester : Collection Omnibus.
Tome 1 (environ 1200 pages) regroupant les romans :
Aspirant de marine, Lieutenant de marine, Seul maître à bord, Trésor de guerre, Retour à bon port
Tome 2 (environ 1100 pages) : Un vaisseau de ligne, Pavillon haut, le seigneur de la mer, Lord Hornblower, Mission aux Antilles.
2300 pages de plaisir.
Et O' Brian : Collection Omnibus : les 2 premiers romans (sur les 4) : Maître à bord, Capitaine de vaisseau…qui m'ont suffit car…Aubrey m'énerve 😊 ou dit autrement : après Forester, lire du O'Brian est…fatiguant. Et je le prouve.
Le style : Je comparerais Forester à Dumas dont je viens de terminer la lecture de plusieurs dizaines d'ouvrages. Lecture aisée, revigorante.
Dumas, qui maîtrise le suspense depuis les premières pages de ses romans (-feuilletons), que je n'avais pas commencé à lire avant 2020 est devenu l'un de mes « maîtres-étalon 😊» des récits d'aventure et de psychologie humaine.
Avec Forester, les 2-3 premiers romans peuvent présenter quelques passages un peu difficile à suivre (j'y reviendrai dans les conseils de lecture). Mais une fois que Hornblower nous tient, il ne nous lâche plus. A chaque fin de chapitre, on a envie de savoir la suite, on postpose de 10-15 min ce qu'on doit faire…vous voyez ce que je veux dire ? 😊
L'auteur nous capture et nous fait vivre des aventures palpitantes et aussi étonnant qu'il paraisse, très diversifiées (on ne s'imagine pas le type de mission qui peuvent être confiées à un capitaine de vaisseau ni de la marge de manoeuvre dont il dispose.
Au fil des romans, Horatio Hornblower mûrit et nous apparaît dans toute sa complexité. L'auteur est précis et constant dans la qualité de ses ouvrages. Quelques traits d'humour viennent régulièrement émailler son récit. L'action est bien préparée et l'auteur nous immerge graduellement dans l'esprit et les réflexions du personnage qui pour un temps est considéré comme…Dieu (je ne blague même pas là… il faut en avoir lu au moins 2 – 3 ouvrages pour commencer comprendre et à…respecter cela).
Et nous découvrons l'homme amoureux quand se relâchent les tensions provoquées par les incroyables contraintes hiérarchiques, le respect du protocole, la mesure des risques associés aux différentes options, … bref une série de romans 4/5 – 4,5/5.
Comparer O' Brian à Forester, à travers leurs héros respectifs reviendrait à qualifier le premier de « bipolaire » 😉… par rapport au second.
Pour un amateur de Hornblower c'est extrêmement troublant de lire les aventures de ce Jean-Foutre de Aubrey 😊 😊. Et fatiguant aussi : « mais qu'est ce qu'il fiche ce capitaine…jamais Hornblower n'aurait fait ou laisser faire çà… 😊)
Autant Horatio intrépide en cas de nécessité, prudent et respectueux des règles, de la hiérarchie, de la santé de son équipage (lutte contre l'ivrognerie des matelots, …)…autant Jack Aubrey est «…foutraque ».
Dès les premières pages on comprend qu'il couche avec la femme de son supérieur hiérarchique, M. Harte qui s'en doute. Or, vu m'arme (la Navy), en lisant Forester on comprend qu'il ne faut jamais, jamais, jamais se mettre à dos son supérieur… 😊
En fait Aubrey célibataire ne pense qu'à sa queue et ne rate pas de faire tout haut une blague salace à une Lady lors d'une party à laquelle assistent le Gouverneur et ses supérieurs hiérarchiques. « Shocking ». Il s'étonnera après cela qu'on lui en veut un tantinet…
Alors que Horatio se marie très tôt (avant son premier commandement), l'expérience de la vie le lui fait regretter : très rapidement il sent qu'il n'est pas fait pour cela.
Il respecte le serment du mariage, mais il tombe amoureux…Très belle histoire d'amour émaillée de hauts faits d'arme. Belle plongée dans les moeurs de la société de l'époque.
La série des Hornblower est une lecture dont on sort avec plus de « cohérence de vie » et d'envie de « bien faire son travail, de respecter ses proches, …
Aubrey lui, est individualiste, complètement demeuré en fait, il fait penser à un ado (mdr).
A tel point que je me suis demandé si ce ne serait pas le reflet de son auteur… tant le style de O'Brian est déconcertant.
Toutes les 4-5 pages, il commence un paragraphe et…soit on ne sait pas (de) qui (on) parle avant de lire 5-20 phrases, soit il change de lieu mais ne dit rien ! En général, la description des lieux est (trop) réduite. Ou alors O'Brian nous balance plus d'1 page de descriptif sur un…banc de sable (que j'ai passé au bout de 20 lignes en râlant un peu : on est en pleine préparation de bataille navale) ! En résumé, un style et un rythme irrégulier qui nous sort quelque fois complètement du récit : on se pose des questions, on relit,…on est fâché. On fait l'effort de continuer plutôt que d'envoyer le bouquin par la fenêtre 😉.
