"Quand la joie repasse les plats il faut se reservir"
– Pourquoi écris-tu Coline ?
– Parce qu'une seule vie ne me suffit pas, souffle l'adolescente.
Les médecins combattent la mort et perdent parfois, les romanciers ressuscitent qui ils veulent et gagnent à la fin.
J'écris mes livres comme je fais mon pain. Je prépare la pâte, je dose les rires et les battements de cœur. Ensuite chaque lecteur le façonne et lui donne sa forme propre.
On peut être ophtalmologue et ne pas voir plus loin que le bout de son nez.
Leur concepteur,Ferdinand Monoyer, y a glissé son nom. Si on lit, de bas en haut, la première lettre de chaque ligne, on trouve Monoyer. Si on lit, de bas en haut, la dernière lettre de chaque ligne, on trouve Ferdinand.
On se ne force pas à aimer, ça vous tombe dessus et ça balaye tout, raison, convenances, engagements.
Les hommes passent, leurs signatures pâlissent sur les actes de vente, les maisons demeurent immuables, inébranlables, elles conservent leur parfum propre, si personne n’y éparpille des praires.
Il est des chagrins dont on ne guéri pas, on se croit en rémission, et puis paf, il suffit d’un mot ou d’une rencontre pour que la douleur flambe.
Les Italiens ont une expression imagée pour ça : ti sposo a scatola chiusa, tu te maries à boîte fermée, tu ne sais pas à quoi t'attendre.