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sur 117 notes
En Louisiane, au coeur des plantations de coton, un peu avant la guerre de sécession, et même pendant, où les noirs n'étaient pas libres et travaillaient comme des acharnés, sous l'oeil avisé du contremaître, le docteur Mc Coy, accompagné de sa fille, Eleanor, remarque Eva, une petite mulâtresse que l'on nomme aujourd'hui, métisse. Il décide de repartir avec elle ; et, c'est ainsi que les deux fillettes vont grandir ensemble, partageant la même chambre, presque comme deux soeurs, jusqu'à l'age adulte ; l'age où Eleanor prendra son envol pour vivre avec son époux et sa belle-mère.

Parallèlement, en Alabama, nous avons Jena, une esclave qui pleure ses enfants vendus. Où sont-ils ? Que deviennent-ils ? Sont-ils toujours vivants ?
C'est autour de ces deux histoires, voire, trois (l'auteure nous propulse, un bref instant, dans une autre époque, la nôtre, avec un prisonnier noir), que Dominique Fortier greffe des faits historiques de cette époque ségrégationniste mais sans trop s'attarder dessus, comme les prémices du ku klux klan, en 1865, l'émancipation des noirs, l'abolition de l'esclavage et cette guerre, où les noirs affranchis et esclaves étaient envoyés sur le terrain pour protéger les soldats blancs. L'une des plus meurtrières.

Dans l'ensemble, mon avis en ressort mitigé. J'ai trouvé l'histoire assez plate, presque sans saveur, et par moments, très longue, malgré une plume remarquablement belle. L'auteure fait le choix de ne pas approfondir certains faits, et de ne surtout pas approfondir le lien qui unit Eva et Eleanor. On survole, frôle du bout des doigts et pendant toute ma lecture, je me suis demandé où Domique Fortier voulait m'emmener. J'étais en attente de quelque chose, d'un passage qui me prend aux tripes, qui me donne envie d'avancer sans m'arrêter, ce moment là est arrivé vers la fin du livre.
Bien dommage ! Mais pour moi, une personne qui adore lire ce genre d'histoire ne peut pas se contenter de cela; seulement de survoler. On veut toujours plus sous la dent et quand on découvre cette magnifique femme noire sur la couverture du roman, on s'attend à découvrir une histoire tout aussi belle qui parle au coeur.
Alors oui, je ressors de là mitigée parce que l'auteure n'a pas réussi pleinement à me toucher avec ce roman, néanmoins, certains passages restent touchants et convaincants.


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Pendant la guerre de sécession en Louisiane, la rencontre de deux petites filles. Eleanor est la fille d'un médecin, Eve est la fille mulâtre d'une esclave, de qui elle a été séparée.
Ce roman se compose par touches d'émotions : tel l'assemblage de pièces de tissus de couleurs formant les courtepointes crées par les femmes. Cette création de patchworks qui relève à la fois de la culture et de l'art expressif. Plusieurs oeuvres jalonnent la narration de cette histoire.
Un roman émouvant qui donne à réfléchir sur un thème fort : la liberté.
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Quand j'ai vu la couverture de ce livre et ensuite sont quatrième de couverture, je me suis dit que c'était le coup de coeur assuré, sans jamais en avoir entendu parler pourtant. Une photo magnifique dont je m'étais déjà fait tout un film et un sujet que j'adore !

Et bien, on peut dire que cela n'a pas été le cas, malheureusement.
Si je lui donne la moyenne, c'est parce qu'il faut souligner la très jolie plume de l'auteure. Poétique et souvent symbolique. Et une mention spéciale pour la fin que j'ai trouvé très belle.
Mais cela n'a pas suffit.
Je sais que l'auteure à fait un choix de narration, d'écriture, mais j'ai vraiment eu beaucoup de mal à voir où elle voulait nous emmener.