Au début c'est bizarre, mais après un certain temps, on…s'habitue 😊.
Car O'Brian a quand même certains talents. D'abord il met en scène un docteur (Stephen Maturin) avec qui il partage la vedette. Stephen est un homme de science, et l'auteur surprend régulièrement le lecteur par la profondeur de ses réflexions philosophiques ou de ses observations naturalistes.
Puis les scènes d'action plus courtes (mais moins nombreuses) que celles de Forester n'en sont pas moins aussi excitantes.
Aussi, comparé à Horatio Aubrey en a peu dans le ciboulot … l'égalité survient quand on compare leur qualité de marin : mélange de connaissance et d'intuition qui leur permet de savoir toujours plus ou moins où ils se trouvent, comment va tourner le vent, comment doper les performance de la coquille de noix qu'on leur confie au début en « arrangeant » tel ou tel élément constructif pour gagner ½ mille à l'heure,…
Mais soyons clair : en étant aussi immature que Jack Aubrey on ne peut diriger un vaisseau dont une partie non négligeable est composée de gibiers de potence (provenant des prisons des environs). C'est im-pos-si-ble.
Quelle serait la source de cette différence majeure entre ces personnages ? Peut-être l'époque de leur géniteur ? Entre 2 guerres pour Forester (1935), Peace and love – mai 68 pour O'Brian (1970).
O'Brian nous amène à découvrir les affres de l'insolvabilité pour les Capitaines de l'époque qui auront littéralement pourri la vie de Jack. Un récit donc chez O'Brian fait de hauts et de bas et ponctués d'incohérences, défaut que je n'ai pas relevé chez Forester.
Forester s'est renseigné : il donne l'impression d'avoir lu et sélectionné des articles du Journal de l'Amirauté de l'époque. Pour O'Brian j'ai des doutes. En effet…
On ne peut pas imaginer que la Navy soit arrivée à la maîtrise des mers avec des Capitaines comme Aubrey. A la grande époque Napoléon était inarrêtable sur les terres. Mais l'Angleterre régnait sur les mers ! Comme la Russie à l'Est, l'Angleterre à l'ouest s'est retrouvée quasi seule (vu l'écart géographique) face à un adversaire qui réunissait la plupart des pays européens et qui était loin d'avoir un comportement…démocratique.
Je suis tout de même eu de la chance, moi qui aime la mer, d'avoir commencé à lire des aventures marines par Forester. Avec O'Brian, j'aurais refermé le bouquin en me disant : « plus jamais ça ».
Le point positif par rapport à certains livres contemporains : les 2 auteurs nous font le plaisir de ne pas revenir régulièrement en arrière avec des flash back écoeurant qui cassennt l'élan d'un récit, comme le font de plus en plus souvent les auteurs modernes lorsqu'ils écrivent des séries (voir ma critique de Gemmel : Troie).
Conseils de lecture. S'aider d'un smartphone à côté de soi. Pourquoi ?...
Il y a des illustrations tout devant et…tout à l'arrière des livres. C'est bien d'apprendre (presque) par coeur certains termes (le nom des mâts et des voiles, proue et poupe, au vent et sous le vent,…) et de
Trouver sur google (par exemple) un dictionnaire de marine qui vous convient.
Prenez un peu de temps au début, vous aurez un plaisir décuplé au moment des batailles navales, quand vous serez pris par l'élan...
J'ai beaucoup aimé utiliser l'appli Google Earth : dès qu'un port était cité, je le trouvais sur l'appli et je choisissais une position et une vue du paysage décrit dans les livres…c'est aussi un excellent moyen d'immersion dans le récit.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir avec Forester dont j'ai dévoré les aventures de Horatio Hornblower : je compte lire d'autres romans de lui.
Pour O'Brian, je vais…patienter et m'armer de courage avant d'en relire une page 😊
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Dans ce premier volume de l'intégrale, nous voyons naître la légende de la marine royale britannique. le mal de mer chronique, le manque total de confiance en lui, sa peur des évènements à venir n'en ajoutent que d'autant de plus de mérites à tous les actes héroïques qu'il accomplit pour notre plus grand plaisir.
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Roman d'aventure historique où on suivra la longue carrière de Horatio Hornblower dans la marine de guerre Britannique. Ca se passe principalement pendant le règne de Napoléon 1er, donc bonjour les élégants navires à voiles, les 74 canons, les marins entassés, les abordages aux sabres et pistolet,...

