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J'ai enfin terminé ce fameux Tr@que sur le web, dont j'avais tant entendu parler et qui prenait la poussière dans ma PAL. le retour d'une amie sur Burn-Out, autre livre de l'auteur ayant rencontré un grand succès m'a poussée à me lancer.

Tout d'abord, grosse déception. Ce récit annoncé comme un thriller dans l'une des 4e (j'en ai vu deux) et sur l'une des couvertures (il y en a deux également) n'en est pas un du tout. C'est un roman policier, quasiment tout se passe au coeur de la brigade, on est plongé dans l'enquête. Hormis les deux flics principaux, le Guenn et Fred, sa co-équipière, on n'a guère le loisir de faire la connaissance des protagonistes puisque trop nombreux pour qu'on remarque leur passage éclair. Certains prénoms sont balancés d'un coup sans même une ligne de présentation pour qu'on se fasse une idée. Et même concernant les "héros", le côté psychologique n'est que survolé. Un chouia de vie privée de le Guenn et un mini-chouia de celle de Fred.
On n'a droit qu'à des actions - réactions qui m'ont laissée sur ma faim.

L'auteur nous met quand même dans la tête du prédateur, qui sévit sur Internet en donnant rendez-vous à des femmes entre 45 et 50 ans, libres de toute attache; et qui recherchent un partenaire pour une relation sérieuse. Pour être sérieux, c'est sérieux... et durable puisque ce sera le dernier semblant de relation qu'elles auront l'occasion de connaître avant de finir massacrées.

L'assassin est d'origine Russe, il écluse plus souvent de la vodka que de l'eau. Bon ça a la même couleur, la même transparence, me direz-vous, mais c'est aussi mensonger que le Canada Dry dont la publicité affichait fièrement : "Cela a le goût de l'alcool, cela ressemble à de l'alcool, mais ce n'est pas de l'alcool", dans le cas qui nous occupe, c'est le contraire. Encore qu'on puisse difficilement dire que l'eau ait le goût de l'alcool, mais sur un malentendu...

Bref, j'ai lu ce livre très vite... pour m'en débarrasser, parce que je n'ai rien apprécié de son contenu. le fond ne m'intéressait pas et le style ne m'a pas plu du tout. Même en faisant l'impasse sur sa médiocrité globale, n'avoir que du langage très marqué "flicaille" était pesant à force. Des phrases simples, essentiellement des dialogues, les fautes en sus.

J'aurais pu abandonner ma lecture très vite en me rendant compte que je m'étais fourvoyée dans mon choix, ce qui ne serait pas arrivé si le livre n'avait pas été estampillé "thriller", mais j'avais promis à Onee de le finir et d'en écrire un retour. Retour décevant, j'en ai conscience, mais je n'ai rien de bon à dire de mon point de vue.

Les polars de ce style plaisent à certains, je vous invite donc à vous faire votre propre avis.
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Si vous aimez les flics normaux et les enquêtes qui tiennent la route, ce roman est fait pour vous !
Qui a décrété que les policiers devaient tous être divorcé/père d'une fille/alcoolique/drogué pour ne pas dire corrompu ? Boris le Guenn est marié, a deux enfants, et s'il est vrai que sa femme se plaint souvent de ses horaires de travail plus que flexible, elle a épousé un policier, et s'en accommode. Certes, elle s'ennuie un peu… et trouve un charmant compagnon (canin et carlin) pour lui tenir compagnie. Fred, son adjointe, et les autres membres de sa brigade ne semblent pas non plus avoir une vie chaotique – être policier suppose aussi routine, paperasse, et repos bien mérité le soir.
L'enquête qui leur est confié remet pourtant en cause ce rythme de vie presque normal : un crime a été commis, très vite suivi d'un second. Personne n'aime les tueurs en série, sauf les scénaristes américains, et Boris le Guenn met tout en oeuvre pour le retrouver.
La différence avec un auteur américain, c'est que Didier Fossey donne vie à ses personnages. Les victimes de ce tueur d'internet avaient un métier, des loisirs, des proches, avant de faire cette mauvaise rencontre. Elles n'étaient pas non plus des écervelées imprudentes. Si ce constat rend le tueur redoutable, il permet aussi de mettre au point plus facilement une stratégie pour le retrouver. Et, contrairement à certains personnages américains, les policiers français savent ce qu'est internet, un ordinateur, et une souris. La carte de Paris se double alors de celle de son réseau informatique. La modernité de ses cyber-cafés côtoie l'intemporalité de ses terrains vagues où l'on retrouve les cadavres, aujourd'hui comme hier.
Bien sûr, certains pourraient reprocher à cet opus des péripéties très nombreuses. Cependant, les enquêteurs prennent le temps – de vérifier les preuves, de chercher des indices. Ils ne foncent pas tête baissé sur le premier coupable, se félicitant puis se mordant les doigts après coup. L'intuition n'a que peu de place dans ce récit, face à la minutie de l'investigation.
J'ai plaisir à retrouver Boris le Guenn et son équipe dans une autre aventure.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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J'ai découvert Boris le Guenn dans « Burn-out », un opus évoquant une enquête plus tardive du commandant et de son groupe. Je l'ai retrouvé ensuite dans « Affaires internes », le dernier roman en date de Didier Fossey. L'idée de lire l'ensemble de la production de cet auteur dans un ordre plus chronologique m'a paru être une évidence, ce que j'ai entrepris avec « Tr@que sur le web ».