J'aime les histoires et L Histoire et ici, les deux manquaient à l'appel en ce qui me concerne.
L'histoire ... Deux fillettes, une blanche et une noire qui vont grandir côte à côte. Impossible de m'attacher à l'une comme à l'autre. Cela manquaient de dialogues, de profondeur ...
L'Histoire ... Sécession, ségrégation, esclavagisme. Là aussi, j'ai eu l'impression que l'auteure effleurait ces sujets sans jamais vraiment rentrer dans le vif.
Et puis ces digressions que le Coton nous raconte sur son Sud, qui franchement, me déboussolaient plus qu'autre chose dans ma lecture.
Une succession de chapitres que l'on a du mal à relier entre eux.

Je suppose que c'est cela qu'il faut en retenir ... Un entrelacs de fils qui, si on sait comment les démêlés, formeront un très jolie tableau. Un patchwork ici, en l'occurrence.

Je suis donc passée à côté de ce livre ... Je pense qu'il n'était juste pas fait pour moi ! Cela n'enlève rien au talent de l'auteure, les nombreuses critiques positives sont là pour l'attester.

Belles lectures les gens !




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J'avais découvert Dominique Fortier grâce aux lectures d'une internaute canadienne et j'avais beaucoup aimé son [Du bon usage des étoiles]. Je voulais renouveler l'expérience avec cette porte du ciel, au titre prometteur mais qui demeure énigmatique pour moi même maintenant que j'ai refermé le livre.
C'est un changement complet d'atmosphère (mais pas de siècle), avec cette histoire qui se passe dans le sud des Etats-Unis avant, pendant et après la guerre de Sécession. On suit le destin de deux filles, puis femmes, élevées ensemble mais irrémédiablement séparées par la différence de leur couleur de peau. Leurs rêves, leur destin, leur place dans le monde sont le produit de la détermination sociale et de leurs aspirations, ces dernières elles-mêmes très liées à leur position sociale.
L'idée est intéressante, mais la narration hachée, avec notamment des incursions dans le présent ou le passé proche, est assez déconcertante et ne sert pas le propos. J'ai donc eu du mal à m'intéresser véritablement à ces personnages que j'ai trouvées fades et à cette histoire dont la banalité apparente pourrait être une force mais ne le devient jamais.
Tout cela me laisse donc sur ma faim, il faudra que je trouve mieux la prochaine fois pour renouer avec Dominique Fortier.
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Voici un roman sur un sujet qui m'émeut toujours : la Guerre de Sécession, l'esclavage, les plantations de cotons, et les destins de personnages atypiques se débattant au milieu des événements historiques. L'émotion a été au rendez-vous, bien que j'ai été légèrement déçue par le traitement du sujet, alors même que c'est ce qui en fait la beauté… J'y reviens tout de suite !

Nous sommes en Louisiane à la veille d'une Guerre civile. le destin de deux fillettes se percutent un beau jour sur une plantation. La petite fille blanche du médecin qui n'a pas d'esclave demande à son père d'acheter – ou libérer ? – une jeune esclave noire qui paraît bien peu docile. Eleanor prend dès lors Eve sous son aile d'enfant : elle considère la jeune mulâtre comme son jouet, son passe-temps. Mais les fillettes grandissent dans une Amérique en construction, où les Etats sont désunis comme peut l'être une courtepointe avant que les morceaux de tissus ne soient cousus entre eux… D'ailleurs de nombreuses femmes attendent le retour de leurs hommes – pères, frères, maris, fils – partis combattre, en cousant ces courtepointes qui ne tiennent que par un fil… Les jeunes filles vont voir leurs destinées qu'aucune n'a choisies croiser guerre, premiers émois, fatalité, espoirs.