Il débute tout jeune comme aspirant(-officier), et c'est pas forcément bien engagé, il est maladroit, il a le mal de mer, pas vraiment sportif, assez sensible. Il compensera largement par son intelligence, excellent navigateur et tacticien, une tête quoi mais courageux donc finalement bon combattant.

On l'accompagne donc durant ses montés en grade, à travers toute les mers du monde avec cependant de nombreuses incursions à terre (en France ou en Russie par exemple et bien sur en Angleterre et autre littoral), dans le Pacifique, les Antilles, en méditerranée, sur la Manche, la Baltique,... on va taper de l'espagnol (ils en prennent pour leur grade) et du français évidemment mais moins que ce qu'on pourrait s'attendre.

H.H est donc pratiquement un génie, a toujours la bonne idée, très audacieux, réalise des coups qui sidèrent ses ennemis et impressionnent toute la marine britannique. C'est un perfectionniste qui ne voit que ses erreurs et s'excuserait pratiquement lorsqu'il remporte une grande victoire, il est très complexé, fait super attention à son comportement vis à vis des autres, veut renvoyer une image impassibilité parfaite, il a du succès auprès des femmes mais ne s'en pas vraiment compte.

Son objectif est toujours de remonter sur un bateau, le lecteur aura le même souhait tellement le personnage prend alors une autre dimension. Hornblower tu l'envoies à Brest avec un canot il revient avec 4 vaisseaux de lignes capturés et 6000 prisonniers, j'exagère mais c'est parfois un peu ça, peut-être un peu gros mais tellement jouissif à lire.

Si l'aventure au large est le thème centrale du livre, grâce à l'influence et au talent diplomatique de notre héros on sera initié à la politique de ce début du XIXème, de toutes les conséquences des agressions du "tyran", du blocus anglais, à la guerre en Espagne jusqu'à l'invasion de la Russie avec une partie mémorable du bouquin consacré au siège de Riga (1812). Et j'en passe tellement les livres sont riches.

Ce qui est aussi admirable c'est le talent et les connaissances de Forester, les exploits du héros ne nous sont pas présentés sur un plateau "tiens au fait j'ai coulé 3 bateaux", tout est détaillé, les plans, les vents, la lisibilité des manoeuvres, les ordres, c'est toujours logique, on assiste à tous, de façon très réaliste (dans le mesure de mes connaissances sur la marine au XIXème...).
Tout ça enrobé dans une qualité d'écriture sobre mais de haute volée, intrigue, dialogue, rythme, c'est pratiquement parfait, ça se lit bien et on s'ennuie presque jamais. Beaucoup de vocabulaire lié à la marine bien sur mais c'est pas gênant, très peu de note de bas de page sur l'édition intégrale au passage (tant mieux).

Ma meilleure lecture de l'année sans doute, très long mais j'en aurais repris pour 1000 pages avec plaisir.
A conseiller aux amateurs de voyage au long cours, de romans historique avec une ambiance de flibustier, des amoureux des livres d'aventure bien ficelés et documentés.
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Le style, le style ! Manque de style ! Mais je n'ai pas essayer la v.o.
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Pour moi, Forester avec sa série des Hornblower, est au-dessus d'un Alexander Kent ou d'un Patrick O'brian. Ce qui fait la différence, c'est la qualité du récit, sa vraisemblance historique et technique, et puis cette capacité qu'a Forester de mettre son héros (et donc son lecteur) fait des défis à résoudre. Et je me prends à essayer de trouver des solutions avec le personnage.
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