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3,52

sur 196 notes
Le titre est vrai !
La solitude : on en a besoin.
Elle est synonyme de liberté, souvent chèrement payée, mais nécessaire .
Fournier a trouvé les mots pour exprimer à la fois ce désir de solitude et le poids qu'elle pèse dans la vie !
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Un petit bijou ce petit bouquin
Petit par son nombre de pages mais grand très grand par son contenu
La solitude la solitude il n y a que cela me direz vous
Et bien oui la solitude c est bien c est mal c est quand c est où.
Ce livre c est la vie
Je ne vous copierez pas de passages ce serait le livre en entier
Je vais relire Fournier que j avais un peu oublié
En plus c est très bien écrit c est reposant
Un livre que je relirai avec plaisir
Faites vous plaisir lisez le
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Elle pèse comme un poids mort. On peut la traîner partout, mais souvent, c'est elle qui nous suit, pire qu'une ombre. Elle nous attrape parfois quand on ne s'y attend pas, et amène avec elle la mélancolie. Nous assaillir de plein fouet, oui, elle sait faire. Elle peut être une envie, un besoin, une pensée, un trait de caractère, et même un quotidien. Des heures sombres, elle peut nous faire passer. Qui est-elle ? La solitude.
L'auteur, après la mort de sa femme, expérimente une vie entre quatre murs, seul, où les volets fermés des voisins le terrifie, le nargue, le toise, et le renvoie à son propre isolement.
Le roman est nuancé : on sent une certaine malice dans son écriture, comme un regard en coin, un clin d'oeil, mélangée à de la tendresse, un subtil appel au secours, reservé, retenu, mais aussi l'immensité de la solitude qui emporte tout, et migre souvent en tristesse.
On reconnaît son écriture franche, piquante, déroutante, un brin sarcastique avec un humour plutôt noir, et qui a d'ailleurs fait le succès de « Où on va, papa? », controversé parce ce qu'il est celui qui choisit « d'en rire plutôt que d'en pleurer ».
Après tout, chacun appréhende à sa manière les drames de sa vie pour pouvoir rester debout. Malgré tout, la vague de l'émotion, pourtant présente je le reconnais, a glissée sur moi sans s'arrêter, oubliant au passage de m'en procurer, et m'enlisant plutôt dans l'ennui et la lassitude, avec un petit soupir de soulagement à la fin
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Jean-Louis Fournier est seul. Il aime bien être seul mais il aimerait que les gens viennent le voir de temps en temps. Il livre ici ses pensées caustiques et mélancoliques sur la solitude opposée à la multitude, sur le monde qui l'entoure. L'auteur de la Noiraude et de Où on va, papa se souvient des moments heureux avec sa femme et des épisodes de sa vie où il s'est retrouvé seul et médite sur sa condition de vieillard seul au monde, uniquement appelé par les services sociaux de sa ville.
Tendre et dépité, triste et drôle, Je ne suis pas seul à être seul se grignote comme un vieux biscuit oublié dans une boite en fer chez mamie. Un peu mou mais encore sucré.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Avec un gros décalage dans mes critiques, je sèche un peu, je cherche et après quelques hésitations je pose quelques mots, quelques phrases et même quelques paragraphes sur ce livre. Puis, voulant vérifier le nom d'un personnage, je vais chercher le livre dans ma bibliothèque, je l'ouvre et parcourt deux lignes, pour m'apercevoir que ce n'est ce livre auquel je pensais.
Je ne crois pas que ce soit particulièrement bon signe. Je ne sais pas s'il s'agit du livre, ou de mon état… passons.

Donc. Maintenant je le remets ce livre, dans ma tête. Oui, mais que puis-je écrire dessus ? Blanc, triturage d'esprit et hésitations...

Dire que ce sont de courts chapitres, voire de longs paragraphes qui nous donnent à lire les réflexions du narrateur-auteur. Réflexions autour de sa solitude, pour ceux qui ne sont pas assez subtils pour faire le rapprochement avec le titre.
La plume est mélancolique, doucement dérangeante parfois, puis elle s'allège, rentre dans le rang.
Le paradoxe du titre invite à un cynisme doux et léger, quelques notes plus souriantes aussi.

Il a manqué une profondeur, un but à ce livre pour qu'il me marque suffisamment.
Sans grande conviction donc.
Au suivant…

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Bon ... c'est du Jean Louis Fournier! Cela a un certain charme, et on n'est pas dépaysé car JLFournier applique la même recette que dans ses autres livres.Toujours autobiographique, toujours des chapitres très courts ,toujours une certaine autodérision, tout cela avec habileté .Ce texte est touchant, et on n'a pas envie de laisser tomber. Cependant , en le terminant on se dit qu'il n'y a rien eu de nouveau bien que le thème le soit !
Cherchez l'erreur ? Monsieur Fournier ne se renouvelle pas, c'est dommage ( mais comme il le dit lui même , c'est un vieil homme)
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J'aime le rythme des chapitres courts. Il existe peu de livres que j'aimerai lire et relire encore pour en appréhender toute la saveur. Celui-là en fait partie.
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- Allo, c'est la Noiraude, je voudrais parler au vétérinaire...
- Ne quittez pas je vous le passe !
- Allo docteur, la Noiraude à l'appareil...
- Bonjour la Noiraude, qu'est ce qui ne va pas encore ?
- Je suis indignée parce que je viens d'apprendre une chose terrible… La solitude pèserait davantage dans un monde peuplé de huit milliards d'individus que lorsqu'il n'en comptait que quatre !?

Ce petit recueil de pensées desprogiennes aborde ironiquement le thème de la solitude ; un sujet grave et mélancolique mais traité légèrement par le père d'Antivol et de la Noiraude.
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Beau livre, jean Louis fournier sait si bien retranscrire les réalités de l'existence. Son humour est toujours là. On ressent tellement la solitude liée à la vieillesse, c'est poignant est tellement vrai.
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Des fois drôle, parfois triste et généralement désabusé avec une bonne dose d'autodérision, Jean-Louis Fournier se lamente de sa solitude.

Dur de finir seul, comme un vieux con lucide
Lien : https://www.noid.ch/je-ne-su..
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