Ce qui est troublant avec ce roman, c'est que je ne saurais avoir un avis vraiment tranché dessus. Parce que ce qui m'a plu est aussi ce qui m'a déplu… Sensation bizarre s'il en est ! Dès les premières pages, on est embarqué dans un drôle de récit, qui se présenterait presque comme un conte ou une légende. le narrateur de cette histoire est un personnage atypique, le Roi Coton, qui pourrait s'apparenter à la voix de l'Amérique éternelle. Il nous conduit de page en page à la découverte de ces deux gamines qui grandissent dans cette époque troublée, où l'on découvre encore une fois de quelle manière étaient traités les esclaves, dont les femmes étaient violées, séparées de leurs enfants, et comptés comme la moitié d'une personne dans le recensement de l'époque, mais aussi à la suite de femmes tissant leurs courtepointes avec les restes des habits de leurs enfants morts ou partis, et même à la suite d'un homme noir innocent condamné à mort de nos jours, ce qui montre que toutes ces aberrations sont loin d'être finis. Ce qui est d'autant plus puissant au vu de l'actualité.

On ne fait que passer dans l'histoire de ces personnages, on survole un instant de leurs vies. de fait, la fin peut paraître abrupte. Mais assez logique. Ce qui m'a peut-être le plus contrarié, c'est cette impression de survol de l'histoire. On est comme un observateur juste au dessus des personnages. Il est difficile de s'attacher à eux, puisque, et c'est une volonté de l'auteur, ils ne sont pas approfondis et fouillés. de fait, comme dans la vie, on rencontre des personnes dont on ne fait qu'apercevoir certaines facettes, et c'est ainsi qu'on perçoit Eleanor et Eve. On comprend certaines choses sur elles, on devine leurs caractères, leurs intentions, leurs désirs, mais rien n'est fouillé. Et c'est assez frustrant ! Tout en étant très beau, puisque l'auteur reste dans une nuance poétique. Avec ce narrateur très fort et ces personnages qui ne font que passer dans une histoire américaine bien plus vaste, se dégage un sentiment d'irréalité et de lyrisme.

Ce qui est aussi très beau et assez dérangeant, c'est le découpage du roman. Les chapitres sont entrecoupés de descriptions de courtepointes. le roman est ainsi construit qu'il ressemble à une courtepointe, avec ces chapitres reliés entre eux par un fil. Mais un fil solide, amené à tenir et à se renforcer. Histoire, courtepointe, construction du roman, tout reflète ces Etats-Unis en construction. Et pourtant, ces chapitres sont aussi assez déstabilisants, nous extrayant de l'histoire esquissée des jeunes filles pour nous emmener à notre époque, ou à la suite d'un motif de couture, dans les confins du paysage du Sud des Etats-Unis, ou encore sur le chantier d'une église faite de bric et de broc.

Mais surtout, il me faut noter la très belle plume de l'auteur qui nous offre un roman au style maîtrisé, plein de poésie et de légèreté. Certains passages sont marquants et restent en tête longtemps après avoir refermé le roman, à l'image de ces premières lignes, où le Roi Coton se présente, ou encore quand il est question de la fin de la guerre : puisque nul traité de paix n'est venu marquer la fin de cette étrange guerre fratricide, comment prétendez-vous savoir qu'elle est bien finie ? p.219. C'est percutant, les mots sont justes et les tournures de phrases recherchées sans être pédantes.

En somme, un beau roman dont les forces et les beautés m'ont tout à la fois dérangée et émerveillée.
Lien : https://breveslitteraires.wo..
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Dominique Fortier a construit son roman comme un patchwork, inspirée par les courtepointes tissées par les femmes d'Alabama. Les chapitres voyagent à travers les Etats, voire les siècle, décrivant des instants de vie parfois anodins à première vue. le Roi Coton, qui ouvre le récit, nous emmène rendre visite à Eleanor et Eve, à June, mais aussi à un prêtre qui tente de bâtir dans le bayou une église pour tous les hommes et toutes les femmes quelle que soit leur couleur ou même à un condamné à mort qui croupit dans une prison en 2011. J'ai été captivée par ce tableau de cette époque déchirée, de ces lieux – la Louisiane et son bayou, l'Alabama et ses champs de coton – et de ses gens qu'ils soient maîtres, esclaves, employés…

