« Tu es la cataracte opérée de ma vie, tu m’as rendu la lumière. » (Merlin) (Que c'est beau ! On se pâme...)
Il est des chagrins dont on ne guérit pas, on se croit en rémission, et puis paf, il suffit d'un mot ou d'une rencontre pour que la douleur flambe.
Pour que l'obscurité de la nuit devienne lumière, il faut quelqu'un à aimer. Seul, on se noie.
Je choisis des personnages et je les balance dans la flotte. Puis je les regarde nager et le puzzle se construit. Le plus important, c’est la première phrase.
(Page 200)
J’écris mes livres comme je fais mon pain. Je prépare la pâte, je dose les rires et les battements de cœur. Ensuite chaque lecteur le façonne et lui donne sa forme propre.
(Page 116)
Ma fille a eu un premier mari sympathique, un garçon malin comme un singe, qui courait un peu trop la gueuse. Elle n’a pas supporté. Elle s’est remariée avec un ancien officier de l’armée de terre, quelle idée ! (...) Mais il est de ma génération, c’est grotesque. Alors je prétends ne pas les reconnaître, cela les énerve beaucoup.
(Page 81)
Il est des chagrins dont on ne guérit pas, on se croit en rémission, et puis paf, il suffit d'un mot ou d'une rencontre pour que la douleur flambe.
Quand un proche meurt, on est missionné pour être heureux à sa place, c'est une sacrée dette.
Pour que l'obscurité de la nuit devienne lumière, il faut quelqu'un à aimer. Seul, on se noie.
Un livre, c'est une île, j'en fais le tour, j'y pose mon sac, je rencontre ses habitants et je les écoute parler. Ils me soufflent les répliques et le décor.