Dès ma première lecture, j'ai été conquis par le style de Didier Fossey. En tant qu'ancien policier, il a forcément tous les codes pour inventer une histoire policière crédible et particulièrement bien détaillée, encore faut-il qu'elle soit agréable à lire.
L'auteur privilégie résolument l'enquête et l'action, évitant les digressions éloignant le récit de l'intrigue. Son écriture est d'une grande efficacité et le rythme ne faiblit jamais.

Le commandant le Guenn et son équipe se trouvent confrontés à un psychopathe particulièrement sadique qui sévit dans le 13e arrondissement, avec un rythme inquiétant et une sauvagerie qui ébranle même les policiers les plus coriaces.
Comme souvent dans ce type d'affaire, la pression est énorme sur les hommes et les femmes de la crim' qui sont sur le pont quasiment jour et nuit pour stopper cette folie meurtrière.

Comme le titre l'indique, « Internet » joue un rôle dans l'enquête, sans que ce roman ne dérive pour autant vers la cybercriminalité. Il s'agit bien d'une assez classique traque de tueur, sorte de course contre le temps avec un dangereux et insaisissable psychopathe.

Le nombre d'enquêteurs est impressionnant, ce qui a pour résultat qu'à l'exception du Commandant le Guenn et de sa capitaine Fred Belvet, il est difficile de vraiment s'attacher à eux, peut-être la petite réserve que je pourrais émettre.
Ce petit bémol mis à part - qui concerne seulement ce premier roman de la série le Guenn -, je suis définitivement fan de l'oeuvre de Didier Fossey et « Ad Unum » est déjà sur ma liseuse pour une très prochaine lecture.

J'ajoute que j'ai eu le plaisir de rencontrer Didier à plusieurs reprises. Je le remercie pour son extrême gentillesse et sa grande disponibilité.
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J'ai fait la connaissance de Boris le Guenn dans Artifices. Evidemment, ces héros récurrents que nous n'avons pas vu débuter nous cachent des choses. Alors j'ai décidé le lire ses enquêtes en intégralité, afin d'approfondir le personnage, en commençant par le tome 1 où Didier Fossey nous invite à le suivre dans une Tr@que sur le Web.
Une équipe attachante que cette tribu avec Fred, la valeur sûre et les seconds couteaux, dévoués à leur Boss, parce qu'il les respecte et que lui aussi met sa vie familiale entre parenthèses quand il est plongé dans l'action. Antoine, boeuf-carotte qui les aide, voudrait bien intégrer cette famille.
Un sordide tueur en série qui inspire la confiance, mutile, viole et tue des femmes la nuit, avec une extrême méticulosité, n'oubliant aucun indice sur son passage. Quand la relation est établie entre les premiers meurtres, la traque à la fois physique et virtuelle est lancée. Il apparaît que ces femmes cherchent l'âme soeur sur le net et se font piéger …
Certes le sujet a déjà été traité mais ici on retiendra l'originalité des racines du mal chez le tueur. On le connait depuis les premières pages et pourtant Didier Fossey manipule le lecteur … c'est avec brio et une grande précision qu'il nous décrit le déroulement de l'enquête, comme si on y était.
Notons que les bureaux de la crim' sont encore au « 36 ». L'attachement de l'auteur aux murs (et aux planchers) apporte une note de nostalgie.
Bienvenue à Armor qui a du chien et que nous espérons recroiser dans la suite des enquêtes de le Guenn.
Alors ce le Guenn, il a tout du mec bien, la quarantaine finissante, marié, père de famille, pris par son activité professionnelle ce qui peine son épouse plutôt compréhensive au demeurant. Prend soin de son équipe, couvre les petites faiblesses de ses troupes sans trop de paternalisme, s'inquiète de ce qu'ils mangent et de qui il doit raccompagner à son domicile le soir,
Bref une enquête pointue vécue de l'intérieur, des meurtres particulièrement abjects, des personnages bien typés, un Paris contemporain … un très bon moment de lecture. Rappelez-moi … quel était le métier exercé par l'auteur ?

Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Il y a 10 ans je découvrais ce premier polar de Didier Fossey. Il était arrivé par hasard sur la table des premiers romans que j'avais à lire pour le comité de lecture polar des bibliothèque de la ville de Paris. Enfin par hasard pas tout à fait car j'en avais fait une demande de service de presse (SP comme on dit dans le jargon) afin et de découvrir l'auteur et de redécouvrir cette petite maison d'édition "les 2 encres" et sa collection sang d'encre... J'avais lu déjà quelques années auparavant deux-trois polars de celle-ci et j'étais restée sur ma faim. Aussi j'avais quelques appréhensions avant d'entamer ma lecture de Tr@que sur le web. Appréhensions qui sont vite retombées à la lectures des première page. J'ai tout de suite compris que j'avais affaire à un flic, un de ceux qui connaissent le terrain. Tout de suite on est dans l'ambiance, on fait la rencontre de commandant Boris le Guenn, chef de la BAC au 36 quai des Orfèvres. Très vite on nous présente son équipe, sa brigade... Ils enquêtent sur le cadavre d'une femme retrouvée atrocement mutilée dans le 13e arrondissement de Paris. Très vite, nos flics comprennent qu'ils ont affaire à un tueur en série méthodique et organisé. Et... Internet semble être le lien entre les victimes. On va suivre pas à pas cette enquête. On va y être immergé. L'intrigue est vachement bien ficelé, les protagoniste bien campé, l'écriture sans fioriture est directe, les dialogues donnent du rythme à l'histoire. C'est très réaliste et surtout très crédible. On ne lâche pas ce roman. On sent bien que l'auteur sait de quoi il parle. On a là un solide premier roman, un polar de terrain, une enquête policière comme on les aime. Et surtout Didier Fossey nous entraîne bien là où il veut et avec lui on apprend que parfois les apparences sont parfois trompeuses ! Alors pas d'hésitation, on lit ce titre et on lit Didier Fossey.

Lien : https://collectifpolar.com
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'ai découvert Didier Fossey et Boris le Guenn à travers l'excellentissime Burn Out, quelques rapides recherches m'ont appris que c'était en fait la troisième enquête littéraire du commandant le Guenn. Malheureusement pas moyen de mettre la main sur les deux premières, parues aux éditions Les 2 Encres, jusqu'à cette visite inopinée chez un bouquiniste de la place.

Immédiatement on sent que l'auteur connaît et maîtrise son sujet (et pour cause il a passé 31 ans au sein des forces de police, dont 18 à la BAC parisienne), le réalisme est aussi saisissant que séduisant. Les flics ne sont pas infaillibles, comme vous et moi (je suppose) ils sont humains et commettent des erreurs. Les enquêtes ne se résolvent pas en deux temps et trois mouvements, et surtout à coup de flingue !

J'ai apprécié de retrouver le Guenn et son équipe, avec une émotion toute particulière pour Guillaume avant son burn out. Boris le Guenn c'est un peu la force tranquille, le chef d'équipe paternaliste avec son groupe. Il peut compter sur Fred Belvet, son bras droit, pour le seconder, l'une des deux femmes du Groupe Homicide. Ces deux là sont complémentaires, comme chaque membre de l'équipe.