Il y a une certaine distance dans la narration qui change de tous ces récits très immersifs – et évidemment poignants – qui collent à un personnage dont nous connaissons toutes les pensées et vivons toutes les souffrances et les injustices. Mais en dépit de cette distance, de cette pudeur et de la silencieuse résignation d'Eve, cette douceur apparente cache parfois des moments d'une grande puissance émotionnelle.
De même, les injustices de l'esclavage ne sont pas laissées de côté (même si Eve n'est pas tout à fait esclave, ni tout à fait libre non plus, son statut n'étant jamais défini clairement, même au sein de la famille) et Dominique Fortier glisse ici et là des informations révoltantes : un esclave compte pour les 3/5 d'un homme libre, il y a une échelle pour « mesurer » le taux de sang noir dans les veines d'une personne (Noir, mulâtre, quarteron, mustee…), etc.

Toutefois, si l'esclavage y est dénoncé de manière subtile, l'auteure montre aussi la vacuité de la vie des femmes blanches. Un sujet sur lequel j'avais déjà un peu lu dans l'ouvrage Femmes et esclaves, de Sonia Maria Giacomini. Leur quotidien, surtout une fois mariées, est triste à pleurer. Eleanor en avait déjà un avant-goût les jours où, peu de temps avant ses noces, elle était obligée de broder un abécédaire :
« « En quoi cela est-il une indication de mes habiletés de maîtresse de maison ? Je l'ignore. » Mais cela n'était pas tout à fait vrai, car elle pressentait obscurément qu'il y avait dans le fait d'imposer cet ouvrage fastidieux à une jeune fille alors que dehors le soleil brillait, que la rivière roulait ses eaux fraîches et que le vent faisait bruisser le maïs en sa blondeur, qu'il y avait dans cette contrainte même quelque monstrueux entraînement à une résignation plus grande. »

Derrière le regard lumineux de la jeune femme de la couverture se cache un très beau roman un peu planant et cependant intime, qui m'a véritablement emportée au fil des pages et que je n'ai pas pu lâcher grâce à la plume fine et juste de Dominique Fortier.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Avec La porte du ciel, Dominique Fortier offre un nouveau point de vue sur un grand pan de l'histoire américaine.

La guerre de sécession gronde à l'orée des terres Louisianaises.

Les esclaves noirs cueillent les boutons blancs dans les champs de cotons. Les femmes cousent des morceaux tissus ensemble en attendant le retour de leurs guerriers et deux fillettes vont lier leurs vies mais pas leurs destinées.

Eleanor a une douce peau d'albâtre. Guenièvre ,de son nom d'adoption est appelée «Eve» . Elle a la peau couleur charbon. Ces deux petites filles que tout oppose vont être élevées ensemble mais leusr chemins de vie ne se rejoindront pas. L'auteure nous ouvre les portes de leur intimité et laisse un large champ visuel à ses lecteurs sur la vie de deux êtres humains que rien ne pourra rendre égal.

Dominique Fortier tisse leur histoire respective et parfois commune avec des moments de vies soigneusement taillés dans le tissus des mots calmes et colorés qu'elle a choisi. Se joignent à ces deux personnages principaux d'autres pans de vies qui viennent illustrer les conditions de vies pendant la guerre de sécession.

Habilement rattachés au patchwork fictionnel du roman, des faits historiques et géographiques viennent enrichir l'esprit du lecteur sur la guerre de sécession en évoquant les conditions de vie des esclaves, la naissance du Ku Klux Klan ou l'émancipation de certains états.

Avec une écriture poétique et métaphorique, Dominique Fortier livre un roman pudique et mais malgré tout intime. Si les émotions se font discrètes, la force des mots touche le lecteur en plein coeur. Des tranches de vies d'apparences anodines deviennent intenses grâce à la justesse de ton employée par l'auteure.

La porte du ciel est un roman profond et touchant. Les petites pointes historiques ( au sens strict du terme) enrichissent merveilleusement bien ce beau tissu d'histoire qu'a cousu Dominique Fortier pour ses lecteurs.
Lien : https://lepuydeslivres.blogs..
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Quand le Docteur McCoy a rencontré cette fille d'esclave et qu'il l'a ramenée chez lui, il était loin d'imaginer qu'elle accompagnerait sa fille toute sa vie, devenant, son amie, son ombre ... 

