Nous avons remarqué les bienfaits chez la personne en fin de vie et son entourage du soin apporté à l’image corporelle de celle-ci. Il suffit souvent de petites attentions touchant l’hygiène corporelle et buccale, ou encore le soin des cheveux, de la barbe et des ongles. L’expérience le démontre : la coquetterie de l’homme et de la femme ne disparaît pas si une telle attitude faisait partie des habitudes de la personne. Le fait de pouvoir se parfumer, d’être coiffé, rasé, ou un léger maquillage aident au rapprochement physique entre les personnes. Ces gestes contribuent à maintenir l’estime de soi de la personne malade.
La personne dont l’apparence physique est altérée, soit par une mutilation, soit par le port d’une stomie ou d’un cathéter, se dira atteinte dans son intégrité personnelle.
Toutes les injures de la maladie cancéreuse à l’enveloppe charnelle contribuent à alimenter chez la personne malade des sentiments de dévalorisation conduisant à une peur bien légitime d’être abandonnée, alors que l’un de ses plus grands besoins est au contraire d’être entourée et aimée.
La qualité de la relation humaine que l’infirmière parvient à établir avec la personne mourante et ses proches fait toute la différence quant à l’établissement du climat de confiance essentiel à la satisfaction de l’ensemble des besoins particuliers de ces personnes.