Il n'y a pas que les personnages qui sont soignés dans ce bouquin. En plus d'être rudement bien maîtrisée, l'intrigue est riche en surprises et rebondissements. Il faut dire que le tueur est particulièrement retors et ne laisse rien de côté. Vous êtes ferré dès les premières pages, et impossible de lâcher l'affaire avant de connaître le fin mot de l'histoire.

Pour un premier roman Didier Fossey place la barre très haut, ayant lu le dernier en date je peux confirmer qu'il tient bon la barre et maintient son cap… pour notre plus grand plaisir !
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Estampillé "thriller", je dirais plutôt que Traque sur le web est un polar.

Nous avons affaire à une chronique policière sur une enquête qui secoue Paris.

Une série de meurtres de quinquagénaires, violées, torturées et égorgées.

Toujours la même signature: un assassin et des morts qui s'accumulent. Peu d'indices à se mettre sous la dent. C'est un pro. Les sites de rencontres semblent être la clé, mais qu'en est-il réellement?

Nous vivons en temps réel, au côté du commandant Boris le Guenn et de ses coéquipiers, l'avancée des investigations, des réflexions et des déductions; les rapports parfois tendus avec les différents acteurs de la filière judiciaire; les difficultés humaines de leur profession.

Pas de discours moralisateur ou de dénonciation du système, juste la réalité d'un quotidien révélant un métier de premières lignes et trop facilement critiqué à la moindre anicroche.

Le ton est plaisant, fidèle à la gouaille de ce milieu, rythmé et volontiers télégraphique et âpre. le ton est surtout très juste puisque l'auteur a passé quelques années en brigade anti-criminalité et d'investigation.

Le rythme est rapide et efficace. Pas de ronds de jambe, droit au but.

L'auteur mène le lecteur par le bout du nez, engagé sur une piste et, à la seconde de l'interpellation, un rebondissement, un retournement de situation et déstabilisé en quelques lignes, il se noie dans le doute et l'incompréhension.

L'intrigue n'est pas très compliquée, mais elle est très bien trouvée, menée, avec cohérence, suspens et rapidité.

C'est donc un bon polar pour un moment de lecture agréable!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Je crois que ce livre n'est pas le premier de la série de Didier Fossey, mais c'est un peu dans mes habitudes de ne pas respecter l'ordre; peut-être dommage, car les personnages évoluent : Fred et Boris le Guen.
* le sujet est très actuel: les risques du web, ici concernant les sites de rencontres pour adultes..
* J'ai bien aimé ce livre, construit de façon personnelle ; dès le début en effet nous connaissons le coupable, Bogdan, ainsi que les raisons de sa démarche.
* J'ai bien apprécié le vocabulaire, qui fait vivre l'histoire plus intensément : zonzon, filoche, désaper, stone, un keum, un gazier, t'es ouf !... cela donne donc des dialogues très vivants.
Ce vocabulaire ne fait pas "plaqué", car Fossey a travaillé durant de longues années dans la police.
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Une bonne équipe sous la houlette d'un commandant un peu bourru, à la recherche d'un tueur qui traque ses proies sur internet. On suit l'équipe avec plaisir, on traque le tueur avec eux, on ne s'ennuie pas une minute. Bref ! j'ai bien aimé !
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Tr@que sur le web est le premier polar de Didier Fossey.
Nous faisons connaissance avec son personnage Boris le Guenn, chef de la B.A.C.
Ce dernier va être confronté à un psychopathe qui sévit dans le 13ème arrondissement de Paris avec une extrême violence.
Avec l'aide de son équipe et son adjointe Fred, Boris va enquêter et tout mettre en oeuvre pour le retrouver.
Un polar addictif à l'intrigue bien ficelée, au suspense bien maîtrisé. Un rythme soutenu, une histoire captivante.
J'ai pris plaisir à découvrir la plume de Didier Fossey.
Tout en nous divertissant, il nous fait prendre conscience sur les dangerosités d'Internet et comment tout peut basculer…
J'ai adoré.
Je vous le conseille.
Si intéressé : https://www.motsetimages.fr/ebook/9791093363400/tr-que-sur-le-web-didier-fossey-flamant-noir-editions
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