On suit Eleanor et Eve de la maison familiale de l'Alabama à celle d'épousée dans la Floride si voisine, tandis que résonnent les échos de la guerre qui s'annonce, avec les hommes qui partent se battre parfois contre leurs frères ou voisins, les récits des batailles puis de la reddition ... 

On suit en filigrane l'histoire de ces esclaves qui partent, celle des femmes qui ne jettent rien et cousent entre eux ces bouts d'étoffe usés sauvés, et les subliment en magnifiques courtepointes colorées, et sinueuses, si différentes des blocs géométriques des femmes du Nord ... 

On voit arriver les fantômes blancs qui sèment la terreur, les soldats qui rentrent de la guerre tant amochés  ...

Un roman sinueux, qui raconte la vie dans le Sud des Etats Unis en une histoire aussi ondulante que les méandres du Mississippi et de l'Alabama ou que les bouts de tissus qui s'assemblent entre chaque chapitre ...

Un roman envoûtant qu'il est impossible de poser une fois commencé ... 

Un auteur que je vais rencontrer bientôt ... et dont je vais rechercher les précédents romans :) 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Dominique Fortier, titulaire d'un doctorat en littérature française, sait utiliser avec finesse et intelligence ce que la fréquentation et l'amour des Belles Lettres lui ont appris, lui ont légué, transmis.
Son écriture est à l'image des grands auteurs classiques : elle écrit bien, et c'est de nos jours une qualité de plus en plus en voie de disparition.
Il y a, dans son style, quelque chose de précieux, de rare, et parfois il me semble retrouver George Sand. Je pourrais citer d'autres auteurs, auteurs calmes, reposants, précis, cultivés. Bouillonnants aussi, mais sachant tourner leur plume, mettre en mots leurs sentiments profonds, qui sont souvent forts, épris de justice, s'interrogeant sur leurs semblables, leur époque, avec acuité et sincérité.
Comme ils ont tous "des lettres", ils savent écrire, ils savent raconter.

Et c'est bien justement ce que fait Dominique Fortier.

Vous lirez tous avec intérêt et plaisir cette histoire contée d'une manière métaphorique, à l'image de ces courtepointes qui apparaissent à quelques endroits, racontant leur propre histoire, et qui ornent le roman, l'enserrent comme pour le contenir tout entier dans des mains qui ont mis leur coeur à le tisser et le coudre. Ainsi faisant, Dominique Fortier nous entraîne, selon sa chère habitude, dans des époques un peu éloignées des nôtres, pour raconter quelque chose de fort et de pathétique.
Ici c'est le coton, des femmes, des guerres, une page d'histoire, des sentiments de toutes les couleurs.
Des symboles. Des espoirs.

Un bel ouvrage.
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LA PORTE DU CIEL de Dominique Fortier

En Louisiane, la famille d'Eve vient d'être vendue à une plantation de coton. Lorsqu'elle fugue et va subir la punition du fouet, le Docteur McCoy décide de la recueillir et l'offre à sa fille Eleanor, pour lui tenir compagnie.
Ainsi les deux fillettes grandissent ensemble, pas tout à fait sur le même mode cependant. Éve est libre mais propriété de la famille.
Mais au final Eleanor est elle plus libre qu'Eve ?...

Au cours du livre, l'auteure fait le portrait d'une Amérique à l'époque de la guerre de Sécession.
L'histoire parle de discrimination raciale, de la naissance du Ku Klux Klan, de la condition de la femme noire...
Un roman riche mais dans lequel le lecteur se perd dans un labyrinthe d'informations tel un patchwork et ne retient au final que l'histoire de femme des deux jeunes filles, bien que leurs portraits ne soient pas très fouillés.
Le sujet principal est la quête de la liberté.
Le livre mériterait peut être une deuxième lecture pour en extraire la substantifique moëlle.
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